Victoria. Après 10 ans, je peux le dire. Sans toi, je ne serai surement pas celle que je suis aujourd'hui. Tu fais partie intégrante de ma vie, et plus encore. Tu es ma vie. On pourrais croire à un conte de fées, seulement aujourd'hui, je suis loin. Et tu hantes mes nuits, mes jours. J'ai l'impression de te voir partout, d'entendre ton rire, pourtant si unique, à chaques coins de rues.
Ici, on me dit souvent que je parles peu, que j'ai toujours l'air ailleurs. Mais c'est normal, devrais-je leur répondre, je pense trop à elle. Elle est près de moi, vous ne la voyez pas? Elle me parle, me rassure. Me dis que j'y arriverai, que je me releverais, même sans elle. Elle retient mes larmes quand je sens que je vais exploser. Carresse ma joue quand je me sens trop seule. Me serre la main, très fort quand j'ai peur. Eclate de rire pour me faire sourire. Elle est tout le temps à mes côtés. Sinon, je le sais, je sombrerai.
Je me concentre sur les mots qu'elle prononce pour éviter de tomber. Je la vois, moi. Je l'entends. Dites moi que je suis folle si vous voulez, mais elle est mon seul remède. J'ai le mal de vivre, sans toi à mes côtés, alors je t'imagines. Je crois tellement fort en mon rêve que j'en perds la raison. Mais c'est le seul moyen pour moi d'exister. Je voudrai te serrer dans mes bras. Crier au monde entier combien je t'aime. Crier à en perdre la voix.
Tu l'as souvent dis, on est pareils. Juste deux gamines qui en ont marre de leur vie. Juste deux gamines qui pleurent dans le noir. Et je veux qu'on devienne deux femmes. Heureuses, et fortes. Souriantes, et pétillantes.
Aujourd'hui j'ai mal. Je souffre et ils ne le voient pas. J'ai envie de te revoir. D'éclater en sanglots à ta vue. De poser ma tête sur ton épaule et de te faire sentir le poids de mes larmes. Mais en attendant, je me raccroches à nos souvenirs. A nos chansons. A nos mots, nos habitudes. Au son de ta voix, à ton sourire. Je te vois encore. Comme si c'était hier. Courrir et me sauter dans les bras. Pleurer sur mon épaule. Me prendre la main et sauter dans cette flaque d'eau. Aller voir Julien, juste pour l'embêter. Désolée si mes mots ne sont si beaux que je l'aurait souhaité. Et désolée de ne te dire cela qu'aujourd'hui. Il me fallait le temps de réaliser. Que j'étais bel et bien loin de toi. Que ce n'est pas qu'un mauvais cauchemard. Que c'est bel et bien la vérité. Rien que la vérité. J'aimerai finir par un Je t'aime mais même ces mots ne sont pas assez beaux ni forts pour toi.
Si loin et pourtant ... |
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14/09/2008 à 14:52 |
Faudrait éviter le pavé hein, c'est chaud à lire.
Si loin et pourtant ... |
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14/09/2008 à 14:56 |
WahoU
Si loin et pourtant ... |
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14/09/2008 à 14:56 |
Frosties a écrit :
Faudrait éviter le pavé hein, c'est chaud à lire.
+1.
Si loin et pourtant ... |
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14/09/2008 à 14:57 |
Frosties a écrit :
Faudrait éviter le pavé hein, c'est chaud à lire.
Désolée . Je rectifie ça ..