La scène est dépouillé, avec juste une table, un l’acteur, au centre, de profil, qui fixe la table.
L’homme tournant autour de la table, il l'accuse fortement) comment as-tu osé ?! Je t’ai fait confiance non ? C’est sur toi que je l’ai fait ! Tu me déçois, regarde là, elle !
Toi, tu es une table, c’est bien sûr. Une simple table. Plate. Avec quatre pieds. Rien de plus banale. Pourtant, tu comptes pour moi. Mais tu m’as menti.
Tu es une table, tu es donc fais, normalement, pour tabler. Pourtant, tabler, ça ne veut pas du tout dire ça. Alors, grand dieu, dis le moi, maintenant qu’on va être séparé, dis-moi pourquoi ! Pourquoi « table » !
(il marque une pause)
L'homme : Aie … j’ai mal … le froid arrive … tout ça, c’est … TA faute ! (il regarde sa main, tremblant, des larmes aux yeux) Elle est partie … ma chère et tendre … mon Elise …
pourquoi tu lui as raconté ? Je ne l’ai fait qu’une fois pourtant. Ce n’aurait pas du être si grave. Apres tout, pleins de choses graves se refonds, se récidivent.
(faisant des grands gestes, il se tournent et se retourne, pointant la table du doigt, de temps a autre, comme pour l'accusé d'une preuve irréfutable) Regarde, des meurtriers en série, des viols en veux-tu en voilà ! Pourtant, tout continu. Comme si tout allé bien.
(il marque une pause)
Les gens sont égoïste non ? (il rit) C’est une évidence. (regarde la scène, la table dans son dos, faisant une grimace en imitant) Pourtant, on se dit quand même « il faut être solidaire » …
(se retourne brutalement, pointant d'un doigt inquisiteur la table) regarde, c’est drôle. La semaine dernière, c’était une auto-stoppeuse. Sur le bord de la route. Ha ! Qu’elle était belle, avec son pouce dressé ! (s'énerve contre des gens imaginaire, qu'il lamine de coups tout autant imaginaires) Eh bien, contre toute attente, personne ne s’est arrêté ! (marque une pause) Elle est restée là ! Ne se décourageant pas !
Et moi, haha ha, dans un élan de ... gentillesse, je l’ai prise. Je n’avais encore jamais violé d’auto-stoppeuse. Je recommencerais peut-être, mais pas tout de suite.
Peut-être qu’on ne la retrouvera jamais. Là où je l’ai enterré, personne ne la cherchera.
(il se refroidit, se calmant un peu, s'effondra a moitie sur la table) Tu ne peux pas comprendre. Tu n’es qu’une table hein ? Une gentille table non ? Peut-être que tu comprends mieux ce que j’ai fait.
C’était sur toi après tout. Regarde, regarde la fenêtre, c’est ici que je l’ai prise contre moi pour la première fois. Ça aura duré deux jours. Tu te souviens ? (il rit amerement, comme si le souvenir lui etait douloureux)
Ha ! Que c’était drôle ! Elle était là, adossée à toi, me regardant approchait, un sourire aux lèvres. (il mime les gestes dans le vide) J’ouvrais la fenêtre, passais dehors, m’approchais d’elle. Je posais ma main gauche sur son cou. (il sautille sur place, comme possédé) Chaud, doux, un vrai cou de femme...
(il marque une longue pause, toujours sautillant un peu partout, puis hurle la suite du texte)
(fais de grand geste dans le vide, saute de partout en riant aux éclats) Mais quel soudain éclat ! Rouge et chaud comme le démon ! sur ma joue ! Je sens la pointe se planter dans ma main gauche. Dans ma main droite, tenue fermement, j’avais ce couteau, planté dans sa chair tendre !
