Texte écrit très rapidement, sans grande originalité, je sais. Merci de me dire ce que ça vaut.
Pour Tristan, lui que le vent n'a jamais réellement désarçonné.
Faire le grand saut.
Ne me pousse pas! J'ai pas besoin de toi. Rassure toi je n'ai pas peur. Mon coeur? Il ne bat déjà plus. Je ne reculerai pas. Je me regarde dans les yeux.
[compte à rebours]
Il y a un peu de vent ce matin. J'aime le vent, la simplicité qu'il a pour balayer les choses. Jusqu'à l'oubli. La peur qu'il provoque quand il se déchaîne. Répand la mort. Drôle de paradoxe, il ne sera pas le premier responsable cette fois-ci.
[50 secondes]
Le soleil ne tardera pas à se lever, à réchauffer la ville entière, à t'euphoriser de ses rassurants rayons.
On est pas bien là, moi et moi ? On dérange personne, tout est vide autour. Ca sent le sommeil, longtemps je l'ai recherché, et puis je l'ai perdu de vue. Mais tout cela importe peu à présent. Regarde-nous.
[connard, même ton sable ne m'atteint pas]
Toujours debout, tout en haut, j'ai tout mon temps, je n'ai plus de notions de toutes façons. Ca va, ça va, je vais y aller ! Qu'est ce qu'on peut être chiant avec soi même, le respect s'enfuit... Je regarde en bas. Toujours personne. Cette bonne vieille solitude, qu'il nous arrive d'aimer un peu trop.
[20 secondes]
Non je veux qu'ils viennent. Mais ils dorment, tous, tout le temps. Je hurle. Ah bah les voilà. Ils ont beau être désinterressés au possible, ils n'en sont pas moins curieux. Sortez, sortez. Ma bouche se clôt, je n'ai jamais sû hurler comme il fallait.
Devant il y a toujours des murs.
[10 secondes]
Il y en a plein, parfois on peut les éviter, les affronter, au risque de se casser deux ou trois trucs. On peut même les construire! Incroyable ce qu'on peut faire en étant en vie, dommage pour moi, ça fait longtemps que je suis morte.
Le grand plongeon, par contre, on ne l'évite pas.
On va danser dans le vide.
Gentil rien, on en a tous besoin. Celui là m'appelle.
[sourire]
Bon allez, je me suis assez faite attendre.
Rapprochez vous !
Avec un peu de chance, j'en éclabousserai quelques uns.
Je ne me pousserai pas |
1/9 |
09/06/2009 à 20:03 |
Alors voilà, je me suis dis encore un texte vide sur le suicide.
Hé bah non!
Je trouve cela très sympa, avec un petit côté cinématografique, surement à cause du compte à rebours. Un cynisme légers assez percutant surtout sur la fin, et des mots plus forts juste bien pour faire petiller la lecture.
Un peu de poesie, une bonne dose de sentiments, un clin d'oeil un peu plus philo... Ha nan moi j'aime
En plus comme moi, tu places des phrases naratives incorporées entre les lignes, ça les profs de français aiment pas mais je ne comprend vraiment pas pourquoi...
Je ne me pousserai pas |
2/9 |
09/06/2009 à 20:05 |
C'est très jolie
Je ne me pousserai pas |
3/9 |
09/06/2009 à 20:07 |
Hm, je n'aime pas. C'est trop haché. J'adhère plutôt vers la fin. (en excluant la "chute" du texte. Ohoh, je suis drôle).
Je ne me pousserai pas |
4/9 |
09/06/2009 à 21:34 |
Merci à vous. En le relisant, je me rends compte que c'est bien trop superficiel. Un sorte de brouillon en somme.
A approfondir?
Je ne me pousserai pas |
5/9 |
09/06/2009 à 23:52 |
A approfondir ou à étoffer, disons que j'aime bien l'idée.
Et l'essentiel se trouve entre les indications spatio-temporelles, tu peux les étoffer mais ça reste clair simple et facile d'accès par tous.
Merci énormément =)
Je ne me pousserai pas |
6/9 |
10/06/2009 à 14:45 |
Mon plaisir
D'autres avis?
Je ne me pousserai pas |
7/9 |
10/06/2009 à 16:18 |
Je ne me pousserai pas |
8/9 |
10/06/2009 à 16:41 |
J'aime bien.
Je trouve juste ca.. Superficiel, disons.
Tu as l'air de vouloir faire passer une forte emotion mais sans trop en donner..
Tu vois ?
Sinon je trouve ça agréable a lire..
Continue comme ca :]
Je ne me pousserai pas |
9/9 |
19/06/2009 à 19:35 |
quelle idée de vouloir changer un texte qui est le fruit des émotions d'un moment; moment passé et qui par conséquent te conduit à considérer ce texte comme superficiel, inachevé.
Mais si tu as décidé au moment de la parution de ne pas le modifier c'est qu'il te semblait paré de tous ses charmes, autant que tu l'avais voulut. Ainsi, pourquoi ne pas apprécier ce texte à sa juste valeur à savoir pensées et sensations mises sur papier/ordinateur un jour où elles avaient besoin de se traduire en mots et par là le laisser brut, sans retouches car plus vrai.