Plus qu'un pouwem, une Histouaar

Socrado

Plus qu'un pouwem, une Histouaar

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29/07/10 à 16:35

Un long poème en vers...

L'histoire de l'homme qui voulait voler la lune

C'est l'histoire de l'homme
Qui veut voler la lune
En lui donnant la forme
D'un homme couvert de runes

Il met dans ce corps
Des diamant, des pierres de lune
Beaucoup d'argent, un peu d'or
En guise d'yeux de la thune

Il l'appela pour la première fois
Ordonnant subitement
"Qu'il vienne à coté de moi
Jusqu'à la fin des temps"

Un éclair fendit l'air
Explosant ardemment
Sur l'avatar de pierre
Le rend presque vivant

La tête se leva
Le regarda fixement
Retomba en silence
Redevint comme avant


C'est l'histoire de l'homme
Qui veut prendre la lune
En lui donnant la forme
D'un homme couvert de runes

Il mets dans ce corps
De la lavande et des agrumes
Beaucoup de bois, un peu de flore
En guise d'yeux : fleur de prune

Il l'appela pour la seconde fois
Priant calmement
"Qu'il vienne a coté de moi
Jusqu'à la fin des temps"

Alors gronda la mer
Tonnerre assourdissant
Sur l'avatar de terre
Le rend presque vivant

La tête se leva
Le regarda fixement
Luis sourit en silence
Redevint comme avant



C'est l'histoire de l'homme
Qui veut embrasser la lune
En lui donnant la forme
D'un homme couvert de runes

Il mes dans ce corps
Ses pensées, ses coutumes
Beaucoup de sang, un peu de son corps
En guise d'yeux de l'amertume

Il l'appela pour la troisième fois
pleurant, gémissant
"Reste à côté de moi
jusqu'à la fin des temps"

Les fenêtres défoncées par le vent
Qui s'infiltre violemment
Dans l'avatar des sentiments
Le rend presque vivant

L'homme se leva
Une valse à trois temps
Ils dansèrent en silence...
Puis redevint comme avant

C'était l'histoire de l'homme
Qui voulait voler la lune
En lui donnant la forme
D'un homme couvert de runes

Il met dans son corps
De l'arsenic, du cyanure
Beaucoup de douleur, un peu de mort
Et dans ses yeux de l'acide pur

Il l'appela pour la dernière fois
Par terre, agonisant
"Je m'en vais à coté de toi
Jusqu'à la fin des temps"

Les mains emportent l'enfant
L'âme s'élève dans le firmament
Hors de son corps pourrissant
Le rend plus que vivant.