Je ne sais pas pourquoi, je me suis mis en tête d'ecrire une nouvelle pendant les vacances... L'idée ce serait de decrire la vie de quelqu'un dans une ville où tous les habitants son muets... en tout cas, sans aucun dialogue.
Le personnage n'a pas encore de nom, si vous avez des idées, n'hesitez pas.
Voilà un chapitre pour vous donner une idée
Voyant qu'il était arrivé à l'entrée du metro, ses jambes stoppèrent leur mouvement et sa main gauche écrasa machinalement la cigarette quelle tenait de deux doigts. S'engouffrant dans les escaliers, il aurait put remarquer que les murs fissurés avaient dû être repeint récemment, pourtant il n'y fit pas attention et cognant son épaule droite pour laisser passer un groupe remontant au front, ce dernier laissa sur sa chemise immaculée, une oeuvre de beauté abstraite.
Il continua d'avancer en silence. Quand il eût plusieurs choix de direction, dépliant sa carte des lieux pour confirmer son intuition première, il décida de la route à prendre. Après un temps de réflexion, il changea de direction, puis il s'avéra finalement qu'une troisième fut la bonne.
Une fois arrivé sur le quai, relevant sa manche pour avoir une idée plus précise du contexte, les aiguilles lui firent savoir qu'il devrait encore patienter quelques minutes: enfin il lui restait du temps pour s'ennuyer.
Plus loin sur son bras s'étalaient des marques qui formaient presque une fresque. Il sourit, remarquant que les plus récentes commençaient à cicatriser, laissant place à une peau nouvelle, plus blanche et plus naïve qui, apparemment, comptait bien s'installer jusqu'à ce qu'on lui reprenne le bail de force.
Il ne voyait pas ces blessures comme un pas vers la mort; au contraire, la douleur lui rappelait qu'il ne l'était pas. Ses proches considéraient ses pratiques comme un signe de détresse, elles lui permettaient en fait d'amoindrir sa culpabilité, justement liée au manque de mal être. La culpabilité d'être moins malheureux que les autres.
En réalité, malgré ses tentatives d'introspection, il se sentait réellement vide. Pensant alors à trouver un psychologue digne de ce nom, il remarqua qu'il avait tendance, de plus en plus, à se confier auprès de gens qui ne le comprenaient pas vraiment. D'ailleurs, dans cette ville où personne ne se parle il n'était même pas convaincu que quelqu'un pût lui répondre.
Regardant autour de lui, il aperçut un affichage électronique, qui lui fit remarquer que relever sa manche pour déranger sa montre, dévoilant l'intimité de son cadrant, avait été aussi inutile que précipité. Pourtant celui-ci s'accordait avec sa consoeur pour dire qu'il pouvait retourner s'asseoir. Au moins il était fixé à ce sujet.
Enfin, après cette brève réflexion qui semblait avoir duré une éternité, et dont la conclusion ne lui convenait pas vraiment, une lumière se fit remarquer au fond du tunnel. Arrivant en grand bruit, les wagons repartirent aussi soudainement qu'ils étaient arrivés: c'est a dire, pas du tout. Il se fraya alors un chemin pour y monter. Il remarqua que plus il s'enfonçait sous terre, plus les choses duraient. Une partie de lui pria alors pour ne pas descendre plus bas, l'autre trouva cette attitude tout simplement stupide, ce qu'elle lui fit immédiatement remarquer.
La rame comme répondant à son appel, remonta à l'air libre au bout de quelques dizaines de mètres. Ce fut un soulagement de quitter cette atmosphère lourde qui l'avait plongé dans une certaine inertie .
Faisant mine d'ouvrir une fenêtre pour atténuer la chaleur environnante, il fut confronté à quelques réticences parmi ses proches voisins, pourtant agglutinés en une masse compacte. Abandonnant difficilement cette idée, il se résigna à lâcher la poignée posée de manière ostentatoire sur la vitre. Leur réaction le contraria, mais c'était au dessus de ses force d'endurer les visages réprobateur de ses semblables une fois de plus dans la journée: Il commençait à se faire tard et il ne comptait pas se faire éjecter du train pour finir son trajet à pieds. Il n'était même pas sur que les pieds en questions ne se seraient pas, dans ce cas, mis en grève pour une durée indéterminée.
Quelqu'un au large de la foule, dont le visage prenait progressivement une teinte qui lui était inconnue jusqu' alors, s'enfonça, se noyant au milieu des corps trempés de sueur. Encore un qui avait dû essayer de se convaincre par des exercices d'auto persuasion qu'il régnait un froid polaire. Il est incroyable de constater les effets que peut avoir l'esprit sur le corps. Les autres passagers, nullement impressionnés par cet événement, profitèrent de l'espace vacant pour se dilater d'avantage, comblant l'espace qui venait de se libérer. Il se mit en tête de supporter.
Quand le train arriva à destination, hommes femmes et enfants descendirent. À croire que son quartier logeait la moitié de la population mondiale. Ce qui était, se fit il remarquer, une réflexion absurde.
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1/7 |
02/07/2008 à 16:09 |
Personnellement, ton écrit me perturbe. J'arrive pas à trouver un fil directoire entre les différents paragraphes, ni même un rapport. On croirait des histoires individuelles. J'y accroche pas trop. Y'a aussi un problème d'orthographe dirons-nous, il manque plusieurs accents sur pas mal de mots. (C'est un détail pour certain, mais moi ça m'énerve un peu les accents manquants.)
Sinon, on ressent pas trop le principe de "citée muette", mais ce n'est qu'un point de vue, sûrement.
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2/7 |
02/07/2008 à 16:15 |
"fil directoire"
...Pardon. Euh oui en effet, il se trouve que je n'ai pas de correcteur d'orthographe automatique... donc désolé pour les accents.
Par contre je ne vois pas de problème dans l'enchainement logique des evenements... le tout se deroule sur un temps trés court, mais le contexte est tellement ennuyeux que le personnage... pense pour avoir qq chose à faire.
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3/7 |
02/07/2008 à 16:17 |
Donc on a le droit à ses divagations, j'ai cherché une atmosphère lourde et pesante
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4/7 |
02/07/2008 à 16:18 |
^^'. Ben, j'sais pas. C'est une impression. C'est peut-être du aussi à l'excès de "il". :/
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5/7 |
02/07/2008 à 16:23 |
ça y est, fautes d'orthographes corrigées
j'ai retrouvé Works sur mon pc...
Sinon je ferais partir les "il" (il y en a 31) quand j'aurais trouvé un BackGround pour le personnage
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6/7 |
02/07/2008 à 16:58 |
Beaucoup de fautes.
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7/7 |
02/07/2008 à 17:03 |
Baucoup de fautes? je l'ai passé au correcteur d'orthographe et j'ai veriffié tous les accords... depuis
Autant j'étais d'accord avec Gnocchi, autant là je vois vraiment pas
En tout cas, merci d'avoir lu =)