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Anonyme |
La dépression adolescente. |
19 |
13/01/16 à 21:37 |
On entends souvent parler de dépression chez l'adolescent lorqu'il remet en cause beaucoup de chose du monde actuel; ce qui est pratiquement toujours accompagné de la phrase rituel "ce n'est qu'une passade".
Croyez-vous donc réellement que ce n'est qu'une passade, ou au contraire, une évolution de mentalité de la nouvelle génération qui ouvre les yeux sur ce monde ?
Ps: excusez moi si il est mal placé dans le forum, je ne savais pas trop où le mètre et j'ai donc opter pour la santé.
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1/19 |
15/01/2016 à 22:57 |
Pour moi un ado qui se questionne sur ce qui l'entoure ça s'appelle pas un déprimé mais un ado. Ca fait partie du processus classique de l'adolescence.
Après je ne saurais pas dire si nous sommes une génération particulièrement désabusée. Je n'en suis pas certaine.
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2/19 |
16/01/2016 à 00:50 |
T'évolue naturellement pas parce que tu demandes quel est la place des Etats Unis dans ce monde ou autre :O Aussi l'évolution c'est plus une remise en question de sa propre personne que du monde non ? :O
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3/19 |
16/01/2016 à 00:53 |
Dark76 a écrit :
T'évolue naturellement pas parce que tu demandes quel est la place des Etats Unis dans ce monde ou autre :O Aussi l'évolution c'est plus une remise en question de sa propre personne que du monde non ? :O
j'évolue du coup ? Chouette ^^
bah les questions les plus frzquentes sont sur le sexe et l'amour donc je pense que c'est obligatoire pour évolué comme dit Dark76
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4/19 |
16/01/2016 à 01:14 |
Les questions sur le sexe ne te permettent d'évoluer que dans le domaine sexuelle, les questions sur l'amour que tu dois te poser ne sont pas des questions sur qui tu es proprement mais sur tes sentiments du moment, ce qui n'a donc aucun rapport.
Tu peux par exemple te demander pourquoi tu n'arrives pas à aimer, pourquoi tu ne t'aimes pas. Si tu penses aimer quelqu'un mais que tu as de gros doutes sur tes sentiments, tu peux te demander pour qu'elle raison tu as été poussé à l'aimer si tel n'est pas le cas, quelle a été la cause inconsciente :O
Fin je veux dire c'est pas des questions à la con auxquels tu peux répondre en 2 secondes :O
PS: Et encore y a des questions sexuelles qui peuvent te permettre d'évoluer :V
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5/19 |
16/01/2016 à 08:38 |
Bah une remise en question du monde c'est aussi une remise en question de sa place dans ce monde, donc un travail sur soi, d'adaptation et d'acceptation.
Comme dit Dazztruc, c'est pas de la dépression, c'est même plutôt sain qu'à ton âge tu sois dans ce questionnement et dans une période de critique de ce qui t'entoure et ce que tu es.
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6/19 |
16/01/2016 à 10:27 |
Non mais c'est la grand mode de se dire dépressif. Les gens ne font pas la différence entre déprimé et dépressif.
Puis l'adolescence est une période où on remet beaucoup de choses en question car avant, on vivait un peu dans le monde des bisounours, on pensait que tout était tout beau tout rose. Puis c'est l'âge où on se découvre une personnalité, une identité... On se construit. C'est pas pour autant qu'on est tous dépressif. Par contre on a tous des coups de déprime.
Mais c'est qu'une passade dans le sens où ensuite on devient adulte, et donc les choses sont différentes.
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7/19 |
16/01/2016 à 11:24 |
-IdontKnow- a écrit :
Non mais c'est la grand mode de se dire dépressif. Les gens ne font pas la différence entre déprimé et dépressif.
Puis l'adolescence est une période où on remet beaucoup de choses en question car avant, on vivait un peu dans le monde des bisounours, on pensait que tout était tout beau tout rose. Puis c'est l'âge où on se découvre une personnalité, une identité... On se construit. C'est pas pour autant qu'on est tous dépressif. Par contre on a tous des coups de déprime.
Mais c'est qu'une passade dans le sens où ensuite on devient adulte, et donc les choses sont différentes.
