Je n’avais d’autre choix à ce moment là que de continuer à marcher. La pointe de son couteau caressait ma colonne vertébrale et je savais que si je m’arrêtais ne serait-ce que quelques secondes, il ne verrait aucun inconvénient à me transpercer le dos. Nous passâmes devant la petite boulangerie où j’avais l’habitude d’acheter des croissants avant de me rendre au travail et lorsque je vis Mme. Pervanche me saluait d’un sourire, je fus prise d’une envie soudaine d’ hurler au secours. Les gens qui croisaient mon regard n’avait aucune idée de ce qui se tramait et j’étais complètement livrée à moi-même. Les seules possibilités pour moi de m’échapper s’étaient envolées à partir du moment où j’avais décidé de lui montrer où se trouvait l’AEE, l’agence économique européenne.
Nous passâmes sous le pont de DuGrant où des « Skinhead » buvaient et des « junky » se droguaient. Sur le lac gelé, des enfants s’amusaient à patiner et à dessiner des sapins de Noël sur la glace à l’aide de la pointe de leur patin. C’était un spectacle merveilleux ; des couleurs enjouées se reflétaient sur la neige qui agissait comme une enluminure. Sur le chemin qui passait par le dessus du pont, un Père Noël distribuait des bonbons aux petits enfants qui l’entouraient. Ce doux parfum de festivité sonnait comme une totale opposition avec le fait que je venais d’être prise en otage. Nous nous rapprochâmes de la statue de Napoléon et lorsque nous fûmes à l’abri des regards, il me jeta dans un des buissons. Mon crâne se fracassa contre l’un des arbres et je sentais du sang couler le long de mon coup. Il s’approcha de moi, le couteau à la main, et d’un geste brusque, il coupa les boutons de ma veste. Je sentais le froid glaciale de l’hiver me caressait les seins et avant que j’eusse eu le temps de reprendre mes esprits, il était déjà en train de me tripoter. Bientôt nous fûmes nus. Je sentais sa main me serrait contre lui de plus en plus fort. Il tenta de m’embrasser à plusieurs reprises mais le dégoût qu’il m’inspirait, m’empêchait de le laisser faire. Son corps se frottait au mien avec violence et bientôt je sentis son sexe me pénétrait. J’émis un petit cri qu’il tenta d’atténuer en me passant sa main sur ma bouche. Lorsque nos regards se croisèrent, je compris que si je voulais rester en vie, je ne devais montrer aucun signe de contestation. Lorsqu’il eut terminé, il se rhabilla et quitta les lieux. Je me sentais comme déposséder de tout ce qui faisait de moi une femme. J’avais été touchée au plus profond de mon âme, je savais qu’à présent, plus jamais je ne regarderais un homme de la même manière. De petites larmes coulaient le long de ma joue mais je ne les sentais même pas. J’étais absente, ailleurs.
Lorsque je fus arrivé à la porte d’entrée de mon appartement, je mis quelques minutes avant de trouver la force de l’ouvrir. J’étais bien trop bouleversée par ce qui venait de se produire et sans doute ne pouvais-je pas encore reprendre ma vie normale. Je m’approchais du canapé et m’asseyais. Sur la table étaient disposées différentes revues sur lesquelles des mannequins masculins ou féminins posaient. Je poussais un dernier souffle avant de me relever, me dirigeant vers ma chambre. Je devais dormir et tout oublier, il n’y avait d’autres solutions. Lorsque les draps de mon lit eurent totalement recouvert mon corps affaibli, j’entendis :
- Demain après midi, nous tenterons de jouer devant le commissariat cette fois !
Mon regard se tourna vers la gauche et je vis l’homme qui m’avait pris en otage, allongé à mes côtés. Je répondis :
- Chéri, si c’est ce que tu souhaites.
Petit jeu Malsain. |
1/10 |
11/01/2009 à 16:29 |
1) Olalah les fautes >_<
2) Le champs lexical laisse parfois à désirer
3) Tout sonne faux à mon oreille, ça passe de l'implicite à l'explicite sans prévenir, pis l'histoire en elle même couvre quelques failles. Sans compter le fait que je ne pense pas qu'on puisse imaginer une quelconque réalité.
==> j'accroche pas, mais j'ai tout lu
Petit jeu Malsain. |
2/10 |
11/01/2009 à 16:38 |
C'est un texte poignant, une fois qu'on rentre dedans. Au début, j'ai eu du mal à continuer de lire, et c'est en lisant les dernières phrases que ça m'a redonné envie. Le thème est bien, l'histoire aussi, mais je sais pas pourquoi, je trouve le style un peu bancal par endroits.
