Je suis une grande fan de Sum 41, Nofx, Blink 182, +44 ...
Je voulais savoir ce que vous en pensiez et si vous aviez d'autres groupes a me proposer
Julie
Pour les fans de Punk rock |
132/157 |
03/04/2008 à 16:46 |
Pour mettre tout le monde d'accord, voici:
Punk
Le punk est un mouvement culturel contestataire comprenant un genre musical apparu en 1976-1977 aux États-Unis avec les Ramones puis au Royaume-Uni avec les Sex Pistols, avant de se répandre dans le reste du monde. Le mouvement punk exprime une révolte contre les valeurs établies, qui privilégie l'expression brute et spontanée. Le punk est porteur d'une volonté de « tabula rasa » mais aussi d'un renouveau musical et culturel, l'émergence d'une nouvelle énergie, synonyme d'une liberté de création maximum (labels indépendants, Do It Yourself, fanzines, mode, graphisme).
Ce mot viendrait de punk, mot anglais signifiant sans valeur, il est accepté avec ironie par les punks puisqu'ils rejettent les « valeurs établies ». Dans les années 1950, a punk, c'était la petite amie masculine qui attendait le prisonnier à sa sortie. Le « mouvement punk » fut associé au nihilisme, au mouvement Dada, au mouvement anarchiste et au mouvement alternatif (squat, labels indépendants, anti-militarisme, végétarisme, féminisme, mouvement autonome, etc).
Le punk contient plusieurs sous-genres, non exclusifs dont le punk rock, le pop-punk, l'anarcho-punk, le punk hardcore et le ska-punk.
Le renouveau du punk rock aux États-Unis (depuis 1994) [modifier]
La vague punk originelle s'est essoufflée assez rapidement : même si de nombreux groupes nés à cette époque ont continué à créer et à jouer, à l'instar des Ramones, d'autres ont eu une existence assez brève, de quelques mois ou quelques années. Une scène rock indépendante n'en a pas moins continué à exister, aidée par la multiplication des stations de radio. Néanmoins le devant la scène médiatique rock aux États-Unis a été occupé tout au long des années 1980 par les groupes de métal. La scène punk underground a, pour sa part, été dominée par le punk hardcore, à la suite de groupes comme Black Flag (formé en 1976), Bad Brains (formé en 1977) et Minor Threat (formé en 1980). Le centre de gravité s'était déplacé du Royaume-Uni et de la côte ouest des États-Unis, à la côte est, notamment Washington, D.C. (mais aussi New York).
Une scène punk rock dynamique mais plus modeste et très underground a survécu, comptant en son sein un certain nombre de groupes formés au tournant des années 1980, souvent originaires de la région de San Francisco comme les Dead Kennedys, les Descendents, NOFX, Pennywise, Flipper. San Francisco où se situe le 924 Gilman Street Project, salle de spectacle accueillant la scène punk californienne et ayant vu démarrer ou jouer de grands noms du punk rock californien tels que Rancid, Operation Ivy, The Offspring ou encore Green Day. Le travail de groupes comme Sonic Youth sur la côte est des États-Unis cherche aussi à faire perdurer le punk.
La reconnaissance du grunge à partir de la seconde moitié des années 1980 et notamment de Mudhoney puis Nirvana et sa très grande popularité à la suite de la sortie de l'album Nevermind a relancé le mouvement punk et son économie délabrée.
Le punk rock a connu une renaissance médiatique depuis le milieu des années 1990 avec des groupes américains comme Green Day, Rancid, Blink-182, The Offspring et NOFX. L'underground punk subsiste à l'ombre de groupes qui peuvent connaître une réussite commerciale.
Les groupes apparus à partir de cette époque sont très divers, mais composent tous avec un mélange d'influences issues à la fois du punk de '77, du hardcore, du pop-punk des Ramones et des Descendents, du métal et du grunge. En effet, leurs membres sont nés entre, au plus tôt, dans la seconde moitié des années 1960 et, au plus tard, au début des années 1980 et ont donc été bercés par tous ces genres de musique.
En parallèle du succès commercial de certains groupes de punk rock dans la seconde moitié des années 1990 et du début du XXIe siècle, la scène dans son ensemble connaissait déjà un regain de vitalité très sensible depuis le début de la décennie et a vu percer ou naître de nombreux groupes à forte éthique, marqués par leurs engagements politiques ou tentant de faire évoluer le genre tout en restant fidèles à son histoire et ses traditions, qu'il s'agisse par exemple de Lagwagon, No Use For A Name, Pennywise ou Millencolin concernant le skate punk du milieu des annéess 1990 ; de Propagandhi, Anti-Flag, Dillinger Four ou Strike Anywhere et leur attitude ultra-politisée ; des Lawrence Arms et leurs textes inventifs, drôles, touchants, contestataires et bourrés de références ; d'Against Me! et leur mélange de punk et de folk ; du punk aux influences celtiques des Dropkick Murphys ou de Flogging Molly ; de l'old-school des vétérans de The Exploited ou des Casualties ; du pop-punk proche des Ramones des Briefs ou de Teenage Bottlerocket ; du gypsy punk de Gogol Bordello et son chanteur charismatique Eugene Hütz ; ou encore de groupes comme Hot Water Music ou Jawbreaker.
