Moins de 18 ans
18 ans ou plus
Samoth | Névrose nocturne | 2 | Ce jour à 18:53 |
Souvent dans la montagne, lorsque le jour s’achève
Le voile de la nuit recouvrant les bois sombres
Mes pas me portent, doucement, comme en rêve
Au sommet de ces monts, voir la tombée des ombres
Tandis que la neige colore d’un blanc manteau
Paysages funèbres et vallées silencieuses
J’élève mes bras nus vers le ciel en lambeaux
Splendide réceptacle des pensées malheureuses
Le vent baigne ma tête, couverte de fraîcheur
Apportant avec lui la senteur des pins
L’air pur et son contact, dépourvu de rancœur
Rafraîchi doucement la sécheresse du chagrin
Plein de mélancolie, mon regard se dirige
Vers d’anciennes forêts, à l’atmosphère paisible
Sur de petites maisons, plantées comme des tiges
Où s’endort sereinement l’habitant impassible
Seul, dans cet endroit oublié par les hommes
Mes cris s’entremêlent avec ceux des loups
Et les flocons, agités par une danse monotone
Viennent garnir de blancheur, la fourrure de mon cou
Là-bas, loin dans la plaine le soleil disparaît
Teintant le ciel blanc de ses derniers rayons
Et l’astre de la nuit, lentement apparaît
Hécate, ronde et belle, spectatrice des éons
Alors en moi soudain retentit un appel
Et un long hurlement s’élève dans les cieux
Comme un son mélodieux résonne à mes oreilles
Mes griffes se reflètent dans le noir de mes yeux
Ainsi je m’élance, courant dans les sous-bois
Ouvrant grand une gueule pleine de dents acérés
Les muscles de mes pattes saillent sous mon lourd poids
Sous la protection de la Dame Argentée
Voilà, voilà petit poème sans prétentions.
Névrose nocturne | 1/2 | 23/10/2009 à 21:49 |
Névrose nocturne | 2/2 | 23/10/2009 à 22:59 |