Et ne le prends pas mal, mais t'as pas l'air de connaître la différence non plus.
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8/19 |
16/01/2016 à 11:32 |
Dazzlious a écrit :
-IdontKnow- a écrit :
Non mais c'est la grand mode de se dire dépressif. Les gens ne font pas la différence entre déprimé et dépressif.
Puis l'adolescence est une période où on remet beaucoup de choses en question car avant, on vivait un peu dans le monde des bisounours, on pensait que tout était tout beau tout rose. Puis c'est l'âge où on se découvre une personnalité, une identité... On se construit. C'est pas pour autant qu'on est tous dépressif. Par contre on a tous des coups de déprime.
Mais c'est qu'une passade dans le sens où ensuite on devient adulte, et donc les choses sont différentes.
Et ne le prends pas mal, mais t'as pas l'air de connaître la différence non plus.
bah la différence pour moi, c'est que la dépression est une maladie qui peut durer longtemps et qui se soigne à l'aide de professionnels, donc rien à voir avec une simple passade.
Alors qu'être déprimé, c'est une baisse de moral mais sur une courte durée, et bien moins intensive. Et dont on sort en ayant une bonne nouvelle, ou en relativisant, ou un soutient de notre entourage...
Fin ça m'viendrait pas à l'idée de dire "t'es dépressif, mais c'est qu'une passade". Je m'y connais pas plus que ça, mais pour moi la dépression c'est quelque chose qui se prend vraiment au sérieux.
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9/19 |
16/01/2016 à 12:19 |
Un sujet déprimé c'est quelqu'un qui souffre de dépression caractérisée (d'EDM on appelle ça), quelqu'un de dépressif c'est quelqu'un avec une tendance à la dépression mais sans remplir les critères d'un EDM. C'est qu'une question de terminologie mais pour vivre heureux vivons précis.
Mais bon c'est hyper dur de parler de dépression parce que c'est hyper galvaudé depuis quelques années je trouve. Du coup on est en permanence dans le débat "vraie dépression" vs "fausse dépression", comme si ceux qui n'étaient pas déprimés au sens clinique ne méritaient pas qu'on s'intéresse à eux parce qu'ils jouent la comédie.
Anonyme
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10/19 |
16/01/2016 à 13:38 |
Je ne parles pas réellement de tout ce qui est sexuelle ou encore amour,
non plus de ce découvrir soit même (ou du moins que partiellement),
je parles de remettre en cause toutes les lois et les dictâtes qui régie notre monde, certaines mentalités, une certaine incompréhension de l'homme et de ses actes..
Je sais que c'est assez difficile à comprendre, mais je veux dire..
vous ne vous êtes jamais demandé "pourquoi?"
Pourquoi les choses sont comme ça et pas autrement, pourquoi cette mentalité c'est construites, ses actes, ses faits..
De voir le monde autrement, ou encore tel qu'il est réellement et de s'apercevoir de toutes les mauvais côté.
Lorsqu'un ado sort ce genre de chose, on lui réponds simplement que c'est une passade, que ça va passé, qu'on va oublier, ou changer d'avis en grandissant..
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11/19 |
16/01/2016 à 13:43 |
Je pense qu'on dit ça aux ados parce que c'est vrai que c'est une période où on se pose particulièrement beaucoup de questions , on intellectualise beaucoup de choses. Ca ne veut pas dire qu'on ne s'en pose plus après, mais c'est juste pas tout à fait pareil, c'est pas sur le même mode je dirais. C'est assez compliqué à expliquer.
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12/19 |
16/01/2016 à 14:10 |
Sûrement que les adolescents souffrent de l'idée (pas forcément fausse) qu'ils vont se rebeller contre toutes les institutions sans forcément exactement savoir pourquoi. Donc seront incapables de donner un argumentaire sur ce qui les gène et donc on aurait tendance à moins considérer leurs questionnements. Ou en tout cas à les trouver superficiels.
