Pensée d'un soir

Ce texte je l'ai écrit un soir a 22h, kan je n'avais pas de très bonnes pensées sur la vie ... ce ki m'arrive assez fréquemment mais bon.. j'y peux rien! lol c'est peut-être un peu long, désolé! je l'ai mis sur mon blog, où g mis plusieurs de mes propres textes. Si vous voulez l'adresse n'hésitez pas!!

Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas où aller. Je suis un être différent, irréel, n'appartenant pas à ce Monde. Ce Monde qui rie, pleure, sourit, crie. Mais tous ensemble, tous ces humains réunis. Mais à croire que je suis un monde à part. Je ris, pleure, souris, crie. Seule. En intimité. Le vrai Monde coure, je les vois marcher autour de moi, j'essaie de les suivre mais n'y arrive pas. Je les appelle, mais personne ne me répond. Et je reste plantée là, âme esseulée. Et tous les jours, je passe, tête basse, telle un pantin sans visage, au milieu de toute cette Vie qui ne m'appartient pas. Cette Vie qui m'a quittée, ce Bonheur qui ne m'a pas choisi, cette Humanité que j'ai presque perdue, je les adules et les supplies de me recenir. Je les supplies afin de n'être plus qu'un Humain "normal", une femme qui pourrait se fondre avec le Monde. Pourquoi suis-je ainsi? Pourquoi ai-je l'impression que Malheur m'aime, que Bonheur me hais? Pourquoi ai-je l'impression que jamais je ne serait heureuse, que ce bonheur seul n'est pas fait pour moi, qu'il ne m'atteindra jamais? Pourquoi ne suis-je qu'un fantôme éternellement triste, cherchant simplement à être "Vivant"? Jamais je n'appartiendrait à ce monde que j'envie - et que je hais - du plus profond de mon coeur. Ainsi est ma Destinée : la Vie l'a écrite - elle a décidé de mourir. Je suis un spectre errant, affamé de Vie et de Vanité, sue cette Terre grouillante, fraternelle.
Fraternelle? A en croire certains, je ne fais pas partie de cette fraternité. J'aime le Monde ; le Monde me hais. Rousseau a dit : "L'Homme est bon naturellement, il est rendu mauvais par la société" (ah cher Mr D., prof de francais ... lol)Peut-être a-t-il raison... Oui, ce doit être cela... Si on regarde mon passé, j'ai été sans cesse blessée par la gente humaine... Des blessures qui ne se sont jamais refermées, et qui auront bien du mal à cicatriser...
Le Monde rit et coure dans un jardin luxueux et remplie de roses épineuses.
Je pleure, gémit, et m'accroupie dans une cage d'épines. Seule.
Mais heuerusement pour moi, quelques personnes que j'aime du plus profond de mon coeur me soutiennent, et m'aime en retour. A ces personnes, je leur dit merci. Peut-être se reconnaitront-elles...

Pensée d'un soir

1/1

28/03/2005 à 17:26

écrit avec le coeur... c'est très bien. ca se voit que cest sincère...
continue... et courage... tout le monde a droit au Bonheur