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melo22 |
Mal de vivre |
13 |
Ce jour à 13:05 |
J’ai passé des heures entières à rédiger des lignes
A ressasser ma vie à travers tous les signes
D’un langage qui m’est resté digne
Et comme l’encre, le vin produit de ma vigne
La récolte d’un fruit aboli
Un zeste de bonheur qu’on cherche en son nid
Entre le mal de vivre et les cris
Du bout des doigts usés de mes écrits
J’ai récité mes souvenirs
Et de mes yeux torturés par les larmes et les rires
J’ai toujours scruté l’horizon pour y voir au plus loin mon avenir
J’y avais aperçu vos noms comme une promesse à tenir
Et tout devient flou
Tout devient fou
Je suis à bout
A bout de force et sous les coups
Les coups de maux qui me rendent fou
Mais j’ai clos les paupières
A force d’y voir trop souvent ma guerre
Et j’ai trop combler ma mémoire des prières
D’un espoir d’avoir ma place sur terre
Et le temps qui fait de moi une âme de poussière
De jour en jour, ce temps qui s’accélère
Aux coins de mes yeux, me rappelant chaque instant que je suis éphémère
Les sourires larges au milieu des petits cadres dorés
Frimousses d’enfants d’une famille d’Amour où je suis née
Et l’espoir que les plus belles photos sont celles qu’on n’a jamais prises m’avait fait rêvé
L’espoir se tue de jour en jour et s’accroche au passé
Et que me reste-t-il de tous ses mots ?
Mal de vivre imprimé dans ma peau
Douce et fine à la surface de mes veines
Et mon sang qui pleurera sa peine
Un jour, quand je tremblerai un peu trop
En caressant la lame froide du couteau
Et mon esprit qui se déchaîne
Quand ma main distraite et légère joue de moi avec colère et haine
Mon teint blanc révèle mes lignes bleus
Signes de vie fissurant mon corps hideux
Et ce mal de vivre qu’on entretient comme un jeu
Les larmes du remord s’incrustent dans mes yeux
Et ce qu’il reste de ce fragment d’opale
Comme un oubli qui s’installe
Un rayon de soleil sur ma peau pâle
J’ai contemplé jour et nuit vos sourires pour taire le mal
Et l’ébauche d’un rire s’esquisse dans un état de transe
Mais toujours je suis rattrapée par le silence
Un silence inquiétant qui s’impose et m’éloigne de la délivrance
Et plus j’avance, et plus j’y crois que le bonheur est une chance
Que serais-je sans toutes mes errances
Comme un mal de vivre encré dans les habitudes
Mon âme vannées, vidées, titube
Errante dans sa solitude
A supplier un nouveau ciel pour le futur
Et que restera-t-il de mes ratures ?
Comme une photo, l’image d’un instant qu’on se jure
De ne jamais oublier, même à l’usure
Et recommencer ces maigres lectures
D’une richesse inavouable que le temps ne m’en conjure
Mélodie
Mal de vivre |
1/13 |
26/04/2005 à 13:48 |
Punaise (oups excuse moi) chapeau très très bas melo. Vraiment, bravo pour ce poème. J'espère que tu te sens pas si triste que ça.
Mal de vivre |
2/13 |
26/04/2005 à 13:48 |
ca c du spleen
Mal de vivre |
3/13 |
26/04/2005 à 13:49 |
peu pa lir tro lon
Mal de vivre |
4/13 |
26/04/2005 à 13:52 |
fainéante!!
Mal de vivre |
5/13 |
26/04/2005 à 13:57 |
merci bcp!
Mal de vivre |
6/13 |
26/04/2005 à 14:31 |
j'aime bocou bocou, c tré bo!!! mé si je peu me permetre de fèr une critik, je trouve ke certainemen phrase son tro longue , mais sinon, C GENIAL!!!!!!!!!!
Mal de vivre |
7/13 |
26/04/2005 à 17:00 |
dsl g repondu très rapidement tt a lheure. donc je remercie encore tt le monde pour vos commentaires.
Araser :pourquoi "punaise"?
timmy31: du spleen, oui
titania3412 : ben c comme tu veux, personne n'est obligé de lire!
***Miama*** : merci aussi pour le compliment autant que pour la critique constructive
merci à tous
Mal de vivre |
8/13 |
26/04/2005 à 17:57 |
Il est superbe j'ai pas de mots trop beau !!
Continue de ns faire rêver tite miss
Mal de vivre |
9/13 |
26/04/2005 à 18:03 |
eh ben c pour eviter de dire put***, j'avais oublié de mettre "t'est forte" derrière punaise
Mal de vivre |
10/13 |
26/04/2005 à 18:05 |
merci les loustiques! lol
merci c très touchant...
Mal de vivre |
11/13 |
26/04/2005 à 20:31 |
up'
Mal de vivre |
12/13 |
26/04/2005 à 23:43 |
c trè beau
Mal de vivre |
13/13 |
27/04/2005 à 13:05 |
merci bcp mel49