Que suis-je donc, ma douce, pour mériter tant d'amour, tant de tendresse qui me font pleurer de n'être que trop heureuse ? Mon sein ne saurait supporter plus longtemps ce secret du monde. Le parfum d'une aubépine, le bourdonnement d'une abeille, la vue d'un vermisseau, une seule goutte de pluie sur mon front, l'haleine chaude d'un rai de soleil sur mon épaule, la moindre pensée qu'il puisse exister mille autres merveilles sur cette terre, suffiraient à ma perte. Car il n'est rien que cette nature porte en son sein qui ne me fasse me confondre en sanglots.
Ne dit-on pas que la beauté est faite pour être admirée ? Et mes yeux, pour mon plus grand bonheur et pour mon plus grand malheur, ne savent que trop le faire. Oui, mes yeux sont plus grands que mon cœur. Le cœur n'a pas d'entendement, il se croit assez généreux et fort pour aimer la terre entière, mais il s'emballe à la vue de la dernière des poussières que la lumière divine consent à animer, à rendre chose parmi les choses, pour un instant seulement.
Si je meurs, mon amie, c'est de vous trop aimer.
Si je vis, c'est de ne vouloir mourir sans vous connaître.
Que la mort est douce alors, même pour la dernière des poussières.
Petite nevrose personelle. |
1/5 |
28/07/2009 à 21:26 |
C'est pas trop mal écrit, mais l'idée me tente pas du tout.
Petite nevrose personelle. |
2/5 |
28/07/2009 à 21:27 |
Comme jdis ces ma petite nevrose chéri
Petite nevrose personelle. |
3/5 |
28/07/2009 à 21:36 |
Ca fait bizarre de te voir écrire "le parfum d'une aubépine"
C'est plutot pas mal.
Petite nevrose personelle. |
4/5 |
28/07/2009 à 21:38 |
Peut-être bien mais je n'aime pas du tout. Dsl.
Petite nevrose personelle. |
5/5 |
03/08/2009 à 14:10 |
ça déchire