Salut tout le monde, voici une nouvelle (a chute ... ) que j'ai écrit il y a un petit moment, et j'aimerais que vous me disiez ce que vous en penser.
Je peux comprendre que vous n'ayez pas envie de tout lire, mais je vous y invite quand même, bonne lecture !
Une odeur de femme
Ce fut l’arôme de son tabac, qui, tout d’abord, l’intrigua.
Un arôme si particulier, si délicat mais si puissant…Il surpassait de par son odeur, sa saveur toutes les cigarettes, tous les cigares, toutes les pipes, bref, tous les tabacs. Ce fut d'ailleurs la seule chose qui la surpris de la soirée.
Elle s’était rendue sans grand intérêt à cette fête du Nouvel An organisée par Victoria avec toutefois le secret espoir de trouver un potentiel prince charmant, mais, comme elle si attendait, tous les invités étaient comme leur hôte, superficiel et inintéressant, sans couleurs ni reliefs, du moins, le croyait-elle
Quand elle se libéra enfin d’un journaliste kazakhstanais visiblement imbibé suite à un bouche à bouche avec une bouteille de vodka, elle se mit en quête de trouver la personne dont émanait l'odeur. Laissant son nez dirigé ses pas, elle trouva rapidement le propriétaire de se qui se trouva être une pipe d'une belle facture. Avec une telle odeur, le tabac ne pouvait être « industriel » tel qu'un quelconque Camel ou autre Malboro, il provenait sûrement d'un sombre contrebandier Ukrainien ayant hérité la recette d'un Chaman du fin fond de l'Oural drogué aux vapeurs volcanique.
Lui-même se trouva être une surprise dans cette soirée. De plus, il semblait aussi a l’aise avec les invités qu’un paralytique opérant une tumeur au cerveau avec une clé de douze.
Il se trouvait dans un petit salon dont les murs était couverts d’étagères, elles mêmes recouvertes de livres a l’aspect usé et a l’âge respectable qu'une cheminée éclairait doucement d'une lueur orange. Au centre de la pièce était disposés d'épais fauteuils en cuirs et la pièce ressemblait a si m’éprendre a un salon de thé anglais travestis en bibliothèque.
Il était assis dans un de ces épais fauteuils et lisait un livre posé sur ses genoux, la pipe à la bouche.
-«Salut! Lui lança Amy.
-Bonsoir. Lui répondit-il, sans quitter son livre des yeux.
Elle se sentait quelque peu gênée par le manque flagrant d’intérêt que lui portait l’homme, elle, riche héritière perçue de tous comme étant une starlette au physique de Pin-Up a la Monroe mais au cerveau de blonde polonaise attardée . Tout le monde n'a pas 115 de Q. I quand même!
Puis, hésitante devant cette personne peu ordinaire, elle relança:
-Votre tabac, l’odeur de votre tabac m’a frappée.
-Comment?fit-il en relevant la tête.
Il était bronzé, très élancé, presque filiforme du fait de son tour de taille. Ce qui la frappa fut ses yeux, de superbes yeux bleus, d’un bleu clair presque pâle. Ses cheveux coiffés en un catogan impeccable étaient d’un brun fauve mais quelques mèches blanches faisaient leur apparition. Il devait tout juste être dans la quarantaine.
Il était séduisant, étrange mais très séduisant.
-Votre tabac, son odeur m’a intrigué. Répéta-t- elle.
-Vraiment? Et bien c’est un mélange unique préparé uniquement pour ma petite personne, c'est très égocentrique quand on y pense, dit-il sans la moindre prétention dans la voix. Je suppose que vous allez maintenant m’avouer adorer l’odeur de la pipe?
-Au contraire, d’habitude je déteste cela, c’est sûrement cela qui fait que le votre doit vraiment être exceptionnel.
-Vous me flattez. Mais vous êtes bien la fille du Sénateur Dero? Toute les rumeurs sur votre beauté n'étaient donc pas que légendes urbaines.
Amy se demanda si il était vraiment sincère, ou juste poli.
Il était sur le point de replonger dans son livre, mais il sembla hésiter et finalement le ferma doucement et le remit dans une des étagères.
-Elle jeta un bref regard sur la tranche du livre.
-Dürer, c’est bien cela ?
-En effet, je ne l’aime pas en tant qu’artiste mais son influence sur le mouvement avant-avant-gardiste est non-négligeable, également dans l’histoire de la médecine moderne.
-Il date de 1962. Lui fit-elle remarquer. C’est écrit sur la tranche.
-Disons qu’il est plutôt …anti-conformiste. Dit-il avec un sourire gêné.
