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Platounu |
Nouvelles |
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18/03/09 à 17:41 |
Bonjour à tous !
C'est très drôle parce que j'était en train de repenser à un jeu. Le truc était d'écrire une histoire courte avec des mots tirés au hasard. Voilà la première et si ça plait, je mettrai peut-être les autres
Ecran/continent/étoiles/nettoyage/fauteuil/griffes.
Tifauve se leva après une longue journée, perchée sur un arbre, attendant qu’une proie se glisse en dessous de lui, dans laquelle il aurait plongé ses griffes afin de s’offrir son repas journalier.
Il sauta du haut de son chêne et pris la direction de la rivière, tout en songeant à l’échec de cette mission de chasse.
Le vieux matou ne s’affligea pourtant pas plus que ça, car il savait que s’il n’avait rien fait de bien aujourd’hui, c’était que les Etoiles en avait décidé ainsi.
Le vieux matou regrettait le temps où il habitait chez les humains. Il regrettait le temps où il pouvait roupiller toute la journée dans un fauteuil, bien au chaud, sans que personne ne le lui reproche. Maintenant, sortir de son abri était une question de survie.
Il arriva enfin à la rivière, qu’il longea pendant une centaine de mètre avant d’atteindre son refuge. C’était un ancien terrier de blaireau, qu’il avait tapissé de ces «oreilles de souris», si douces qu’elles donnaient à Tifauve l’impression de dormir dans un véritable lit. Malheureusement, ce petit nid douillet était «pollué» par des cadavres de souris, des feuilles mortes, et empli de l’odeur désagréable de ses excréments, qui bouchaient un des couloirs du terrier. Le chat se lamentait… Jadis, ses maîtres auraient nettoyé tout ça… Aujourd’hui, il devait le faire lui même et il n’en avait pas très envie… Il préférait encore changer d’habitation, plutôt que se rabaisser à faire le nettoyage lui-même ! Il essaya de trouver un espace de son terrier qui n’était pas sali et s’y allongea. Après tout, une journée de jeun, ce n’était pas la fin du monde ! Il finit par s’endormir en rêvant de feu sa femelle.
Le lendemain matin, il était si faible qu’il n’arrivait presque plus à se lever. Après d’énormes efforts, il parvint tout de même à se, hisser au dehors, devant l’immense écran bleu, qui surplombait les arbres.
Soudain, quelque chose attira son attention. Il sentait une odeur très désagréable et percevait le bruit de déplacements, entres les plantes aquatiques. Alors qu’il s’en approchait pour voir de quoi il s’agissait, quatre rats, si gros qu’ils ne pouvaient venir que d’un autre continent, sortirent d’entre les fougères. Le vieux mâle n’était plus assez fort pour défendre son territoire et pris la fuite à travers les arbres. Malheureusement pour lui, les rats le suivaient, comprenant qu’ils étaient plus forts. Tifauve courut le plus vite qu’il put pour leur échapper. Mais dans sa hâte, il en oublia de s’orienter et sa course le mena devant… La rivière grise, où de gros monstres effrayants ne cessaient d’y passer. Le vieux chat devait choisir : les rats, ou les monstres. Dans son désespoir, il choisit cette deuxième option.
Avant même d’avoir pu dépasser la première moitié de la rivière, délimitée par une ligne blanche, il se fit écraser par une de ces bêtes, qui déboulaient en tous sens.
Bon... Ceux qui ont lus "La Guerre des Clans" verront que c'est "un peu" pompé ^^ mais bon...
Voilà, j'éspère que ça a plu. Bonne lecture !
Nouvelles |
1/19 |
18/03/2009 à 17:41 |
Pas compris le but du jeu.
Nouvelles |
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18/03/2009 à 17:43 |
Il n'y a pas de but. C'est juste histoire d'écrire un truc. Après, si tu le fait à plusieurs, ont peut voter laquelle est la meilleure...
Bref, pour ceux qui ne jouent que pour la gagne, c'est pas ici...
Nouvelles |
3/19 |
01/06/2009 à 21:11 |
Eih ! C'est honteux, on a pas assez parlé ici, pour une fois que je mets un sujet !!!
Et ceux qui diront "remontage de topic !!!" je leur dit "******"
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4/19 |
02/06/2009 à 20:19 |
Onikarou ayant collé un 9mm sur ma tempe, je me vois dans l’obligation de déposer un texte sur ce topic. Faites-moi plaisir, évitez de le lire !
