«blottie dans la peine ombre,» Juste que le mot, c'est «pénombre»^^.
«J'écoute la pluie geindre, dans les ruelles sombres,» Le e est compté prosodiquement à l'hémistiche ;)
«-parcourent»
«-sourd» La rime est un peu irrégulière, et manque un peu de sens, mais rien de grave.
«Une brume apaisante, m'enlace doucement,» idem, le e à l'hémistiche est compté.
«un pensement» ça s'écrit «pansement»
«Au rythme des nuages, défilant sous la lune,» idem, le e à l'hémistiche
(et pareil au vers suivant)
«La source de mes ennuis, oh jamais ne tarit.» Le vers sonne mal, le e de «source» doit être compté avant la consonne, et le «oh» a un air de remplissage.
«Derrière mes cantilènes, j'imagine tes bras,» Il faut compter les e de «derrière» et «cantilènes»
, et la virgule à la fin du vers casse le rythme inutilement, je trouve.
«-rue»
«-déchu» La rime est pauvre, elle gagnerait à rimer sur tout le son «-ru» ou «-chu»
«S'étend tendrement le premier rayon du jour,» Il est d'usage de ne pas laisser de déterminant à l'hémistiche, encore moins se finissant par un e ;)
«Et l'oiseau solitaire est rejoint de jeunes merles,» Il faut compter le e dans «jeunes merles»
«Ton âpreté laiss
e place [...]» Encore le e
«Je me sens renaître de mes cendre ardentes,» Il est d'usage de e pas laisser à l'hémistiche un e devant consonne
Sinon, très joli, tu quittes les clichés banals et l'effort est très louable