-Quel est votre spécialité ?demanda telle.
-Excellent ! Vous ne m’avez gratifié de l’habituelle « Êtes vous médecin ? »Ce qui m’évite de révéler ainsi l’évidence. Il semble que derrière votre façade de starlette et votre corps d’héroïne de comics se cache un cerveau, et guère des moindres ! S’exclama t-il avec un grand sourire.
- Ais-je réussi mon examen Docteur ? Demanda-t-elle le sourire aux lèvres.
-De façon inespérée ! Et si cela vous intéresse vraiment, je suis endocrinologue, non ce n’est pas la peine d’avoir intérêt soudain pour l'endocrinologie, ou un quelconque arrière grand-oncle endocrinologue.
Elle éclata de rire
-Je n’en ferais rien docteur !
-Est-ce que par hasard, la peinture vous intéresse ?
-Oui,j'ai moi même réalisée quelques toiles, sans grand intérêt bien sur, puis-je savoir pourquoi docteur ?
-Je suis moi-même passionné de peinture et je possède une petite collection, cela vous intéresserait de venir la voir ?
-Avec plaisir Docteur.
Et ils partirent de la réception, le Docteur habitait une maison sur la côte, a vingt minutes au sud de Los Angeles. Une bien jolie et bien grande maison pour un homme seul, elle était bâtie sur pilotis et était entièrement en bois. La collection du Docteur n’était pas grande en effet, un Dali, mais surtout quelque jeune artiste inconnu. L’intérieur était chic mais sobre, dans le salon, seul détail notable, une grande cheminée en pierre sculptée, beaucoup trop grande pour la pièce, mais elle l’oublia l’instant d’après, quand le Docteur lui demanda :
-Je vous sers quelque chose ?
-Pourriez vous me pressez une orange, si cela ne vous dérange pas ?
-Avec ou sans gin ?
-Avec, s’il vous plaît. demanda Amy.
Et je vous laisse deviner comment se passa le jour de l’An pour Amy
Ainsi leur histoire ne resta pas qu’une aventure, mais devint rapidement une idylle. Elle ne se lassait de lui contrairement aux autres qu’elle a pu connaître. Lui, toujours élégant, toujours poli, toujours attentionné, mais juste la petite touche de diablerie et d’humour pour rompre la monotonie.
Elle fut surprise d’apprendre qu’il avait déjà eu deux autres femmes avant elle, mais il a divorcé de la dernière quatre ans auparavant pour de sombres raisons judiciaires.
Ce jeudi la était le jour d’anniversaire de Walter, et elle ne savait que lui acheté. Des vêtements ? Il ne s’intéresser pas a la mode et avait une garde robe déjà suffisamment bien-fourni. Des tableaux ? Elle n’avait pas assez de goûts pour en choisir un. Du tabac ! Après tout il avait toujours son paquet d’ouvert à coté de lui, quel meilleur moyen pour qu’il se souvienne d’elle ?
Elle se mit donc à chercher la provenance du tabac, il lui sembla logique de commencer par la réserve à tabac de son mari.
C’était une grande armoire dans le bureau de son mari, la clé était sur la porte, elle l’ouvrit donc. .A l’intérieure se trouvé des paquets en papier de riz avec comme inscriptions :
Mélange préparé spécialement pour le Dr Walter Scott
Ainsi que des noms de femmes, un pour chaque paquet, Liz Granger, Mia Yellow, Sue Blaksley etc.… elle ne put s’empêcher de remarquer que les noms des deux ex-femmes de son mari était sur des paquets.
Elle chercha une adresse, mais n’en trouva pas sur les paquets, elle chercha au fond de l’armoire et vit une lettre manuscrite adressé au Docteur Scott, une offre de réduction de 15 % sur tous les produits en l’honneur de la St Patrick, la lettre était fermé par un caché de cire, al'ancinne, elle trouva les deux bouts et les réunis pour avoir l’adresse:
Peter O’Doherty, 13 Woodstok Avenue, porte n° 7, Hotel California, Taverne traditionnelle « Smoke on the Water » . Vu le contenu de la lettre, le nom du gérant et la lettre elle-même, elle en déduisit que ce bar n'était surement qu'une façade pour un commerce moins avouable tenu par un Irlandais.
L’après midi même, Walter était absent, elle alla donc au Smoke on the Water a l’adresse indiqué. La rue elle-même ressemblait a une sortie de cinéma qui se serait prolongé sur toute l’avenue, tout n’était que murs gris et sorties de secours. Une fois a l’intérieur, elle fut surprise de n’avoir vu aucune enseigne, mais parés tout, n’était-ce pas « secret » ?
