Je supporte très bien la critique, alors allez-y lachez-vous, vengez-vous, gnak gnak.
Je sais que ce truc ne casse pas des briques, donc tous les conseils pour l'améliorer seront les bienvenues, sachant que je ne veux pas changer l'ordre ou la longueur du texte.
Ne plus rien voir, ne plus rien sentir. Plus de conscience, le vide, le néant. Les vers qui vous rongent, le monde et la vie et qui continuent pour toujours, sans vous.
Dès son plus jeune âge, Prune avait ce genre de pensées, le soir, seule dans son lit. Elle se dressait alors brusquement, comme si ce geste vif avait eu la possibilité de projeter ces idées hors de son corps.
Prune a toujours eu peur de la mort, malheureusement pour elle, la mort fit partie intégrante de sa vie. Son existence fut marquée par les pertes, les disparitions et les deuils.
A l'adolescence, sa peur se transforma peu à peu en fascination. Une fascination sans bornes pour le corps humain, cette fantastique machine qui doucement s'enraye et brusquement s'arrête.
Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Autant de questions sans réponses qui confortaient Prune dans son idée que tout ça était insensé, absurde et de toute évidence illogique.
Elle riait intérieurement lorsqu'elle voyait dans des films de magnifiques mortes, superbes avec leur teint diaphane, belles dans leur sommeil. Prune savait ce qu'était la mort, elle savait que ce n'était pas beau. Par curiosité, et par amour des sciences, elle avait fait l'acquisition d'un traité de médecine légale illustré. La peau violacée, marquée, le corps raidi, la décomposition, l'odeur de putréfaction: voilà ce qu'était la mort. Non pas un corps de marbre surmonté d'un visage serein, mais une chose dégoûtante qui paraissait à Prune incompréhensible, et pour cela, totalement contre-nature.
Elle perdit sa mère à huit ans, de maladie. Les enfants sentent quand quelque chose ne tourne pas rond, aussi, lorsqu'elle demandait a sa mère si elle allait mourir, et que sa réponse était « non », Prune savait. C'est ainsi qu'un jour, rentrant de vacances avec ses oncle et tante, elle eut la malheureuse idée de poser cette simple question, qui allait changer toute sa vie: « Elle est où maman ? ».
Cela eut-il une quelconque influence sur ce qu'elle est devenue ? Sans nul doute. Elle était tellement terrifiée à l'idée de mourir, que toute sa vie n'était que prudence et raison, mais aussi hypocondrie et paranoïa. Pas suffisamment cependant.
Toujours est-il qu'à dix-huit ans, son intérêt s'était tourné vers les responsables de ces morts violentes qu'elle voyait dans son livre de médecine légale. Elle en vint donc a la criminologie, aux tueurs en série, à ceux qui prenaient la vie de leurs victimes, sans leur laisser la moindre chance. Ted Bundy, Ed Kemper ou encore Alber Fish n'avaient plus de secrets pour elle.
Leurs victimes non plus. Les rêves de Prune avaient alors commencé à se peupler de cadavres de jeunes filles mutilées, violées. Des corps déchiquetés, lacérés venaient lui rendre visite la nuit, une compagnie qu'elle ne détestait pas. Elle compatissait, ressentait la terreur de ces femmes au moment où elles comprenaient qu'elles ne s'échapperaient pas, qu'il n'y avait plus d'espoir pour elles.
Prune était étendue sur l'asphalte. Sa vie défilait devant ses yeux de manière désordonnée, alors qu'elle savait qu'elle ne s'échapperait pas, qu'il n'y avait plus d'espoir pour elle.
La peur de sa vie |
21/26 |
30/05/2009 à 12:46 |
Je trouve ce texte sans saveur, vu tout ce que tu y racontes je m'attendais plus à ressentir ne serait-ce qu'une parcelle de la peur de Prune, mais nada. et c'est peut-être parce que tu ne rentres pas dans le personnage réellement, de plus cette distance renforcée par l'utilisation du "Elle". C'est assez banal et style d'écriture fait et refait, donc plus beaucoup d'intérêt.
Sinon il n'est pas pompeux, il est fluide et bien écrit (:
La peur de sa vie |
22/26 |
30/05/2009 à 12:55 |
C'est bien écrit mais tu passes trop vite des rêves de Prune à sa mort, c'est dommage. On ne sait rien des éléments de sa mort( quand? comment?où? pourquoi? par qui?).
La peur de sa vie |
23/26 |
30/05/2009 à 14:35 |
J'ai lu et relu le texte mais je trouve aucune cohérence .
Au début tu dis qu'elle avait peur , puis à son adolescence cela est devenu une fascination.
Puis à la mort de sa mère à ses huit ans , elle a eu toujours peur de la mort.
Je comprends pas le fil de l'histoire. Et je trouve ça mort assez mal expliqué. J'aime pas la fin , elle aurait pu être plus tragique ou plus " trash ". Comme si elle pouvait enfin assouvir sa fascination morbide. Tu vois ?
Puis , je n'ai pas assez ressenti sa peur ou sa fascination . Son désir ou quo que se soit. Aucune émotion ne m'a traversée.
Mais c'est une bonne idée que tu devrais en peu plus exploitée
.
La peur de sa vie |
24/26 |
25/03/2011 à 17:14 |
J'aime beaucoup
La peur de sa vie |
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26/03/2011 à 22:06 |
C'pas mal.
La peur de sa vie |
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16/04/2011 à 06:35 |
Zaihir a écrit :
Des idées... un avis sur la vie et la mort.
Y'a des idées. Celles de Prune sur la mort.
J'ai bien aimé.