Un artiste qui rencontrerait une de ses oeuvres...Voila le topo, plus ou moins. Après est ce que "techniquement" c'est pas trop merdique...Est ce que ca vaut le coup d'être lu ou est ce que ca pique les yeux?
Destin ? Magie ? Ou bien hasard ? Aujourd'hui, je ne sais que croire. Les événements se déroulent, échappants a ma compréhension. Je les subis, en quelque sorte. Je m'y fais d'ailleurs... Ai-je le choix?
Je suis quelqu'un de taciturne, de secret. Peu de choses émanent de moi. Mis a part par la voie des arts. Je ne pleure jamais, j'écris. Je ne m'enerve pas, je chante. et, bien plus important que tout sur terre a mes yeux : Je dessine. J'esquisse, je croque. Le dessin me tient lieu de rêve, d'éxutoire et de confident.
Je suis bien sûr inapte a juger de la qualité de mes oeuvres, mais la seule chose que je puis affirmer, c'est qu'elles sont a base de ressentis, d'émotions. Si vous voulez plonger en moi, examinez mes coups de crayons. Plusieurs fois mes portraits ont touchés des gens. Que peut éspérer d'autre un artiste..? J'ai fait ressentir. C'est quelque chose de fort. Moi, mon oeuvre (Qui au final ne faisons qu'un) nous sommes immiscés dans la partie la plus intime, la plus primitive de quelqu'un et y avons laissé notre empreinte.
[b]Parmis ces portraits qui font ma fierté personnelle, de mémoire je pourrais citer "La jeune fille"; "L'ouvrier" ou encore "Le sale gosse". Ceux la sont considérés en quelque sorte comme mes plus belles réussites, et ainsi ont marqué mon entourage.
Pourtant, j'ai produit bien plus fort. J'ai bien plus donné mon âme d'en d'autres portraits...Mais ils n'ont touchés personne. Parce que personne ne les a jamais vu.
Il s'agit d'une série de portraits, les Violaine. Violaine est toujours sortie de mon imagination tout naturellement. Violaine, c'est l'évidence. Je ne l'ai pas tant crée que couchée sur papier. J'ai souvent pensé qu'ell avait toujours été la ou presque, et que lorsque me prennait le besoin de la dessiner... c'était un peu a sa demande.
Je me rapelle la première fois ou je l'ai faite apparaitre sur papier. J'avais quatorze ans. J'étais malheureux, en dépréssion déjà. Seul, coincé entre les quatre murs de ma chambre, ma basse et quelques feuilles de papier, je tentais de tuer mes démons.
J'errais entre mon lit, ou je m'asseyai pour jouer, et mon burau ou pendant dix minutes je grattais le papier, avant de le froisser et de le jeter, frustré de ne pouvoir exterioriser comme je le souhaitais.
J'étais la, accoudé sur le bois sale de mon bureau, essayant de ne plus penser pour attenuer cette sensation de douleur qui, en trop plein dans mon coeur, manquant de place, tentait vainement de s'échapper. Puis, sans que saches réellement pourquoi, j'attrapais une feuille et commencais a faire un croquis. Pas une fois je ne me repris ou bien effacais quoique ce soit. Au fur et a mesure que les traits apparaissaient, leurs suites se dessinaient en moi.
L'ébauche fut finie sans que j'aie le temps de réaliser. Qu'était-ce? Je ne savais pas.
Alors je pris du recul sur cette esquisse. Quelqu'un. Assis par terre. Jambes légérement pliées. Quelque peu écartées aussi. les avant bras reposent sur les genoux. Les mains, ballantes, sont nouées. La prise de vue est de trois quart, légérement en contre plongée. Le visage est petit, ovale. Il est tournée et semble vous regarder.
Intuitivement, je sus qu'il s'agissait d'une femme. Je fermais les yeux, tentant d'imaginer ses traits. Ce fut peine perdue. Pourtant, en moi subsistait ce besoin de dessiner. Alors,je rouvris les yeux, et apposais la mine de mon crayon sur la feuille. De longues minutes, je me tu, recherchant l'apaisement. J'avais même réussi a faire taire mes pensées. Et le flux reprit.
C'est dans la demi-heure qui suivit que les traits de Violaine furent fixés, pour rester immuables. Je me souviens encore de la scéne. Cette fois ci, pas de précipitation. Mon esprit cotonneux dictait a mes mains avec volupté, sur un rythme d'une lenteur qui, en d'autres circonstances m'aurait semblé infini.
Violaine, c'est l'impertinence...Mais en tellement plus délicat. Un visage ovale, long et fin, comportant très peu de reliefs. Un visage blanc, aussi. Non pas pâle, mais réellement blanc. Ce blanc tellement peu naturel est encore un peu plus accentué grâce a ses cheuveux. Longs, d'un noir bleuté réchauffé de reflets mauves, ils encadrent son visage, se mouvant a chacun de ses gestes. Elle est peu maquillée, mais uniquement de noir. Que ce soit pour ses yeux ou ses lèvres. Mais pourtant vous savez, elle n'est pas macabre, Violaine. Tout cela elle le porte avec une élégance qui lui est propre, une élégance éclaboussée de désinvolture. Un regard tel que le sien, provocateur et pétillant ne peut appartenir a quelqu'un d'uniquement sombre. Je me la représentais tellement vivante, dégageant tant d'énérgie. Je dis bien "représentais", car le dessin ne mettait pas en valeur son visage, la prise de vue étant quelque peu lointaine.
Je l'observais, plutot perplexe, de longues minutes. Mon travail me plaisait, ce qui était assez rare.[/b]
Nouvelle, gros début...La peine de continuer? |
1/6 |
23/02/2008 à 13:50 |
J'aime beaucoup.
Décidément, je trouve que tu écris vraiment très bien. Je me suis juste un peu perdue vers la fin.. mais sinon j'aime beaucoup ! Surtout que le dessin est une chose qui me passionne vraiment depuis très longtemps. Ca me plaît.
Moi je suis pour que tu continues.
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2/6 |
23/02/2008 à 13:59 |
Y'a juste quelques passages qui sont pas mal.
Mais je trouve que c'est trop brouillon encore.
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3/6 |
23/02/2008 à 14:25 |
Oui, tu peux continuer, ça peut être très interessant ! Franchement, je suis déjà subjuguée par le début ! Bizz !
Nouvelle, gros début...La peine de continuer? |
4/6 |
23/02/2008 à 14:48 |
C'est du déjà vu.. pas fort original
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5/6 |
23/02/2008 à 15:41 |
Moi je trouve ça original.
Il y en a à qui ça plaît, d'autres à qui ça ne plaît pas.
Bonne continuation en tout cas.
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6/6 |
23/02/2008 à 16:03 |
Encore un peu brouillon, à peaufiner, à corriger. Mais le fond est là, la manière aussi, et j'aime beaucoup comment tu manies les mots, même si le sujet est catalogué comme déjà exploité. Ta Violaine, on la voit. Du moins, je l'ai imaginé. Et cette âme d'artiste que tu dépeins, que tu décris, c'est limite si elle ne te colle pas déjà à la peau à l'extérieur, ce qui rend le tout plus fort, plus vrai. Je ne compte pas t'envoyer mille bouquets, mais non sincèrement cette ébauche m'a bien touché.
Je pense que tu peux aisément envisager une suite. Reste à savoir comment tu la tourneras.
Au plaisir de te relire,
Am Stram Gram.