L'adolescence est l'âge où on commence à questionner son environnement, et d'ailleurs on continue ensuite heureusement, à moins d'être une larve intellectuellement et culturellement parlant, mais une fois adulte on a un recul critique sur nos questionnements et les éventuelles réponses qu'on peut y trouver, ce qu'on a pas forcément adolescent (faut savoir qu'on est loin d'être terminé intellectuellement quand on est ado, il me semble que c'est vers 20 ans que ça se termine). Typiquement je crois qu'adolescent on arrive mal à répondre à toutes les questions qu'on se pose et on ne va pas forcément avoir le réflexe de faire une étude sur le sujet pour y répondre.
Enfin interroger la société c'est sain et salvateur, il faut le faire constamment et je crois que la grande majorité des gens le font sans forcément le faire bien (adolescent on a toujours tendance à croire (ou espérer serait plus exact) qu'on est différent des autres, c'est faux). Après il faut savoir en débattre, ramasser le maximum de données, d'avis et finalement élaborer ce qui nous semble être la plus juste réponse en n'oubliant pas que notre réalité n'est pas forcément celle d’autrui.
Bref si tu te poses des questions cherche à y répondre par le maximum de médias (c'est à dire pas en regardant le premier lien que google te donnera), discutes en autour de toi, et cultive toi au maximum. Je pense que pour l'instant tes réponses resteront floues et tu ne sauras pas trop où te placer mais dans quelques années ça forgera l'adulte que tu seras.
Et encore: cultivez vous les jeunes, remettez toujours nos pratiques en question, discutez en et restez ouverts à tout
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13/19 |
16/01/2016 à 15:19 |
J'serais plus ou moins du même avis que Berlin_Est. Juste un truc que je nuancerais.
mais une fois adulte on a un recul critique sur nos questionnements et les éventuelles réponses
Je crois que c'est surtout une forme de résignation et d'asservissement à partir du moment où tu te sens trop ancré dans la société occidentale.
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14/19 |
16/01/2016 à 15:32 |
Rei a écrit :
J'serais plus ou moins du même avis que Berlin_Est. Juste un truc que je nuancerais.
mais une fois adulte on a un recul critique sur nos questionnements et les éventuelles réponses
Je crois que c'est surtout une forme de résignation et d'asservissement à partir du moment où tu te sens trop ancré dans la société occidentale.
Par recul critique j'entendais "avoir particulièrement conscience des tenants et aboutissants des différents aspects de la société qui peuvent nous poser problème", du coup le contraire de la résignation ou de l'asservissement. Après en effet on peut choisir d'avoir conscience des conséquences de nos actes mais de s'en foutre parce que "c'est comme ça la vie!" mais je pensais plutôt à modifier son mode de vie pour le rendre le plus en accord possible avec les valeurs qui nous paraissent fondamentales quitte à aller contre les conforts de la société.
Du coup je sais pas si c'est moi qui n'ait pas compris ta nuance ou toi qui avait mal interprété la mienne
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15/19 |
16/01/2016 à 15:53 |
Dazzlious a écrit :
Un sujet déprimé c'est quelqu'un qui souffre de dépression caractérisée (d'EDM on appelle ça), quelqu'un de dépressif c'est quelqu'un avec une tendance à la dépression mais sans remplir les critères d'un EDM. C'est qu'une question de terminologie mais pour vivre heureux vivons précis.
Mais bon c'est hyper dur de parler de dépression parce que c'est hyper galvaudé depuis quelques années je trouve. Du coup on est en permanence dans le débat "vraie dépression" vs "fausse dépression", comme si ceux qui n'étaient pas déprimés au sens clinique ne méritaient pas qu'on s'intéresse à eux parce qu'ils jouent la comédie.
On va finir par le savoir que t'es psy et meilleure que tout le monde...
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Et bon, j'comprends pas trop le topic. Y'a aucun rapport entre la dépression (oops, j'utilise un mot savant alors que j'ai pas fait psycho!) et le questionnement.
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16/19 |
16/01/2016 à 15:56 |
Bastard Barbie a écrit :
Dazzlious a écrit :
Un sujet déprimé c'est quelqu'un qui souffre de dépression caractérisée (d'EDM on appelle ça), quelqu'un de dépressif c'est quelqu'un avec une tendance à la dépression mais sans remplir les critères d'un EDM. C'est qu'une question de terminologie mais pour vivre heureux vivons précis.
