Paris (texte)

Alhambra

Paris (texte)

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20/01/08 à 17:16

[ Je ne sais pas trop pourquoi j'ai écrit ce texte, et sans doute en ennuira-t-il plus d'un. Je l'ai peut-être simplement écrit pour rendre hommage à ma ville, qu'on critique tout le temps et qui pourtant est magnifique. J'attends vos avis. ]

« Je t’emmène te balader. »
Voilà donc, le programme de l’après-midi. Il y aurait moi, lui, et le paysage. Mais surtout lui et moi.
Ce n’était pas une surprise, ce n’était pas inattendu.
Eté comme hiver, nous passions nos week-end, nos soirées, nos matinées, toute notre vie à nous balader. A marcher doucement dans les rues de Paris, son bras autour de mon épaule, discutant de choses et d’autres, du passé, de l’avenir, mais surtout, surtout du présent.
J’enfourchais mon vélo et le rejoignais au métro. Puis nous roulions jusqu’au point de départ de notre itinéraire.
Parfois, nous allions sur l’Ile Saint Louis, nous posions nos vélos près de Notre Dame et, main dans la main, nous marchions sur les quais. Une glace Berthillon dans la main, nous nous asseyions au bord de la Seine ; et nos conversations, nos rires et le soleil nous faisaient oublier la pollution transportée par le fleuve.
Nous saluions les touristes sur leurs bateaux-mouches. Ils ne nous répondaient pas. Et nous étions heureux.
D’autres fois, nous roulions jusqu’à Montmartre, nous déposions nos vélos tout en haut puis nous descendions la colline au détour des jolies rues animées, puis fatigués, nous nous asseyions sur la pelouse du sacré cœur, une crêpe à la main, et de toute notre hauteur, nous contemplions Paris.
Il arrivait aussi, qu’épuisés par ces marches quotidiennes, nous allions simplement nous allonger au Luxembourg, sur l’herbe ou près de la fontaine, se racontant pour la millième fois l’histoire du son palais.
D’autres jours, où le temps et l’humeur n’étaient ni à la balade ni au repos, nous allions à Beaubourg découvrir de nouvelles expositions, ou tout simplement regarder les affiches que vendaient les magasins alentours.
Paris n’avait pas de secret pour nous. Le champs de mars, les Tuileries, le quartier latin et la place de la Concorde le jour, les théâtres, les concerts et les cinémas le soir.
Nos balades n’étaient que simplicité, joie, amour et calme, dans cette ville magnifique.
Il n’y avait que lui, moi et surtout, Paris.

lalouve5cali  

Paris (texte)

21/21

15/03/2008 à 23:10

Mallory a écrit :
Simple mais joli.

J'allais le dire