On peut aussi citer les expérimentations qui ont été faites aux frontières du punk et de l'indie par Bear vs. Shark, Ted Leo ou bien Blake Schwarzenbach, fondateur de Jets to Brazil après la séparation de Jawbreaker.
Cette tendance au renouveau se poursuit avec l'émergence de groupes jeunes comme A Wilhelm Scream ou No Trigger concernant le punkcore mélodique, Latterman, ou le nouveau groupe de hardcore de Dan Yemin, Paint It Black. Sans oublier la vigueur de maints groupes vétérans : NOFX, Bad Religion (dont les deux derniers albums avec le retour de Mr. Brett sont les meilleurs en dix ans), la réunion de Lifetime, ALL/The Descendents, la carrière de Jello Biafra, Social Distortion (Sex, Love And Rock 'N' Roll), etc.
De nouvelles scènes locales dynamiques ont émergé et viennent s'ajouter aux scènes traditionnelles des années 1980 que sont San Francisco (Bay Area) ou encore la scène SoCal autour de Los Angeles, qui demeurent deux centres ultra-dynamiques, ou le punk hardcore de la côte est :
* Chicago, qui était déjà la patrie des Smoking Popes, de 88 Fingers Louie et Screeching Weasel, est sans doute la plus féconde, avec de Rise Against, The Lawrence Arms, Alkaline Trio, Much the Same ;
* Minneapolis a Dillinger Four et Hüsker Dü ;
* de la Nouvelle-Angleterre viennent Boysetsfire, A Wilhelm Scream, The Unseen, No Trigger ou With Honor ;
* Boston est tout naturellement le cœur de la scène punk celtique emmenée par les Dropkick Murphys ;
* en Pennsylvanie, Philadelphie est la ville d'origine de Kid Dynamite, Paint It Black ou The Loved Ones et Pittsburgh abrite Anti-Flag ;
* New York et le New Jersey ont Lifetime, BigWig, Crime In Stereo, Kill Your Idols, les Bouncing Souls, Gogol Bordello, None More Black ou Latterman ;
* la Virginie a vu naître Avail et Strike Anywhere, la Caroline du Sud Stretch Arm Strong ;
* la scène de Gainesville : Against Me!, Less Than Jake, Hot Water Music, This Bike Is A Pipe Bomb ;
* au Nord-Ouest, le Washington possède The Briefs, les Melvins, l'Oregon a Tragedy et le Wyoming The Lillingtons/Teenage Bottlerocket.
En dehors des États-Unis, l'une des scènes nationales les plus populaires a longtemps été celle du punk rock suédois avec Millencolin, les Satanic Surfers, No Fun At All, The Hives ou Venerea. Au Canada, Winnipeg se distingue avec Propagandhi, Comeback Kid ou The Weakerthans et le Québec avec Ripcordz, Fifth Hour Hero ou The Sainte Catherines.
Cela vaut aussi pour le punk rock européen et notamment français où sortent de nombreux groupes qui ont suivi les traces de Burning Heads ou Seven Hate (entre autres) : Flying Donuts, The Pookies, Straightaway, les Betteraves qui ont ensuite formé Guerilla Poubelle ou Uncommonmenfrommars et Jetsex qui ont joué des séries de concerts aux États-Unis.
Le centre de gravité des labels s'est également déplacé : les maisons plus modestes ont su trouver leur place à côté de labels légendaires du milieu des années 1990 : Epitaph et Fat Wreck Chords (et dans une certaine mesure Burning Heart). Aujourd'hui, Jade Tree (Delaware), No Idea (Gainesville), Deep Elm (Caroline du Sud) ou Equal Vision (New York) contribuent au dynamisme de la scène, alors qu'Epitaph et Burning Heart se sont lancés dans une politique de diversification musicale.
L'initiative politique récente la plus marquante a sans doute été le collectif Punk Voter initié par Fat Mike de NOFX, couplé d'une tournée Rock Against Bush, incitant les jeunes à se rendre aux urnes lors des élections présidentielles américaines de 2004.
Musique punk [modifier]
La musique punk est caractérisée par un tempo très rapide, un rythme souvent binaire et l'utilisation de distorsion et de sons saturés. La plupart du temps, les chansons sont jouées en power-chords. La guitare jouant les accords et celle jouant la mélodie sont au même niveau sonore, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de première ou deuxieme guitare, mais deux guitares au même niveau.
Comme sa sa montre que j'avais raison sur certain point...
