les phrases ki ne veulen rien dire |
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01/04/2007 à 14:55 |
Topic ou parc à trolls naturisets ?
Svazie-vosu ueq al lprupat sde negs ivrarent a rile ec gnere de presha veca lse lteters mneleages ?
Tel un étrange chargement d'insanité odorante, le chamois se mit à chasser les chats du cheshire qui cherchaient à châtrer des ch'tis. Il sut aussitôt qu'il serait sale de laisser à ces salauds siliconés la possibilité de s'allier aux silencieux, et s'en fut dévaler la pente de l'absurdité incolore en bondissant à travers l'arc-en-ciel. L'arc'en-ciel sourcilleux refusa de le laisser passer et la chamois dépité s'en fut vers un autre univers déjanté. Dans sa quête inachevée, il rencontra un chapelier vicieux et un ornithorynque mégalo qui le forcèrent dans le passage dithyrambique d'un café borgne. Plouf, et ainsi passa l'artiodactyle efféminé dans un autre monde plus approprié, peuplé d'ongulés mal embouchés.
Et pour terminer, un peit cours de zoologie galactique amusante sur une espèce en voie de prolifération abusive, les Vogons ! Merci au Guide :
"Les Vogons sont une race d'habitants de la Galaxie. Il y a des milliards d'années, lorsque les premiers Vogons se traînèrent en rampant hors de la vase des océans de la Vogosphère primitive, pour s'effondrer, haletants et soufflants, sur la grève vierge de la planète, lorsque pour la première fois le jeune Vogosoleil darda sur eux ses rayons du matin, tout se passa comme si les forces de l'évolution abandonnaient sur-le-champ la partie pour se détourner avec dégoût en les reniant comme quelque horrible et malencontreuse erreur. Les Vogons ne devaient plus évoluer : ils n'auraient jamais dû naître.
Le fait que néanmoins ils survécurent peut être mis au crédit de l'entêtement épais de ces créatures bornées.
" L'évolution ?" se dirent-elles. " Et pour quoi faire ? ", et ce que la Nature leur refusait, elles s'en passèrent fort simplement jusqu'au moment où elles auraient acquis par la chirurgie la capacité de rectifier leurs plus criants défauts d'anatomie.
Entre temps, les forces naturelles à l'oeuvre sur la Vogosphère planétaire s'étaient surpassées pour rectifier leur gaffe initiale : ainsi firent-elles naître de petits crabes vifs et scintillants comme des joyaux (que les Vogons dévoraient après avoir écrabouillé leur carapace à l'aide de grosses mailloches en fer), de grands arbres élancés aux formes et aux couleurs d'une grâce stupéfiante (arbres que les Vogons coupaient et brûlaient pour faire cuire leur crabes), d'élégantes créatures semblables à des gazelles à la robe soyeuse et aux grands yeux humides (créatures que les Vogons capturaient pour leur monter dessus. Mais elles étaient inaptes au transport car leur échine se brisait spontanément. Les Vogons n'en continuaient pas moins à monter dessus, d'où la multiplication des cadavres de gazelles que les touristes peuvent admirer en venant visiter Vogosphère - et en essayant d'éviter ses habitants).
Ainsi s'écoulaient tristement les millénaires sur la Vogosphère jusqu'au jour où les Vogons découvrirent soudain les principes du voyage interstellaire.
En l'espace de quelques vogans, tous les Vogons avaient émigré jusqu'au dernier vers l'amas de Mégabrantis, centre politique de la Galaxie où ils devaient bientôt former le puissant noyau du Corps de la Fonction Publique Galactique. Ils ont bien tenté d'acquérir de l'éducation, du style et du maintien mais sous bien des dehors, le Vogon d'aujourd'hui ne diffère guère de ses primitifs ancêtres. Chaque année, ils continuent d'importer de leur planète 27000 crabes vifs et scintillants et passent une joyeuse nuit de beuverie à les réduire consciencieusement en petits morceaux à l'aide de grosses mailloches en fer."
Bon après-midi et soyez sympa avec votre lavabo, ne buvez pas trop !