La mort approche.

Je pense que tu es loin d'être le premier à penser à penser au suiside, et généralement, on est lâche, alors on se rate la plupart du temps parce qu'on a peur de passer de l'autre côté.

Je ne t'incite pas à le faire, mais c'est pas compliqué d'occuper son esprit avec autre chose.

Fais-toi aider par tes amis, c'est la meilleure splution.

Bon, j'avais donné mon "témoignage" ici mais j'aime pas trop le fait qu'il reste sur le site si tu viens pas répondre ce soir.
Envois moi un MP, j'ai vécu quelque chose de semblable et, si je peux peut être pas t'aider, je peux peut être au moins t'apporter du soutien..

oh dear a écrit :

Anonyme a écrit :

J'arrive à penser à autre chose. Mais dès que je suis seul (depuis que mes frères ont quitté la maison, je le suis tous les soirs), je me mets à trop penser et à angoisser de tout. Et c'est là que le mal s'exprime. Il me prend et fait déconner mon cerveau. Je fais n'importe quoi jusqu'à ce que je me calme, ce qui met toujours un certain temps...
Je suis fou quand je suis seul...



Rassure-moi, j'suis pas la seule à avoir des pratiques onanistes dans ces moments là? O_O
J'sais pas, lis un bouquin, regarde une série, fais tes devoirs, mange des cookies, regarde mom petit poney, y'a pleins de choses à faire dans ces moments là! :



En pleine nuit, le choix devient très limité. Et je crois pas que faire mes devoirs me calment tu vois

Anonyme a écrit :

oh dear a écrit :

Anonyme a écrit :

J'arrive à penser à autre chose. Mais dès que je suis seul (depuis que mes frères ont quitté la maison, je le suis tous les soirs), je me mets à trop penser et à angoisser de tout. Et c'est là que le mal s'exprime. Il me prend et fait déconner mon cerveau. Je fais n'importe quoi jusqu'à ce que je me calme, ce qui met toujours un certain temps...
Je suis fou quand je suis seul...



Rassure-moi, j'suis pas la seule à avoir des pratiques onanistes dans ces moments là? O_O
J'sais pas, lis un bouquin, regarde une série, fais tes devoirs, mange des cookies, regarde mom petit poney, y'a pleins de choses à faire dans ces moments là! :



En pleine nuit, le choix devient très limité. Et je crois pas que faire mes devoirs me calment tu vois



Ouais en gros les gens qui viennent te donner des conseils peuvent se les mettre au cul parce que rien ne te convient ?

J'ai rarement vu un cas comme ça ^^

Si tu penses au suicide, ne t'inquiète pas on l'a tous fait une ou deux fois (enfin je pense) mais ça passe vite, c'est une phase de ta vie ou tu prends réellement conscience de la mort et que tu te rends compte de la futilité de la vie, de son absurdité (effet château de cartes). Maintenant, dans ces moments, rappelle toi que tu as vécu des moments de bonheur, que le malheur est une partie entre deux bonheurs et que plus le malheur est long, plus le bonheur est bon donc sache que peu importe quand, un moment de bonheur t'attend et que si tu veux le vivre, faut juste pas taper sur la veine. Si t'as vraiment envie de te scarifier, fais le haut de ton bras pour pas te tuer non plus ;)

Bah consultes un psy écoute et fais toi soigner, enfin demande des médicaments pour calmer tes pulsions.

C'est pas des adolescents qui vont pouvoir t'aider, à part te conseiller quelques activités pour te changer les idées ( et encore, sur une série de plusieurs idées tout ce que tu trouves à faire, c'est de dire qu'une des idées est mauvaise. Tu veux qu'on t'aide, mais tu fais des remarques négatives sur les commentaires. )

Fleur de sel a écrit :

Déjà, la moindre des choses c'est de saluer tout le monde.

Après, tu veux qu'on te dise quoi ? On a absolument aucune idée d’où ça peut venir, de ce que tu as vécu ect ... Ce que toute personne raisonnable te dirait, c'est de consulter un psychiatre et de te faire aider.

Nous on ne peut rien faire de plus.


Dur.
Bref envoie un Mp je connais ça je pense pouvoir t'aider. Apres je veux pas en parler au monde entier donc si tu veux bien ===> MP

J'ai vécu la même chose il y a trois ans. Pas au point de me blesser ou de penser au suicide mais j'ai déprimé pendant plus d'un mois, sans aucune raison particulière, sans réussir à exprimer un seul truc qui aurait pu me mettre dans cette état. Tout allait bien mais je me sentais mal... Surtout le soir. La journée c'était supportable mais le soir je fondais en larme et peinait à m'endormir, le seul petit réconfort que je trouvais était de regarder un film dans les bras de ma maman sur le canapé... Puis du jour au lendemain c'est parti, sans prévenir.

Garde espoir, si il n'y a rien qui va mal autour de toi il n'y a pas de raison à ce que tu reste dans cet état longtemps, et puis ça serait vraiment une grosse bêtise de ce suicider... Le mieux je pense c'est de parler, même si tu arrive pas à exprimer ton mal. Si ça ce trouve tu l'exprime juste à ta façon. Ou sinon, ce que je fais quand je me sens mal : j'écris, je laisse aller mon imagination, et ça fait du bien... Je te soutiens, et je suis là si tu veux parler ;)

Les pensées ne se contrôlent pas comme ça. Même avec toute la volonté du monde, ne pas penser à quelque chose qui nous obsède, c'est dur. Essayez vous même et vous verrez.

Sinon "Anonyme", j'étais exactement comme toi il y a quelques années. Le suicide, les mutilations, les idées noires, et pourtant, j'avais une belle vie, une bonne situation financière et familiale, j'avais des amies qui étaient sans cesse là pour moi. Et pourtant, au fond de moi, ça ne suffisait pas, ça n'allait pas, je me sentais mal alors je prenais des ciseaux, une lame, un couteau, tout ce que je pouvais trouver et je me déchirais. La mort, bien qu'elle fasse peur, attire, le danger attire, le fait de se retrouver entre la vie et la mort, de faire quelque chose de dangereux, de risquer, d'interdit attire.

Aujourd'hui, je ne pense plus à ça mais mes bras sont toujours abîmés. Pour sortir cette idée noire de mon cerveau, je me suis accrochée à la danse car lorsque je danse, j'oublie tout, je me sens forte et invincible... A la danse donc et à la musique. Essaie de t'accroche à quelque chose. Je te jure que ça fait énormément de bien. Après, bien sur, je sais que rien n'est facile, je sais que c'est le soir, la nuit, lorsque tout le monde dort que l'on est au plus mal et qu'on craque, je le sais, je le vis.

Tu n'es pas seul...