Elle frappa trois coups à la porte, un petit bonhomme roux avec d’immense favoris d’un roux tout aussi flamboyant, une chope de bière brune a la main vint lui ouvrir. Il l’a regarda d’un œil torve.
Il portait un slim noir, un t-shirt vert du chanteur de Slade criblé de badges de différents groupes de rock des années 70. Il avait les yeux entourés de noir et une mèche rousse lui cachait l’œil gauche.
-« J’espère que vous avez une bonne raison de me déranger ! Lui dit-il d’une voie rauque, elle se rendit compte que malgré son accoutrement, il devait bien avoir la cinquantaine.
-Bonjour, suis-je bien au Smoke on the Water ? Lui demanda telle avec sa voix la plus douce.
Son regard torve se métamorphosa aussitôt en un air chaleureux et accueillant au possible pour un irlandais.
-Bien sur, vous y êtes, d’ailleurs, si tous mes clients étaient comme vous, je songerais moins a la retraite, c’est à quel sujet ? La questionna t-il d’une voix soudain suave.
-Ce serait pour un anniversaire, je sais que mon ami se fournit chez vous…
-Qui est votre ami, la coupa-t-il d’un ton tout à coup anxieux.
-Le Docteur Walter Scott.
-En effet, un client très spécial, je lui fournis des ingrédients habituels mais il en rajoute un qui lui est propre, certes j’ai déjà essayé plusieurs ingrédients en plus du mélange que je lui fournis, mais on obtient un tabac de piètre qualité, comme un groupe de rock sans guitare vous voyez ? Lui répondit-il avec un sourire d’excuse.
-Ne lui dites pas que je suis passé, merci pour tout. Au revoir !
Et elle s’en alla.
Quand-il revint de son travail, Amy était déjà rentrée, finissant de ranger la vaisselle du jour.
As-tu passé une bonne journée chéri ? Lui lança telle.
-Tu as fouillé ma réserve à tabac. Lança-t-il d’un ton froid.
Ce n’était pas une question.
-Euh…oui chéri, mais cela ne fait rien, tu es sur que tout vas bien ?
-Tu sais ce que je pense des femmes qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Continua-t-il sur le même ton.
-Je ne te savais pas aussi pointilleux ! Oublions cela, s’il te plaît mon amour en susucre. Minauda-t-elle.
Il éclata d'un rire sonnant faux et se leva, alla au bar et demanda :
-Votre Altesse, me laisseriez vous l’honneur de vous servir votre gin orange ?
-Avec grand plaisir Milord. Lui répondit-elle d’un ton haut perché.
Il se servit son Scotch Whisky et servit le Gin Orange à Amy.
Amy se délectât de son breuvage, Walter la regardait sans touché a son verre, fixement, dans les yeux, elle se sentait mal a l’aise. Une migraine commencée a pointé, que faisait-elle-la ?
-Chéri, tu n’as pas encore achetés ces oranges aux coréens, la dernière fois je suis resté au lit pendant 4 jours...
Il ne répondit rien mais avala son Scotch d’un coup. Amy se sentait de plus en plus mal. Walter se leva, se dirigea vers l’immense cheminée, remua les braises et rajouta trois bûches. Amy senti un brouillard voiler ses yeux petit a petit. Elle appela faiblement son mari, sa voix n’était plus qu’un murmure. Il se tourna vers elle, il était effrayant comme sa, dos aux flammes, les ombres se découpant sur son visage. Il s’avance vers Amy, la prit dans ses bras, elle crut voir une flamme dans les abîmes de ses yeux bleus. Il l’a porta doucement vers la cheminée, les flammes étaient immenses. Soudain, un éclair de lucidité traversa Amy et demanda à Walter :
-Chéri, l’ingrédient…qu’était l’ingrédient…
Sa voix n’était plus qu’un râle, un murmure, un soupir a peine audible.
Un véritable brasier s’alluma dans les yeux de Walter au moment ou il prononça :
-Des cendres Chérie…rien que des cendres…
Et merci aux courageux qui ont tout lu =)
Une odeur de femme |
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06/07/2008 à 00:54 |
Y'a quelques passages maladroits je trouve, mais sinon l'histoire en elle-même est pas mal, j'ai bien aimé =)
Une odeur de femme |
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06/07/2008 à 10:35 |
Quand tu dit "passage maladroit", tu pense a quelle partie
Une odeur de femme |
23/38 |
06/07/2008 à 11:39 |
J'adore, tout simplement.