Mais bon c'est hyper dur de parler de dépression parce que c'est hyper galvaudé depuis quelques années je trouve. Du coup on est en permanence dans le débat "vraie dépression" vs "fausse dépression", comme si ceux qui n'étaient pas déprimés au sens clinique ne méritaient pas qu'on s'intéresse à eux parce qu'ils jouent la comédie.
On va finir par le savoir que t'es psy et meilleure que tout le monde...
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Et bon, j'comprends pas trop le topic. Y'a aucun rapport entre la dépression (oops, j'utilise un mot savant alors que j'ai pas fait psycho!) et le questionnement.
En même temps ça me parait être la base de savoir de quoi on parle quand on aborde un sujet. Chacun son domaine de compétence, toi c'est les pokémon, moi c'est la psycho.
La dépression adolescente. |
17/19 |
17/01/2016 à 02:04 |
Je suis pratiquement certaine que des millions de jeunes avant nous se sont posés les mêmes questions, donc une évolution de la société... On repassera. Au mieux, on voit que l'adolescence a tendance à s'éterniser, et que l'autonomisation arrive après les cheveux blancs.
Un prof nous disait qu'on aurait besoin d'une bonne guerre. Qu'à l'adolescence, on a besoin de se battre pour des idéaux, d'être animé par quelque chose et d'être dans l'action. Sans réel combat, ce besoin n'est guère assouvi et on se morfond en remettant en question toute notre condition humaine. En bref, depuis 1945, on ne trouve rien de mieux à faire que de s'emballer dans des débats type "adoption pour les homosexuels?" sur des sites de rencontre pour ado. Voilà voilà.
Dire que c'est qu'une passade, je pense que ça reste juste. Mais dire qu'à l'âge adulte on est simplement résignés, que l'on met la tête dans le sable et qu'on contribue à une société pourrie sans broncher; je trouve que c'est le discours un peu concon qu'on tient quand on a 17 ans. Justement, c'est plus jeune qu'on ne repère que l'un ou l'autre aspect d'une situation et qu'on s'enflamme. Plus tard, on arrive à regarder un peu plus loin et avec un peu plus de respect.
Et puis personnellement, j'entends plus que les ados sont chiants que déprimés...
La dépression adolescente. |
18/19 |
17/01/2016 à 08:47 |
Ce sentiment me semble tout à fait justifié mais il faut mesurer le contexte dans lequel il apparaît pour comprendre en quoi il n'est qu'une "passade".
Adolescent, on va à l'école, on vit chez ses parents et en bref, on n'a guère mieux à faire que de baigner dans ce genre de réflexion.
Celles-ci peuvent s'avérer plus ou moins justes, probablement que le monde devrait fonctionner autrement qu'il fonctionne mais il fonctionne et c'est là l'essentiel. On ne change pas le monde tant qu'il fonctionne.
A côté de ça on grandit et commence à oeuvrer pour son autonomie en plus de poursuivre des projets personnels et tout cela occupe, cette intégration au monde occupe. Et finalement ces idées "régénératrices" originels nous semble bien lointaines une fois que l'on a plus vraiment le loisir de méditer gratuitement sur ces choses qui nous entourent.
Une "passade" de fait donc puisque l'on passe par la force des choses à autre chose mais une passade pas si anodine même si de toute manière, comme le dit Devilish, seule on ne fait rien et si il y a besoin de faire quelque chose, c'est de toute façon toute la société qui se mobilise (ex. guerre).
La dépression adolescente. |
19/19 |
17/01/2016 à 17:50 |
Dazzlious a écrit :
Je pense qu'on dit ça aux ados parce que c'est vrai que c'est une période où on se pose particulièrement beaucoup de questions , on intellectualise beaucoup de choses. Ca ne veut pas dire qu'on ne s'en pose plus après, mais c'est juste pas tout à fait pareil, c'est pas sur le même mode je dirais. C'est assez compliqué à expliquer.
Je dirais pas qu'après la différence serait qualitative, mais plutôt quantitative. On se pose quand même moins de questions, parce qu'on a plus de réponses, et on angoisse tout de même moins aux réponses que l'on aura jamais, contrairement à l'ado qui n'en sait pas grand chose et refuse de ne pas savoir.