je t'offre le meilleur sans aucune option. |
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18/11/2009 à 19:59 |
Rahhh je vois que y'a des gens qui ne supportent soit pas la différence, ou que ca énerve qu'on puisse être différent...
A vrai dire, je me retrouve dans ton cas, et je n'ai pas vraiment peur de le dire. Il y'a des gens plus matures que d'autres. C'est comme ça, on peut rien y changer. Maintenant, dire qu'on appartient aux gens plus matures ne peut être qualifié de présomptueux... Au contraire. Il est bien plus simple de dire qu'on est comme tout le monde, mais que tout est de la faute des autres.
Pour toi Nox, et ton histoire d'alpha et Beta, je te propose ceci... Et si les conversations ne nous intéressaient pas, tout simplement? Si parler de sortir, de boire, de drogue, de moto, et que sais-je encore ce que les jeunes d'aujourd'hui ont comme préoccupations, ne nous intéressaient pas. Je ne vois pas vraiment l'intérêt de parler pour ne rien dire, ou plutôt pour ne rien en penser... Tu pourrais alors dire, bah change d'amis... Mais il est bien difficile de trouver des gens qui pensent comme toi, de nos jours, comme il est souvent difficile pour un homosexuel de trouver un partenaire, simple question de rareté...
Maintenant pour répondre au sujet, je suis comme ça aussi, mais j'apprend à m'adapter. J'ai des amis qui ne me ressemblent pas spécialement, mais que j'ai appris à apprécier et réciproquement. Ainsi, avec eux, parler de choses qui, de première vue, ne m'intéressent pas, ne me pose plus vraiment de problèmes.
Le véritable problème survient avec les personnes inconnues. Je me sens mal à l'aise, à l'étroit, étouffé par des conversations qui me semblent plus insignifiantes les une que les autres. De ce fait, on est souvent trop gentil, sorte de masque en vérité. Mais masque de fumée, car on voit très bien à travers.
Tu as deux solutions en réalités... Mais choisir prend du temps. Je n'ai pas encore réussi... Tu peux te renforcer, et te suffir à toi-même. L'avantage, c'est que tu n'auras besoin de personnes, et personne n'aura besoin de toi, à part tes vrais amis. L'inconvénient, c'est que personne ne te remarquera, que tu deviendras prétentieux et te croira unique. Tu n'hésiteras pas à remballer les autres, les rabrouer, car tu n'attendras rien des autres. Tu te suffis à toi-même.
L'autre solution consiste à te faire de vrais amis qui te comprendront, de supporter les autres, mais sans essayer de leur ressembler, et ce par les vêtements, intérêts,... Ça ne sera pas facile, mais ça paiera, un jour ou un autre. Tu attendras toujours un retour des gens, que tu n'obtiendras que rarement. Tu continueras à être gentil, et tu le regretteras. Mais c'est ta véritable nature. C'est toi. Tu ne te caches pas, au contraire. Tu te met à découvert. Tu seras violentée, moralement parlée, mais les moments de bonheur que tu vivras seront à la hauteur de tes espérances, car les gens qui s'approcheront de toi sauront à quoi s'attendre.
Maintenant je dis pas qu'il faut faire la lavettes, attendre que ça arrive... faut provoquer les rencontres et en tirer des conclusions.
Je te raconte ces 2 positions parce j'en vis une (enfin j'essaie...), la deuxième. Et mon meilleur ami lui vit par la première. En ce moment, c'est plutôt dur pour lui, donc on en parle beaucoup, ce qui fait que je puisse facilement en parler.
Il m'arrive de passer des heures à discuter avec lui, et ce sont souvent des moments pendant lesquels je me sens vivre pleinement, en accord avec moi-même. Ceci n'implique pas que je n'ai pas d'amis... Je sors 2 fois par semaine, je m'amuse. Mais si j'ai pas envie, j'ai pas envie. J'en ai terminé avec le sentiment d'obligation qui t'assaille, dans l'espoir de rencontrer quelqu'un et de faire bonne impression. Fais ce que toi tu veux et pas ce que les autres veulent. Si j'avais tenu compte des commentaires plus que déplaisant de Nox et "G", je n'aurais sans doutes pas posté ici.
Côté relation, je n'en ai pas encore de véritable non plus. Qq amourettes par ci par là. Mais je pense que ça arrivera, et tu dois le penser aussi. Prends ce qui vient, profites-en, même si ce n'est pas ce que attends véritablement. Et n'oublie pas que personne ne peut t'apprécier si tu ne commences pas à t'apprécier toi-même pour ce que tu es, et pas pour ce que tu n'es pas. Je me conforte moi-même en disant cela... Il est bien plus facile de l'écrire que de l'appliquer, je le conçois bien...
Je ne peux que te souhaiter du courage. Si tu as envie d'en parler, n'hésite pas