Moins de 18 ans
18 ans ou plus
Murdurer | poème philosophique | 1 | Ce jour à 10:09 |
Un but utopique que je me suis donné pour ne pas sombrer dans la déchéance profonde.
La ville traitrise mortelle qui m’orripile m’a donné tant de suspicions, que mon aversion pour la vie m’a été d’un grand secours pour comprendre le sens de la mort.
Les mots ne suffisent plus, ou en tout cas, ils ne peuvent plus rien montrer de mon état psychique ou de mes sentiments pour cette vie.
J’ai ,depuis longtemps maintenant, appris que la vie n’était que déception sur déception et même dans un bonheur clinquant, les douleurs de mon âme et de mon cœur me font souffrir de plus en plus.
Les joies et les peines ne se diffèrent plus que par la déprime inexplicable qui m’accapare quitidienement.
La solitude m’envahie un peu plus chaque jour et je ne sais si je pourrais y réchapper.
Mon destin serait-il déjà scellé ?
N’y a-t-il plus aucun moyen de me sauver ?
Suis-je perdu à tout jamais ?
Les quelques moments de bonheur intenses sont comme insignifiants devant tant de peine.
Les songes que j’ai parfois sont d’une tel complexité qu’il m’arrive de ne plus savoir ce qui m’arrive réelement…suis-je éveillé ou toujours endormi ?
Les saisons de succedent ainsi tel un calendrier, les jours passent aussi vite qu’une seconde, les années ne sont qu’oublis et donc n’ont pas de réeles existences.
Qui ose parler de destin devant mon existence à moi ?
Qui ose parler de coïncidence devant ma vie ?
Qui ose parler de vie devant moi ?
Qui peut m’aider ?
Qui a la réponse tant attendue ?
Les esprits venus du fin fond des temps ont-ils amassés assez de connaissance pour savoir ce qu’il adviendra de moi ?
Les esprits peuvent-ils parler ?
J’ai appris que mon avenir était de mourir…Aussi bêtement ? Ais-je combattu avec tant de hargne pour en recevoir si peu ?
Est-ce ainsi que la vie est faite ?
Si oui , pourquoi nous battons-nous ?
Pourquoi vivre ?
Pourquoi espérer ?
Tant de question sans réponse, tant de réponses sans existences…
Une vie parmi tant d’autres dirait-on, mais si ma vie était telement commune, pourquoi en ressentirais-je tant de choses différentes des autres ?
Pourquoi serais-je différent ?
Pourquoi penserais-je autrement ?
Pourquoi m’habillerais-je bizarrement ?
Le temps passe et repasse tel une flèche de lumière, indécelable, impalpable, inodore, incolore, indolore…pourtant nous savons qu’il existe.
Les hypothèses se succèdent toutes aussi vite que les chiffres d’un chronomètre.
Chacun esseyant de résoudre les problèmes de la vie et des humains.
Chacun esseyent d’avoir raison à tout prix.
Un orgueil maladif que j’appellerais plutôt.
Chaun pour soi, tel est la devise primaire de ce monde.
L’égoïsme les ensorcelles tous…Tous…Jusqu’au dernier…
« Le plus faible s’incline face au plus fort qui règne en maitre sur tous »
Est-ce ainsi que la vie se résumerait ?
Je ne pense pas,
Les démons que nous sommes tentent de chercher un « pseudonyme » pour paraître différent des autres alors qu’ils sont tous les mêmes…
Nous ne sommes que des ombres dans cette lumière aveuglante qu’est l’enfer,
Nous tantont de trouver une sortie, qu’elle soit exutoire ou en bonne éduforme,
Nous cherchons…Même si cela doit nous couter la vie…même si notre existence ne sera qu’oublie…Nous cherchons…
Mais chercher quoi ?
Chercher une raison d’exister…
Une raison de ne pas mourir bêtement dans un univers parallèle ou l’imaginaire sombre dans le néant et où la réalité est bien t’autres que ce que nous avions espéré…
Dieu, être saint, exclus de tout jugement, être parfait que le néant n’a jamais pu détruire, être immortel, être si faible et si fort en même temps…
Mais ne serait-il pas plus une image vers ce que l’on tends ?
Si Dieu en tant qu’entité existait, que dirait-il de nous pauvres profanes ?
Mieux vaut ne pas se le demander car il se serait surement pendu devant tant d’atrocitées commises par ses fils…
Le mal me ronge et pourtant je continue de vivre comme si de rien n’était…
Le destin qui m’accapare l’esprit, la fille de mes rêves qui me fait vivre…
La mort qui m’obscède, les amis qui s’entraident…
Je ne peux plus que me taire face à l’adversité qui foudroie…
Sombrant dans le néant lentement, je récite encore cette dernière parole qui, peut-être, pourra être entendue : «..hommes, femmes et enfants, vous qui voyez les années passer, prennez le temps de vivre simplement aulieu de vous prendre la tête inutilement… »
poème philosophique | 1/1 | 23/04/2005 à 10:09 |