Lui.

PiouxPioux

Lui.

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31/08/10 à 16:41

Il était la prunelle de mes yeux. Et me voilà maintenant sans; aveugle j'ai pu être, je me découvre bien bête. J'aimerais retrouver ces rêves qui défilaient devant mes yeux, et mes yeux qui faisaient défiler ces rêves. Mais je veux un autre personnage, plus vaillant, moins lâche & bienveillant . J'avais perdu la raison, et maintenant qu'elle revient je retrouve mes soupçons. En réalité, je ne sais pas. Peut-être que l'été m'amènera la joie, peut-être que cette saison est la clé. Mon navire a coulé depuis bien des mois; peut-être des années ?
Respirer nous essouffle. Mais s'y noyer est d'une telle facilité.
Inconditionnelles sont les meilleures choses. Et voilà qu'on ne peut les faire sans redoubler de peur.
Et si le ciel n'était pas bleu. Et si la mer n'était pas bleue. Si le blanc dominait le noir; si... Peut-être qu'avant serait le présent, & maintenant ne serait plus. Arrête, regarde comme tes joues sont sèches. Salées et douces, les voilà après lui. Après elle; après eux. Écoute comme ça va vite, écoute, les notes s'accélèrent; vive est la musique, plus rapide que ton cœur; puisque celle-ci le serre, puisque celui-ci se meurt. Et pourtant tu continues. Tu t'enivres et ne cesses.. Il n'était pas le seul. Il y avait aussi elle. Elle était ta bouteille d'oxygène, elle était la main qui ramassait les morceaux, puis celle qui les recollait de nouveau. Elle était un peu plus que ta complice d'un soir. Elle fut l'amie de quelques jours. Puis le bonheur l'a prit; & toi, tu as souri, car quoi de plus beau que de voir la joie illuminer leurs visages, son visage. Elle a, elle aussi, quitté le berceau des espoirs, fanés et dérisoires. Mais pas toi. Toi, toujours là pour ne plus y croire, mais toujours ici à attendre. Stupides sont tes songes. Tu devrais regarder de plus près. Violente-toi. Si ton regard est vide, c'est que ta tête, elle, est bien trop remplie. Noircie par ce monde, ses effets des plus sombres. Essaie encore. Tu y es presque. Je te vois, je la vois. Tu peux y arriver. Tu y es arrivé, alors pourquoi ne pas le faire une fois de plus. Tends tes bras, plus haut, plus loin. Tire-la, & pousse le reste. Qu'ils aillent se pendre eux et leurs rêves, qu'ils aillent se vendre eux et leurs trêves. Qu'ils aillent au Diable. Qu'ils y aillent à jamais. Ne les suis pas. Rêves, & transcris-les. Rappelle-toi cette nuit, la terre ne soufflait pas, la terre ne souffrait pas, l'horizon n'était plus, les nuages étouffaient l'espace entier; aucun bruit, aucun cri, juste ton cœur qui hurle & s'alarme face à ce monde sans vie. Fais-le vivre. Fais-le. Prends ces crayons et tire un trait; écrase la mine aussi fort que l'assassin pointe son arme & achève sa victime. Écrase tes pensées, écrase tes hantises. Écrase-les avec les mains, avec les pieds; avec tes poings & tes idées. Quand tu l'auras fait, je reviendrai. Seulement quand tu l'auras fait.

Frosties  

Hell0-Kitty.  

Lui.

4/4

03/09/2010 à 22:45

Mlle-fashion a écrit :

On ressent rien mais il y a un style, il y a quelque chose.



Le style de Yoda, peut-être ?
Les phrases sont tournées d'une manière qui ne me plait pas. Enfin c'est mon avis.