Ha !! Mais que c’était bon ! (appuie fortement le "bon!") (il se délecte d'imaginer la scène) Son sang qui coule sur elle. Puis sur toi, tu as raison. (il redevient soudainement froid et distant) Et là, je la laisse tomber par terre. Je la déshabillée entièrement. Sa peau blanche. Hum, s’en ai … tu as compris hein ? Oui, tu sais ce que j’ai fait. C’était génial. Mais elle ne se débattait pas. (il semble déçu de n'avoir pas eut de résistance) . J’aurais dû la tuée plus tard.
(il hausse les épaules) Mais c’est fait, hein ? Ces seins, ses hanches, ses fesses, sa bouches, son sexe. J’avais tout ce que je voulais sans résistance. Je m’y suis bien lâché deux ou trois fois non ? oh ! Je ne sais plus trop. je l'ai bien baisé. assez longtemps d'ailleurs.
(interroge la table, comme si elle lui répondait sans cesse) Tu en pense quoi ? Que c’était bien ? Oui, tu as raison. Mais bon, il m’en fallait une autre maintenant. Je suis donc sorti.
(il s'enerve encore une fois contre la table, la frappant encore et encore de coups de plus en plus violents) Et c’est là, vil table de jardin, que tu m’as trahi !! Je te déteste ! (la haine au visage, on sens qu'il est sur le point d'exploser de rage) Comment-as-tu pu ?
(il se remet a l'accusé, comme s'il etait un juge dans un tribunal) Quand je revenais de ma promenade, bredouille évidement, j’ai croisé une voiture blanche et bleu, avec « POLICE » écrit en gros dessus. Elle venait d’ici, suivit par une ambulance comme celle où je vais assez souvent. Ils vont revenir, c’est sûr. A cause de toi tout ça. Tu es fier, hein ?
(il se tourne, se met dos à la table.)
Ha ! Tu vois, les revoilà, je les entends d’ici, vite partons !
literrature ... barbare ... -14 au moins =S |
1/7 |
04/09/2010 à 21:15 |
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literrature ... barbare ... -14 au moins =S |
2/7 |
05/09/2010 à 20:42 |
Pas mal de fautes d'orthographe;mais j'ai beaucoup aimé,c'est original;j'imagine bien le psychopathe qui parle à sa table :3
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3/7 |
07/09/2010 à 21:30 |
Moi c'ton écriture le coté barbare ?
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4/7 |
13/09/2010 à 10:20 |
J'aime beaucoup
Mis à part les fautes et le texte un peu condenscé, je te dis bravo quand même. Je suis un adapte du théâtre et surtout, je suis un grand fanatique des monologues. Ton idée est très bien interprètée et j'aime beaucoup le profil de l'homme psychopathe/schysophrène qui accuse sa table du meurtre de l'auto-stoppeuse (ou de ce que je crois avoir retenu).
Je me vois beaucoup jouer ce rôle
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P.S: Je ne sais pas si tu vas vouloir, mais moi à mon école, je prends des cours de théâtre et je me demandais si il serait possible de pouvoir utiliser quelques bouts de ton texte pour un éventuel projet. Nous travaillons en ce moment les émotions d'un personnage et ton personnage semble avoir beaucoup d'émotions que je pourrais travailler (la colère, le mépris, l'ironie et quelques autres). Si tu ne veux pas, ce n'est pas plus grave.... Je te le demande avant tout simplement car je ne veux quand même pas voler ton texte.... Je suis quand même plus respectueux que ca
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Merci beaucoup de me répondre et de me donner ta réponse
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5/7 |
26/10/2010 à 11:40 |
elle est marrante ton histoire ^^
J'aime bien le spycopathe qui parle à sa table ;p
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6/7 |
26/10/2010 à 11:51 |
Je trouve le texte trop peu travaillé, et l'histoire en elle-même assez fade - sans parler des fautes d'orthographe...
C'est dommage, l'idée de base aurait pu être bien exploitée je pense, mais là, je n'accroche pas du tout.
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7/7 |
26/10/2010 à 13:28 |
C'est comment dire? Spécial , très spécial
Mais ça a le mérite d'être original et j'aime bien mais s'il n'y avait pas autant de fautes d'orthographe, ça serait quand même mieux.