Bibiware a écrit :
Très joli texte C'est déjà bien que tu te rendes comptes de ça...certaines personnes sont aveugles, se trouvent normales et ne comprennent pas pourquoi des gens essaient de leur faire ouvrir les yeux alors qu'elles sont malades...
C'est un passage pas très positif de ta vie, si tu parles autour de toi, si tu acceptes de te faire aider par ton entourage sans broncher et par des professionnels...(je sais que c'est pas facile) ça ira dans quelques temps...
Bon courage en tous cas
C'est au contraire d'en être trop consciente qui me ronge encore plus...
Pour les psy, je n'ai assisté qu'à une seule et unique consultation contrainte et forcée, de 30 minutes qui plus est (j'ai du partager l'heure avec ma soeur). Je n'en ai obtenu qu'un pitoyable verdict qui m'a frustré plus qu'aidé...
Je suis de nature orgueilleuse et indépendante, je préfère m'en sortir seule, de n'avoir à rendre de compte à personne, de tout mériter par moi-même, ce que j'ai assez bien "réussi" jusqu'à aujourd'hui. Mais maintenant, d'en supporter trop sur mes épaules, de ne plus savoir à qui me confier parc'que je ne suis plus stable, que du jour au lendemain je peux perdre n'importe qui, j'en viens à ce choix qui me torture, celui de reconsulter une équipe spécialisée, mais j'ai peur, tellement peur...
bloody raine : c'était pas mon intention de jouer avec les figures de style, je me suis juste laissée aller, je n'avais aucune idée de comment présenter mon problème, c'est venu naturellement, donc je n'en ai rien à faire de la forme finale,
Hael a écrit :
Aller voir un psy qui, lui, est compétant, même si c'est pas forcément facile à trouver...
Prendre son courage à deux mains, s'attaquer à ce problème pour de bon, le régler. Et aller mieux ensuite.
Concernant le psy compétant, je me refuse d'en trouver un ici même, les nouvelles vont trop vite et ça m'achèverait que l'histoire s'ébruite. Si je tiens vraiment à me faire suivre, ce ne serait que sur deux mois, cet été, en pleines vacances, et en plus de ne pas savoir si je tente ou non, je ne sais pas non plus comment aborder le sujet avec mes parents, qui eux me proposent depuis des années de consulter quelqu'un, sauf que voilà, j'ai toujours ma fierté qui fait barrage.
Je me rends compte que je ne sais plus tirer la force nécessaire pour tout attaquer seule, et ça me destabilise, je sais que j'ai du monde pour moi, que j'ai quelques personnes qui tiennent à moi, mais elles ont déjà tellement de soucis elles-même que je n'ose jamais leur en parler, ou que je passe mon temps à dire que ça ira, que ça passera, que c'est normal, que c'est rien, qu'il faut pas s'inquiéter...
Bref... Mes posts sont de plus en plus décousus, sans intérêt ni sens, mais c'n'est pas grave...
Merci beaucoup à vous tous,
Am Stram Gram.