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The Fantasy |
Nathanael |
4 |
06/10/09 à 21:03 |
Nathanael, rentre !
Sa mère hurla dans le téléphone, il l'écarta vivement de son oreille et raccrocha dans le même geste, il était seul dans la plénitude des étoiles, son univers et sa vie, comment sa mère pourrait-elle comprendre ? Question permanente d'une simplicité usante, elle ne pouvait pas, elle n'avait rien vécu.
D'après elle, il devait travailler encore et toujours, mais d'après lui, il devait rester sous ce ciel étoilé et son choix fut vite fait, il décida de rester là jusqu'à ce qu'il soit trop frigorifié pour supporter le contact de l'herbe fraîche sous sa nuque, le seul avantage qu'il apportait à ses cheveux trop courts.
Il était vingt-trois heures, si sa mère regardait par la fenêtre et le voyait, il devrait encore supporter la même rengaine éternellement lassante, il voulait qu'on le laisse dans sa paix, la tête dans les étoiles.
Il était minuit quand il se leva, fit quelque mètre et s'alluma une cigarette qu'il fuma trop vite à son goût, comme toutes les autres, mais, au final, il s'en fichait comme du reste.
Sa mère l'attendait, quand il glissa la clef dedans la porte était bloquée, elle ouvra la porte et lui mit sur le dos un certain nombre de choses dont il n'avait pas le souvenir d'avoir fait mais hocha la tête d'un air coupable, en en ayant écouter la moitié et comprit le quart.
Il rentra dans sa chambre, posa son sac, et fit plusieurs tours sur lui-même à la recherche de ses clefs, quand il se rappela qu'il ne les avait plus, il en aurait bien fumé une autre...
Il allait s'ennuyer, comme tout les soirs, il vit son lecteur de DVD mais ne voulait pas voir de film, il s'ennuierait réellement.
Puisqu'il ne lui restait que cela, il penserait.
Ses pensées ressemblait à des brumes, à un marécage, où les souvenirs, un mot merveilleux pour tellement de souffrances, avaient dressés leur camp, et où il ne pouvait leur échapper...
Ceux qu'il aimait avaient disparu le mois précédent, ils étaient allés en soirée en voiture, il n'y avait rien d'anormal à cela sauf que lui en avait eu marre d'être toujours le dernier à être sobre et avait refusé de les accompagner.
Ce jour-là, il entendit un cri dans le salon, ses grands-parents lui demandèrent si ce n'étaient pas eux que l'on voyait aux infos, il ne répondit pas, sortit par la porte, coura dans les escaliers, ouvrit la porte de sa voiture et alla directement au lieu de l'accident qui se trouvait à 10 minutes de route, il lui en fallu 3.
Lorsqu'il arriva, il ne vit qu'un bain de sang avec une carcasse enflammée au milieu, ils étaient tous morts sauf elle, agonisante et pleine de sang, elle était choquée pour le peu de minutes qui lui restait à vivre.
Lorsqu'il la vit, il comprit immédiatement qu'il était le responsable, et regarda ses mains comme si c'était la première fois qu'il les voyait.
Il s'agenouilla et prit sa tête, elle lui jeta un regard tellement chargé de haine et de reproche qu'il eut l'impression de se prendre un uppercut dans la mâchoire, son regard était chargé de peur aussi, elle savait qu'elle allait mourir, que rien ne pourrait la sauver.
Il aurait pu changer tout ça, mais non, il avait été trop égoïste, ils furent transportés dans une ambulance, il lui dit qu'il était désolé, qu'il l'aimait et qu'il était horriblement désolé, sa bouche s'ouvrit, mais aucun son n'en sortit, elle était morte.
Il était rouge de sang, du sang de celle qu'il avait aimé, de celle qu'il aimait et qu'il avait tué de ses propres mains, quand il sortit de l'hôpital, il fonça chez lui, mais n'arriva pas à pleurer, il n'avait que des regrets, et le temps qu'il arrive, il n'avait plus rien, il était vide, tout était de sa faute, il avait disparu et laissé sa place à un vide sans fond.
Le lendemain, il arriva au premier bureau de tabac qu'il put trouver et s'acheta de quoi fumer, ce 1er paquet ne le détendit pas, pas plus que les suivants, mais il éprouvait une sorte de délice masochiste dans le fait que l'odeur lui rappelait les personnes qu'il avait perdu, mais celui-ci lui permettait de tenir, car même le vide a des souvenirs, et n'est pas sur de l'apprécier.
Il passait ses journées à remuer ses souvenirs, il n'existait plus qu'à travers eux, qu'à travers la mort de ceux qu'il avait aimé.
Des sourires et des rires ? Oui, il en produisait à l'usine, les autres y croyaient, il s'était même trouvé une petite amie, et malgré tout ce qu'elle croire,faire ou dire, il ne ferait jamais rien de plus que l'embrasser, il pensait toujours à elle et ses seules moments de répits étaient ceux qu'il partageait avec les étoiles, il n'avait jamais cru que le plaisir charnel puisse changer quoi que ce soit et ne croyait pas aux miracles de l'endorphine, un argument qu'il avait déjà entendu trop de fois, comme le reste.
Personne ne restait avec lui quand il se perdait dans les étoiles, c'était l'un des rares endroits où il pouvait être seul et il avait toujours apprécié la solitude.
Les autres savaient ce qu'il n'avait pas fait mais ne comprenaient pas, ils pensaient qu'il était passé à autre chose, que ce n'était pas de sa faute et qu'il n'y pensait plus, ils pensaient que ses sourires étaient sincères, qu'il les considérait comme ses amis, qu'il était heureux, mais ils se trompaient tellement, comment cela pouvait-il être possible ?
Comment pourrait-il oublié ou aller mieux ? Il avait le sang de ses amis et de son amour perdu sur les mains et il devrait être heureux et sourire ?!
C'était tellement impossible...
Lorsqu'il se glissa dans son lit cette nuit-là, il se posa la même question que les 30 nuits précédentes, qu'avait-elle voulut dire, qu'aurait dut être ses derniers mots, et ses yeux, ses yeux si chargés de haine, le poursuivait partout...
Il était loin d'être heureux ou d'avoir trouvée la réponse quand il s'endormit deux heures plus tard, il était 4h.
Nathanael |
1/4 |
06/10/2009 à 21:13 |
Bon bah y'a plein de mauvaises formulations, de fautes de conjugaison, etc. C'est aussi trop rapide, même le flashback. C'est dommage puisque l'idée était pas mauvaise, mais mal développée.
Je n'aime pas.
Nathanael |
2/4 |
06/10/2009 à 22:17 |
Malgré le fait que l'histoire soit interessante, quelques petites tournures de phrases me font tiquer =s
Il faudrait juste essayer de revoir la structure syntaxique et bien conjuguer tes verbes.
Sinon, j'aime beaucoup l'histoire.
Nathanael |
3/4 |
06/10/2009 à 22:19 |
J'aime pas ce prenom.
Nathanael |
4/4 |
06/10/2009 à 22:23 |
Ouaip, j'ai écrit ce texte y'a 6 mois, ou quelque chose comme ca, je l'avais jamais relut, je ne supporte jamais la relecture d'un de mes textes, ca me donne l'impression qu'il faudrait tout réecrire, même si des fois ca serait mieux. ^^'
Donc, j'vais faire un effort pour cette fois, on verra c'que ca donne.