"Putain, tu t'es craquée ma vielle" = en fait, Lucy voulait tuer quelqu'un (plus pour se divertir que par méchanceté (le monde des hommes est un peu leur terrain de jeux et ils n'ont pas notre sens du bien et du mal), et aussi pour se la péter devant ses potes) avec l'arc trouvé. Mais c'est l'arc de Cupidon, donc ça a foiré. Les angelots sont déçu. Et Lucy a honte parce qu'elle voulait avoir l'air classe et rebelle, ça a cassé son délire.
Du coup l'amour ici est plutôt un phénomène "pas fait exprès", qui n'a aucun intérêt pour les trois perso (leur indifférence sert à illustrer mon opinion : une histoire d'amour dans une histoire, c'est nul).
Walen a écrit :
Je trouve que ça ressemble plus à un début (ou milieu) de roman qu'à une nouvelle courte, la fin n'en est pas une (d'ailleurs il me semble que c'est pas la première fois que tu écris quelque chose dont la fin me semble bâclée ).
Et c'est pas la première fois qu'on me fait ce commentaire, il va falloir que j'arrête d'avoir la flemme d'expliquer en quoi c'est pas bâclé ...
C'est parti.
J'ai l'impression que tu débordes d'idées originales mais que tu n'arrives pas à les organiser (ou que tu as la flemme).
Je pense que mes textes (ceux qui donnent l'impression d'être bâclés, alors que pour moi ils sont clairs et entiers) ne sont pas fait pour faire partie d'un tout plus grand.
J'ai un faible pour les histoire courtes qui ressemble plus à des fragments, ou des images, qui pourraient s'inscrire dans la continuité d'une histoire plus élaborée, mais qui plutôt qu'expliquer tout les éléments qu'il y a autour et qui font partie du décors, les laissent se faire deviner. Mes idées se construisent naturellement de cette manière parce que, j'imagine, c'est cette technique qui m'inspire le plus (enfin, certaines, j'ai une histoire beaucoup plus longue en cours qui est un peu un calvaire à organiser, justement, donc oui l'organisation c'est pas mon fort ^^').
Alors j'ai pas envie de construire toute une trame pour mes idées qui sont petites à la base, parce que je ne veux pas me perdre dans des descriptions superficielles, et parce que ça sonnerai creux et faux (autrement dit si je me force à développer un truc qui n'est pas indispensable à l'idée de base, ça fait de la merde, et ça gâche tout, donc je préfère le passer sous silence ou y faire seulement allusion.) Même si ça rendrait l'histoire plus précise, ça lui retirerai sa spontanéité.
J'admire les gens qui parviennent à écrire de longues histoires qui ne s'essoufflent pas, mais moi j'y arrive pas, ça me fais perdre le fil. Ou alors c'est pas mon truc.
Donc il y a peut être un peu de flemme et de difficulté face à l'organisation de mes textes, parce que je ne développe pas tout ; mais c'est aussi et surtout dans un soucis de justesse. Et puis ça peut laisser le loisir au lecteur de réfléchir et/ou imaginer lui-même sur tout ce qui n'est pas clairement dit (ça concerne plutôt mes autres histoire en fait, celle-ci ne pars pas d'une réflexion sur l'homme ou quoi que ce soit, j'avais juste envie d'écrire un truc fun). Enfin je vais pas surestimer ma plume, si je peux passer 1h à méditer sur un Lewis Padgett ou un Théodore Sturgeon après l'avoir refermé, je m'attend pas à provoquer le centième d'un semblant de cette réaction avec mes trucs ; mais je m'autorise à espérer que ce que je fais là est l'embryon de ce que je serais capable d'écrire avec plus d'expérience.
( Bon, pour le coup j'suis partie dans des explications digressives et ironie de la chose j'ai un peu perdu le fil, mais ça a eu le mérite de me faire cogiter sur la question
)
Never lose hope a écrit :
"Lucy !" s'étonna le premier. "Qu'est ce que tu vient fer ici ?"
J'ai ris.
\o/ ! J'suis contente.