Mots qu’un ami m’a aimablement donnés : panard, roussin, dégrever, matabiche, lézard (c’est sympa !).
Le temps était doux en ce calme matin de juin, la truffe au vent, je humais la douce brise porteuse de multiples fragrances, espérant distinguer entre mille, le doux parfum d’une souris.
A contrevent, je perçu un mouvement. Las, ce n’était qu’un lézard ! Continuant ma flânerie je perçu soudain l’effluve escomptée, je m’avançai sur la pointe des coussinets prêt à bondir sur ma proie quand soudain, un roussin s’interposa ! (Toutes ces souris qui bossent dans l’industrie du cinéma, ce n’est plus du jeu ! Elles ont les moyens de payer des matabiches aux forces l’ordre !) Je pris bredouille le chemin de la maison.
Je me faisais une joie de retrouver ma gamelle remplie de Royal Matou® quand je vis avec effroi que quelque matou de bas étage avait osé dégrever entièrement ma maigre pitance ! Ecœuré, je parti séance tenante me plaindre auprès de mon petit zhumain Ludwig. Je le trouvai endormi, un panard dépassant des couvertures ! Je ne fis ni une ni deux, je mordis allègrement dans son gros orteil et pris la fuite promptement !
Je n’aurais peut-être pas à manger rapidement, mais je me sentais d’humeur joyeuse !
Grosse lèche,
Alf
Je peux éventuellement proposer quelques mots au prochain qui se prendra le 9mm sur la tempe :
Licorne, basilic, chêne, étoile, chat.
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5/19 |
07/06/2009 à 09:59 |
Licorne, basilic, chêne, étoile, chat. OK !!!
Une jeune femme se promenait dans une forêt, vers 14 heures. Il faisait chaud et le soleil était à son zénith. Cette chaleur insupportable la fatiga prématurément, et elle s'assit sous un grand chêne. Elle était à l'ombre et à son aise. Un chat sauvage étant venu miauler à proximité de la belle dame, elle fut bercée par les doux cris du félin et s'endormit presque aussitôt. Alors elle rêva, et son rêve fut magnifique.
Elle était là, preque nue dans une légère tunique blanche. Une licorne l'accompagnait. On aurait dit deux déesses de pureté. Elles allaient, ensembles, sous un ciel étoilé. Les deux compagnes erraient sans but. Les étoiles semblaient comme apeurées par leur passage. Bizarre réaction de la part de simples figurantes !!
L'humaine commençait à ressentir un lien fort entre elle et la licorne. Mais elle n'avait pas le temps de penser à l'amour qui les unissait, un basilic (voir Harry Potter) surgit et tua les deux dulcinées... Et la vraie rêveuse, celle sous le chêne, endormie, ne se réveilla point : la naïve voyageuse onirique venait de découvrir qu'il valait mieux rester dans le sommeil, dans ce monde pleins d'homophobes... Son rêve lui avait fait découvrir l'homophobie.
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6/19 |
07/06/2009 à 10:04 |
pour le suivant, je propose (mots tirés au hasard in the dico) :
-cible
-tatou
-couillon
-apprenti
-critère
BONNE CHANCE !!!!
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7/19 |
07/06/2009 à 21:10 |
Héhé... Ca marche le 9mm x)
Et vive la CGP !!! ^^
Si personne ne reposte après moi, je referais ta séléction, mon cher Hanbusa =)
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8/19 |
09/06/2009 à 19:22 |
Je tiens ma promesse, Hanbusa ! x)
Cible/tatou/couillon/apprenti/critère.