Une odeur de femme |
24/38 |
06/07/2008 à 12:14 |
comme tout le monde l'a déjà dit, ta nouvelle est géniale!! je n'ai pas décroché une seule seconde.
bravo
Une odeur de femme |
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06/07/2008 à 13:40 |
Hésitez pas a me signaler les passages qui peuvent vous paraitre maladroit, je n'attends que sa pour 'améliorer" ^^
J'espère qu'il n'y a pas trop de polonais(e) ou de d'irlandais(e) a avoir lu(e) cette nouvelle, mais je n'ai rien contre vous
Une odeur de femme |
26/38 |
06/07/2008 à 13:46 |
Si tu as besoin de changer quelque chose dans le texte préviens-moi !
Une odeur de femme |
27/38 |
06/07/2008 à 14:15 |
La fin se devine assez facilement.
Sinon "Malboro", ça existe pas c'est "Marlboro".
Pour ce qui est du reste des fautes, d'autres les ont certainement relevé avant mouah.
En somme, l'histoire se déroule bien trop vite.
J'aime pas.
Une odeur de femme |
28/38 |
06/07/2008 à 14:49 |
J'ai adoré
Une odeur de femme |
29/38 |
06/07/2008 à 19:21 |
Idem, j'ai adoré.
Bravo...
Une odeur de femme |
30/38 |
06/07/2008 à 19:59 |
Frosties a écrit :
La fin se devine assez facilement.Sinon "Malboro", ça existe pas c'est "Marlboro".Pour ce qui est du reste des fautes, d'autres les ont certainement relevé avant mouah.En somme, l'histoire se déroule bien trop vite. J'aime pas.
C'est un peu une nouvelle en fait... Une nouvelle c'est relativement court quand même.
sinon, pour en revenir à ton texte, j'ai vraiment bien aimer, j'aime ton style d'écriture et le fait que tu as de nous tenir accroché! Si ça ne m'avait pas plû, je n'aurais pas terminer, mais vraiment interessant.
Continue comme ça!
Bonne chance!
Une odeur de femme |
31/38 |
06/07/2008 à 20:20 |
serieusement au debut je me demandé pourquoi tu avait choisi ce titre mais sinn j'ai bien acroché et je la trouve tres interressante cette nouvele!
bravo
Une odeur de femme |
32/38 |
06/07/2008 à 20:20 |
Ouah , les autre mon convaincue de lire et je l'es pas regretter ^^
Génial .
Une odeur de femme |
33/38 |
06/07/2008 à 20:50 |
hylie a écrit :
Etre sois meme a écrit :
Qui aura le courage de lire tous sa ?
Aparament tout le monde sauf toi
Ça, c'est dans les dents!
Bon, sinon pour ce qui est de la nouvelle, je la trouve intéressante!
Un petit côté Barbe Bleue, la fin en moins. Et justement, ta fin est bien!
Juste un petit bémol pour ce qui est de l'orthographe, mais ça ne m'a pas empêché de lire le texte!
Une odeur de femme |
34/38 |
06/07/2008 à 21:14 |
Désolé a tous pour ce qui est de l'orthographe, j'ai un peu de mal avec tout ça, je fais de mon mieux je vous assure ^^
Une odeur de femme |
35/38 |
06/07/2008 à 21:21 |
ART01 a écrit :
Frosties a écrit :La fin se devine assez facilement.Sinon "Malboro", ça existe pas c'est "Marlboro".Pour ce qui est du reste des fautes, d'autres les ont certainement relevé avant mouah.En somme, l'histoire se déroule bien trop vite. J'aime pas. C'est un peu une nouvelle en fait... Une nouvelle c'est relativement court quand même.sinon, pour en revenir à ton texte, j'ai vraiment bien aimer, j'aime ton style d'écriture et le fait que tu as de nous tenir accroché! Si ça ne m'avait pas plû, je n'aurais pas terminer, mais vraiment interessant.Continue comme ça!Bonne chance!
Euh , et alors ?
Quand on saute du coq à l'âne que ce soit une nouvelle ou un roman, ça change pas le fait que l'action s'est déroulée trop vite.
Une odeur de femme |
36/38 |
06/07/2008 à 21:49 |
Vraiment sympathique et agréable à lire malgré quelques fautes, bien joué =)
Une odeur de femme |
37/38 |
16/08/2008 à 22:16 |
Un peu tiré du film " le parfum"
Une odeur de femme |
38/38 |
14/04/2009 à 14:56 |
Bonne nouvelle a tous ceux qui ont aimer, elle va être publier avec d'autre de mes nouvelles dans quelques mois !!! Plus de nouvelles (mouarf le jeux de mot ...) d'ici quelques temps :p