Petit jeu Malsain. |
3/10 |
11/01/2009 à 16:47 |
Little Pea, j'en attendais pas moins de ta part
Je serais heureux que tu exposes mes fautes en détails ainsi que ton avis.
JE SUIS PERFIDE, merci bien, je suis un peu d'accord pour le style. Certaines phrases sonnent mal à l'oreille. J'ai bien voulu changer cela, mais je me suis dit que cela ne collerait plus avec la façon d'écrire précédente. Mais sinon totalement d'accord avec le fait qu'il y ait des phrases bancales.
Petit jeu Malsain. |
4/10 |
11/01/2009 à 17:07 |
J'ai relevé quatre fautes, pour ma part. Pour ce qui est du style je suis aussi d'accord qu'il y a des phrases qui sont bancales. Par exemple : "le par dessus" me gêne, je n'aurais pas rajouté de "le" dans cette phrase.
Question fond, j'ai pas vraiment accroché, je trouve que la fin est mal mise en place par rapport au reste du déroulement du texte. C'est ce qui me gêne le plus.
Petit jeu Malsain. |
5/10 |
11/01/2009 à 17:52 |
Oui voilà je suis aussi un peu d'accord avec Frosties, je trouve que la fin est bien mais qu'elle n'est pas assez cohérente avec le reste du texte.
Petit jeu Malsain. |
6/10 |
11/01/2009 à 18:42 |
C'est vrai que la fin parait bizarre.
L'idee est bien trouvee, mais petit souci de coherence.
Sinan j'aime bien, c'est assez "detailler" .
Petit jeu Malsain. |
7/10 |
11/01/2009 à 18:46 |
Pour la fin, je comprends ce que vous voulez dire. J'ai tenté de montrer que la vie de ce couple était un jeu permanent; une sorte de série malsaine dans laquelle il tiendrait le rôle des deux principaux protagonistes. D'où le fait que la fin arrive assez brusquement et surtout sans trop d'explication. Ca devait donner l'effet que c'était quelque chose d'habituel, de normal et faire contraste avec ce qui se trouvait précédemment, c'est à dire la sensation d'être violé.
Mais apparemment ça n'a pas fonctionné, je tâcherais de faire mieux la prochaine fois
Petit jeu Malsain. |
8/10 |
15/01/2009 à 18:57 |
=)
J'aime bien .
Mais mon Dieu, tant de fautes, et pourtant si simples à éviter ..
L'imparfait à la place de l'infinitif et inversement ..
Des fautes d'accord et, je dois l'admettre, des phrases plutot bancales, pour reprendre l'expression déjà utilisée .
Moi j'aime bien la fin, même si ça cause ne sorte de gène avec le reste du texte, si c'est son amant, il ne la viole pas ni l'enlève , ils font semblants .. Enfin, ce n'est que mon humble avis .
Je trouve aussi que la phrase que prononce l'homme est maladroite avec "cette fois!" qui se repete avec le "demain"je trouve .
Bref, sinon j'aime assez , le thème est "sympathique" [ enfin tant que ce n'est que de l'écrit ] .
C'est sur, tu peux faire mieux par contre =]
AlwaysA
Petit jeu Malsain. |
9/10 |
15/01/2009 à 20:30 |
Ce qui m'a d'abord dérangé ce sont les fautes, il y en a pas mal et je trouve que ça entrave en partie la lecture : quand je tombe sur une faute j'ai l'impression de trébucher et du coup la phrase a perdu tout ce qui la rendait belle. Après, Il y a certaines maladresses je dirais qui me posent problème, certains mots accrochent au fil de la lecture. En revanche j'aime pas mal la fin, seulement, et pour reprendre le commentaire précédent, le "cette fois" est de trop à mon goût (dommage pour une chute) et je pense que tu aurais pu mieux amener ta fin en laissant des "indices" plus ou moins implicites dans le texte, de quoi nous laisser perplexes sur la vrai nature de ce viol (mais pas de trop tout de même - juste ce qu'il faut). Mais dans l'ensemble ça me plaît, l'idée est très intéressante mais tu pourrais perfectionner ton texte et le rendre meilleur.
Petit jeu Malsain. |
10/10 |
17/01/2009 à 21:51 |
Tâchons de l'améliorer pour une prochaine fois.
Vraiment désolé pour les fautes. On va dire que je ne suis pas ami avec l'orthographe et la grammaire. Etant donné que je n'ai pas pris la peine de me relire car j'ai écrit ça par pulsion, il est judicieux de dire qu'il y a des fautes. Je m'en excuse!