Ce matin là, il tombait des cordes sur la jungle mexicaine. Je grognai… La pluie risquait de mouiller la poudre et de m’empêcher de continuer la chasse au tatou, que j’avais commencé quelques heures auparavant. D’ailleurs, cette journée avait été médiocre. Non seulement les animaux restaient dans leur terrier à cause des précipitations, mais je devais supporter mon insupportable apprenti, un glandu de première… Le fusil à la main, j’arpentai donc les sentiers forestiers, et ne cessai de pester contre le néophyte qui faisait trop de bruit. J’aurais pu entendre un frémissement de moustache à deux cents mètres de distance si cette imbécile n’écrasait pas toutes les branches qu’il rencontrait. De toutes façons, j’étais sur le point de me débarrasser de ce boulet : il approchait de l’examen final pour devenir chasseur de tatous et vu son habileté, il serait obligatoirement recalé. Mes critères étaient très stricts et il n’en respectait aucun. Soudain, je vis, au milieu des branches, l’animal recherché, à une trentaine de mètres. Il était un miracle qu’il ne nous ait pas repéré. Je me baissai et fit un signe au bleu qui m’imita. Je pointai mon fusil sur ma cible… J’allais tirer quand mon élève éternua violement. Le fourmilier s’enfuit quand je le ratai de quelques centimètres. Je me retournai vers le jeune idiot. « Couillon ! Crétin des Alpes ! Abrutit ! Tu m’a fait louper ma bête ! » lui beuglai-je au visage. Il sourit comme si ceci eut été comique. « Ah ! Tu veux rire, imbécile ? Et bien voilà pour toi ! » Il me restait une balle dans mon chargeur. Lui n’ayant pas les réflexes des tatous, il se prit le morceau de plomb en plein dans la poitrine. Le sang gicla sur les feuilles vertes et mouillées et il s’écroula à la renverse dans l’humus. Je mis mon fusil sur l’épaule. Si quelqu’un me demandait ce qu’il était advenu de lui, je dirais qu’il était parti au milieu de la nuit et avait du se perdre et être tué par un boa ou agressé par un jaguar. Personne n’irait chercher dans la forêt et dans deux semaines, les fourmis auraient dévoré son corps. Je m’écartait de cet endroit, en quête d’un autre animal, la journée n’était pas terminée…
Voili voilou... Quelle heureuse fin x)
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9/19 |
09/06/2009 à 19:30 |
Je vais remmettre une autre que j'ai déjà faite, et mets au défi Alfy d'y répondre =)
Joker/perroquet/voyage/philosophe/bougie/pantin.
Shunkan gisait sur son lit de feuillages. Il savait que son heure arrivait. Son voyage dans l’île de Hing-Hô lui serait fatal. La faible lueur de sa bougie éclairait le bec de Iko, son perroquet. Celui-ci ne cessait de piailler, comme s’il tentait de délivrer un message. Personne ne viendrait aider le vieil homme. Il avait refusé d’être un pantin des dieux, comme les autres, il en subirait les conséquences. Mais de toute façon, il mourrait en paix. Comme il disait souvent, la mort fait partie du cycle de la vie. C’était jadis un Sage, respecté des autres. Mais en tant que philosophe, il refusait de croire que des dieux envoyaient des embûches pour éprouver les humains sur Terre. La vie était ainsi, un point c’est tout. Et comme il avait renié les Dieux, ses proches l’avaient renié. Et comme il était renié, il s’était exilé sur cette île où il allait mourir, en liberté. Il attrapa son jeu de carte avec lequel il faisait des réussites, parfois. Il étala toutes les cartes. Soudain, il fut pris d’une violente nausée. Se retenant de vomir, il attrapa une carte au hasard… Il suait, il souffrait. Il observa sa carte : un Joker… Il ne put stopper ses nausées et déversa son dernier repas sur le sol… Un Joker, songeait-il… Mais qui viendrait sauver ce vieil homme ?
Iko s’arrêta alors de crier, comme pour respecter la mort de cet pauvre âme torturée par la solitude et la maladie…
Voilà, à toi de jouer x)
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10/19 |
09/06/2009 à 20:30 |
Je suis une goule.
N’ayez pas peur. Je suis repue, je n’en veux plus des larmes, du sang, de la chair écarlate.
J’ai effectué un long voyage, à bord d’un magnifique voilier. Le soir venu, adossée au perroquet, j’observais les marins se mouvant à la lueur des bougies. Je choisissais méticuleusement ma victime, de préférence un petit mousse bien tendre. Le repas choisi, je le suivais jusqu'à un lieu propice à la dégustation. Fondant sur la proie, je ne laissais qu’un pantin désarticulé. Tchao !
Une nuit, la chair fraîche commençant à se faire rare, je partis visiter la cabine du capitaine. Il était là, le vieil homme, ancien boucanier devenu philosophe au crépuscule de son existence. Les cheveux blancs, un visage raviné et décrépi mettant en évidences des yeux pétillants d’intelligence et de sagesse.
Vous devez savoir, à ce moment du récit, que nous les goules, prenons les principales caractéristiques de la personne que nous consommons et les gardons jusqu’au festin suivant.
