Bon, j'ai un peu bossé la deuxième strophe qui me dérangeait quand même encore. Donc voilà la nouvelle version, j'ose éspérer qu'elle est mieux que la précédente
Bref, vous êtes les seuls juges !
Ô, mystérieuse dague à l’éclat irréel,
Occulte baguette, curieux sceptre onirique;
Cuillère ! tu sembles à ma vue un autel
Transportant les saveurs comme autant de reliques.
Mais gare à l'hérétique osant le sacrilège
D'engloutir à mains nues sa pâtisserie - blasphème !
(je crois que le "e" central de patisserie est muet)
Il s'expose aux foudres d'un curieux sortilège;
Et sa bouche, et ses doigts, seront couverts de crème !
Tu as, chimère d’airain à l'allure grave,
L'art des paradoxes; ton visage concave
Nous apparaît de dos comme un crâne convexe,
Et la plèbe aveugle te crois futile couvert,
Quand les yeux clairvoyants te savent, Ô, cuillère,
L'impossible mariage alliant simple et complexe.
Ou bien:
Mais gare à l'hérétique osant le sacrilège
D'engloutir à mains nues sa douce pâtisserie.
Il s'expose aux foudres d'un curieux sortilège;
La crème sur ses doigts punira son mépris !
Bref, là je vois vraiment pas, je coince. J'ai juste besoin de vos avis
Merci beaucoup d'avance !