Pour les fans de Punk rock |
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03/04/2008 à 17:05 |
Et voici pour vous encore une fois:
À l'origine aux États-Unis, le mot punk décrit la musique basée sur des guitares électriques des groupes « Garage » des 60's tels The Sonics, The Seeds, The 13th Floor Elevators et des groupes de Detroit, The Stooges et MC5. Ce qui est maintenant appelé 60's punk ou protopunk pour éviter une confusion.Le mot punk aurait été utilisé la première fois par Lester Bangs (critique rock) pour qualifier la musique des motors city five (MC5).
Les influences du punk-rock sont aussi des groupes de glam rock tels que The New York Dolls, mais aussi les groupes de rock britannique comme The Who, The Kinks première manière et les artistes de l'avant-garde new wave new-yorkaise (Patti Smith, Suicide, Television) et The Heartbreakers avec Johnny Thunders et Jerry Nolan. On constate un fort désir de retourner à la spontanéité et la simplicité du rock primitif et un rejet de ce que les punks ont perçu comme prétentieux, mercantile et pompeux dans l'arena rock des années 1970, engendrant les formes grandiloquentes du heavy metal et du rock progressif. Par contraste, le punk a délibérément renforcé la simplicité de ses mélodies, refusant toute démonstration ostentatoire de virtuosité et engageant n'importe qui à former son propre groupe dans sa cave ou son garage. Les paroles ont apporté une nouvelle radicalité d'expression dans les sujets politiques et sociaux, traitant souvent de l'ennui urbain et du chômage. Les thèmes sexuels étaient abordés de façon crue et ne se limitaient plus à l'amour sublimé qui était chanté ailleurs ou aux métaphores suggestives (et souvent transparentes, d'ailleurs) qui avaient cours dans le rock (puis la pop) et qui avaient suscité à l'origine de vives polémiques.
Aux États-Unis, les Ramones ont posé, à partir de 1974, les jalons du punk américain dans une version qui reste alors très rock'n'roll et parfois considérée comme les prémices du pop-punk. The Germs, formés autour de Pat Smear, ont sorti en 1977 leur single Forming/Sexboy (live), souvent considéré comme le tout premier disque punk de Los Angeles. Richard Hell est un autre jalon important, tant pour l'image (t-shirt déchiré) que pour le son avec son titre Blank Generation. À New York, le magazine Punk est fondé en 1976 par le dessinateur John Holmstrom, Ged Dunn et Legs McNeil.
Au Royaume-Uni, certains ont pu écrire que des groupes traditionnellement rattachés au courant "pub rock", l'équivalent des garage bands américains au milieu des années 1970, pourraient représenter les prémices de l'explosion punk britannique de 1976-77, en raison de l'énergie de leur musique et de leur vitesse d'exécution ; parmi eux : Doctor Feelgood ou le très controversé Eddie and the Hot Rods.
Même si le premier groupe punk britannique[1] ayant sorti un disque fut The Damned dont le premier single vinyle parut confidentiellement durant l'été 1976 (son titre phare étant "New Rose"), les véritables débuts du mouvement ont été les premiers concerts des Sex Pistols au Roxy Club et au 100 Club de Londres et l'interview du groupe dans une émission de large audience. Le passage des Sex Pistols et du Bromley Contingent à la télévision a suscité un véritable engouement mais aussi une très vive hostilité (aboutissant à l'interdiction de la plupart de leurs concerts), qui fut l'un des engrais essentiels du phénomène. À partir de là le punk, médiatisé, a enflammé une partie de la jeunesse.
En France, les pionniers du mouvement furent le « petit cercle d'initiés » qui se créa autour d'Élodie Lauten. Revenant du CBGB à New York, où elle avait entendu Patti Smith "miauler" d'étranges poèmes rock toutes les nuits, elle fit découvrir à ceux qui allaient former Angel Face et European Son (et plus tard, Métal Urbain), à Alain Pacadis et à Patrick Eudeline (qui décida alors de former le premier line-up d'Asphalt Jungle), cette vague explosive qui commençait à envahir la planète.
De son côté, Marc Zermati, qui avait depuis plusieurs mois ouvert une boutique, l'Open Market, rue des Lombards (dans les Halles), où se côtoyaient Iggy Pop, les Flaming Groovies et Doctor Feelgood lorsqu'ils passaient à Paris, mais aussi Pacadis et Yves Adrien, organisa, en août 76, le premier festival punk à Mont-de-Marsan. The Damned clôturèrent les deux journées de délires. Au même moment, Philippe Bone, passant l'été à Londres, ramenait en France le premier single de ce groupe "vinylisé" paru chez un petit label indépendant qui venait juste d'en presser quelques exemplaires. C'est ainsi que "New Rose", sur la face A de ce disque, retentit pour la première fois dans un lieu public en France, au Gibus club.