Je me sentais étripé, comme si l'on m'avait bloqué le corps, sentiment d'impuissance pendant un moment où l'envie de se battre est des plus fortes. Et à ce moment, il relacha la prise en lançant son poing contre ma tête. Je ne vacille pas, c'est à peine si je détourne la tête sous le choc. Il enchaine les coups avec une étonnante violence. J'avais été pris au dépourvu, mais quand bien même, il fallait que je me resaisisse. Je recule de deux pas, le sang n'a pas encore coulé, mais ça ne saurait tarder. Je le frappe à trois reprises, lui non plus ne semble pas faiblir. Il me saisit par ma veste et tente de me plaquer la tête contre le mur de brique, reflexe oblige je mets mes mains en avant pour éviter un choc qui m'aurait couté plus que de simples bleus. Il tente de me jeter à terre, mais je tombe sur les genoux, je me relève le plus vite possible. Nous sommes à présent près de la route, les voitures passent sans nous soupçonner, sans faire attention à notre altercation. Il s'avance vers moha, j'utilise mes pieds pour le frapper dans la cuisse, mais en vain ; il avait l'avantage, sur tous les points, plus âgé, plus fort, plus argneux, et surtout il avait frappé le premier. Quand bien même, cela ne suffisait pas à m'arreter, je me suis jeté sur lui aussi brutalement que je le pouvais encore, mais les coups m'avaient affaiblis. A présent c'est lui qui se jette sur moha. Il frappe puis refrappe à la tête, le dernier coup de point fut salvateur, il me mit à genoux. Je voyais le sang sortir de mes narines, plus les quelques autres blessures que je devais avoir au niveau de la figure. Je laissais une marre de sang sur le trottoir, et lui croyait avoir gagné. C'est alors que je me relève, sous l'effet du choc j'avais perdu beaucoup de mes moyens, mais je n'étais pas près à abandonner si facilement. C'est alors que nos regards se sont croisés, juste quelques secondes, sans que l'un de nous deux ne bouge, puis une personne crie, sans doute pour nous empecher de continuer. C'est alors qu'il vint vers moha, j'étais pret à me battre mais il passa juste à coté en me disant de sa voix rauque "ça t'apprendra a jouer ton malin", je me retournais pour le voir s'en aller, comme si de rien était ; l'impression d'avoir laissé la bataille en suspens.
Je revins chez moha, le visage dégoulinant de sang pour que l'on m'accompagne à l'hopital. Diagnostic : multiples fractures du nez, traumatisme cranien léger et mutiples blessures. Encore sous le choc, je revins à la voiture pour que l'on me ramène chez moha, et c'est là que j'entendis mon père me dire ces mots simples mais porteurs d'un mépris impensable "tu n'as même pas réussi à te défendre face à un seul gars ? T'es vraiment décevant A****".
Les mots font plus mals que les coups |
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07/08/2008 à 22:13 |
Les mots font plus mals que les coups |
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07/08/2008 à 22:15 |
En effet, ce sont les mots, surtout de nos proches, qui font le plus mal...
Aparemment vécu d'après ce que tu as pu dire dans les autres topics.
Bien raconté. Presque trop court...
EDIT : il y avait une subtilité hilarante qui m'aurait échappée ?
Les mots font plus mals que les coups |
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07/08/2008 à 22:17 |
"vers moha" c'est une blague ?