poème joyeux

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Quyis   poème joyeux 2 03/03/05 à 22:09

C'est en quittant cette maison que j'ai quitté mon enfance. C'est en regardant cette maison que j'ai vu mon bonheur.
J'étais seule, assise dans l'herbe fraîche et humide, face à la maison, et je disais au revoir à mes souvenirs. Je leur rendais visite un à un, n'en oubliant pas un seul. Les parties de cache-cache dans la prairie et les veillées au feu de bois devant la grande cheminée. Ces veillées où l'on riait pour rien, seulement en se regardant, ces soirées où l'on jouait de la guitare en chantant "San Fransisco", et lorsqu'on écoutait papa et maman nous raconter pour la centième fois comment ils s'étaient rencontrés. Nous nous sommes toujours aimé, disaient-ils…
La décoration et le papier peint étaient laids, mais il rappelait que la maison était ancienne, et j'aimais imaginer d'autres familles l'ayant habité, aimé, et choyé avant nous. C'est d'ailleurs pour cela que nous nous étions activement opposés à ce que l'on les refasse. C'était le charme de la maison.
Notre chambre ressemblait un peu à celle des sept nains de Blanche-Neige. Sept petits lits, sept petites commodes et sept petites tables de nuit. Propre, rangé, simple mais qui respire la joie de vivre et l'agitation enfantine. Cette chambre, qui a vu tant de batailles de polochons, tant de confidences entre sœurs, tant de rires complices, tant de douceur…
Je ne me suis jamais ennuyée une seule seconde dans cette petite maison, encore moins dans la prairie. Tout est chargé de bonheur. Du sol au plafond, je me souviendrais toute ma vie de cette maison. J'aime ce qu'elle représente. Les plus belles années de ma vie sont là, gravées dans ces murs.

Je suis restée longtemps assise dans la prairie mais j'ai dit au revoir à tout le monde. Je n'ai oublié personne, je crois. Pas même l'épouvantail au fond du jardin que nous avions construit, mon frère et moi, par un bel après-midi d'été. Ni le petit nain de jardin et sa brouette remplie de pensées roses, ni même le joli cerf que mon père a taillé dans un buis.
Ce n'est pas un mot d'adieu que je prononce en partant, mais une déclaration d'amour à ma petite maison dans ma prairie. Je t'aime…


c'est un poème que j'ai écrit parce que mes parents n'arrêtaient pas de me dire que ce que j'écrivais était trop triste....si vous n'aimez pas dites le moi je ne serais pas surprise lol!!!

hamham 
poème joyeux 1/2 03/03/2005 à 21:49
c trè bo
Quyis   
poème joyeux 2/2 03/03/2005 à 22:09
merci!
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