Je l’ai mangé, il était végétarien !
Je n’ai malheureusement pas droit à un joker. Je viens humblement vers vous. Sans le sang de mes victimes, j’ai une carence en fer.
S’il vous plait, vous n’auriez pas des épinards ?
Nouvelles |
11/19 |
09/06/2009 à 20:38 |
Je propose :
Baleine, intrus, sacrum, sacripant, laps, câlin.
Nouvelles |
12/19 |
10/06/2009 à 12:50 |
Excellent, Alfy
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13/19 |
10/06/2009 à 15:39 |
C'est pour moi ??
J'Y VAIS !!!
Baleine, intrus, sacrum, sacripant, laps, câlin.
Je sortais, ce matin-là, tôt, alors que la rosée n'avait pas disparu. Mon jardin était glissant : la pluie de la nuit avait été diluvienne. "Ma piscine doit être remplie de cette eau pas très saine", pensais-je. J'entendais la mer, près de ma maison. La pluie l'avait fait monter près de ma piscine !! Je me suis dit qu'il y allait avoir des crabes dans ma jacousie... Vous pouvez donc imaginer aisément quelle fut ma surprise lorsque je découvris une baleine au fond de l'eau !! L'intrus avait dû venir jusque-là à cause de la saucée de la nuit...
Je me penchai au-dessus de l'eau pour examiner le cétacé et je dérapai sur le rebord mouillé de la piscine. Je tombai sur la baleine dans une mauvaise position : je me cassai le sacrum. La baleine changea étrangement d'attitude : elle m'étreint doucement, comme pour panser ma plaie. Ce câlin me procurait un plaisir étrange...
"Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimon !!!!!", me cria mon père. Il m'exhortait à me réveiller... ! Ce rêve, qui m'avait pourtant paru si long, j'imagine qu'il n'avait duré qu'un laps de temps...
"Sacripant !!!", crai-je à l'adresse de mon père.
Il me colla une belle baffe. Après tout, je l'avais bien mérité.
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14/19 |
11/06/2009 à 12:41 |
J'aime les délires avec les baleines x) Mais là, c'est vraiment du gros délire !
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15/19 |
11/06/2009 à 15:48 |
5 mots : individualisme
capelet
thermos
oremus
réchaud
!!!! BONNE CHANCE !!!!!!!
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16/19 |
12/06/2009 à 20:20 |
Je pense pouvoir les surmonter x)
Ce matin, en me réveillant, j'avais cette étrange sensation que ressentent les gens lorsque ils sont gênés en repensant à des évènements passés. Je repensais à cette fois-là, ou pendant la messe, plus précisément à l'orémus, j'avais osé crier à ma mère de me rendre mon portable. Toute l'église s'est retournée. J'avais même l'impression que Jésus me réprimandait. Ou encore cette fois-ci, alors que j'étais à la ferme, mon oncle qui possédait un magnifique cheval très malade, m'avait autorisé à m'occuper de celui-ci. J'essayais de le faire manger mais il gardait les yeux grands ouverts sans bouger. Je n'ai pas eu peur de lui flanquer un bon coup de pied. Je me souviens encore du coup de sabot que j'ai reçu : j'avais touché à son capelet...je me souviens aussi de cette mémorable correction que j'ai reçu ce soir-là. Je me souviens de tant de choses...même d'une fois, où dans mon individualisme, j'étais allé jusqu'a frapper mon meilleur ami pour qu'il lâche mon stylo ! En repensant à toutes ces erreurs stupides, je viens de me rendre compte que j'ai mis mon thermos sur un réchaud, et qu'il est en train de devenir brûlant, et je ne compte pas gaspiller du pétrole pour faire chauffer quelque chose de chaud...j'aurais encore une faute à ressasser dans l'avenir.
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17/19 |
12/06/2009 à 20:23 |
Pour le prochain texte, voici les 5 mots piochés au hasard de mon dictionnaire :
mortuaire
ringarder
chaudeau
authentifier
édicter
x)
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18/19 |
13/06/2009 à 11:08 |
Pas mal, mon cher, pas mal
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19/19 |
16/06/2009 à 18:51 |
OLOL. Si on pouvait mettre un lien Imageshack j'aurais mis un ROFLCOPTER. Busay je balance les mots et personne n'ose le faire
!