Provectus

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WriterDreams   Provectus 9 10/02/09 à 11:56

« Dévoilant l’invisible, il est la source de l’inconcevable ! L’émotion qu’il procure, le plaisir qu’il dégage… Il perturbe le constant et révèle l’inconnu »

Ô petit Ange aux yeux azurés, tu dévoiles les portes d’un Eden condamné ;
Les destinées naissent dans tes soupirs avares et exhibent leur vérité rétive.
Tu es l’ingénu dans la quintessence, l’unique dans le multiple !

Partageons l’inconvenant, le saugrenu et le vicieux ;
Fuyons l’accommodant, l’acclimatement et l’accoutumance.
Tournons les pages du destin et enfantons notre avenir !

Tu pleurais l’incohérence et ce fut de tes larmes que surgît l’agencement.
L’expressif se forma dans l’un de tes sourires
Et la fidélité, dans tes volitions déterminées.

Souffrons de l’imagination,
Libérons nos âmes à nos aliénations,
Rions à l’unisson de toutes ces extrapolations !

C’est dans l’effleurement d’un regard qu’apparaît la concupiscence
Et flattant l’orgueil et les désirs de l’Homme,
Tu te délectes de leur hégémonie délicate.

« Nous sommes les damnés d’un monde qui nous accuse ; il est le dernier d’une race évanouie. Son baiser signera notre destruction ; sa mort, notre régénération ! »

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A vos avis,

Edwin

Provectus 1/9 10/02/2009 à 16:21
J’ai eu du mal à entrer dans le texte, à garder en mémoire ce que je lisais, et il m’a demandé plusieurs relectures pour retenir quelque chose… On dirait qu’il y a un sens caché, un message à déchiffrer, et j’ai l’impression qu’il faut une analyse profonde et fondée sur des éléments personnels pour le comprendre, et l’apprécier à sa juste valeur.
Sinon, au point de vue esthétique, quelques allitérations ne m’ont pas plues. Mais les métaphores sont belles, expressives, et j’ai aimé l’adresse à la deuxième personne. Cette phrase, m’a particulièrement marquée : « Tu pleurais l’incohérence et ce fut de tes larmes que surgît l’agencement. ». Je ne sais pas si tu l’as fais exprès, mais c’est l’une des plus longues et placée au milieu du texte, je l’assimile au titre du poème, au thème, et cela m’évoque la renaissance après la souffrance, la progression malgré les aléas.
Intéressant, mais déconcertant.
Provectus 2/9 10/02/2009 à 17:13
AdVitamAeternam a écrit :
J’ai eu du mal à entrer dans le texte, à garder en mémoire ce que je lisais, et il m’a demandé plusieurs relectures pour retenir quelque chose… On dirait qu’il y a un sens caché, un message à déchiffrer, et j’ai l’impression qu’il faut une analyse profonde et fondée sur des éléments personnels pour le comprendre, et l’apprécier à sa juste valeur.
Sinon, au point de vue esthétique, quelques allitérations ne m’ont pas plues. Mais les métaphores sont belles, expressives, et j’ai aimé l’adresse à la deuxième personne. Cette phrase, m’a particulièrement marquée : « Tu pleurais l’incohérence et ce fut de tes larmes que surgît l’agencement. ». Je ne sais pas si tu l’as fais exprès, mais c’est l’une des plus longues et placée au milieu du texte, je l’assimile au titre du poème, au thème, et cela m’évoque la renaissance après la souffrance, la progression malgré les aléas.
Intéressant, mais déconcertant.


Intéressant mais déconcertant tu dis? Mmm parfait, c'est ce que je souhaitais. C'est vrai qu'au premier abord, il n'est pas très accessible et exige effectivement plusieurs lecture. En soit, il y a pleins de choses cachées à travers chacune des phrases et je laisse soin au lecteur de les trouver.
Un message caché? En quelque sorte, c'est ce qu'il y a derrière ces lignes mais sans doute que tout le monde ne le verra pas. Il faut savoir qu'il s'adresse au départ à une personne en particulier mais qu'après réflexion, je me suis dit qu'il méritait d'être publié et de subir la critique.
Provectus 3/9 10/02/2009 à 19:02
Très beau poème, champs lexicaux utilisés à bon escient, présence de subtiles figures de style. J'ai adoré !
Provectus 4/9 10/02/2009 à 19:27
J'aime pas ce style, j'accroche jamais. Pour mouah, ça casse tout.
Provectus 5/9 11/02/2009 à 09:08
WriterDreams a écrit :
[...] En soit, il y a pleins de choses cachées à travers chacune des phrases et je laisse soin au lecteur de les trouver. [...]
Il faut savoir qu'il s'adresse au départ à une personne en particulier [...].


Je me suis amusée à l'analyser ( oui la littérature est mon passe-temps favori), et je pense avoir deviné une partie du sens, du "message", destiné à la personne. C'est vrai que les phrases sont riches d'interprétations, mais au final, elles se lient entre-elles et confirment leurs sens rétrospectifs.
Provectus 6/9 11/02/2009 à 14:43
AdVitamAeternam a écrit :
WriterDreams a écrit :
[...] En soit, il y a pleins de choses cachées à travers chacune des phrases et je laisse soin au lecteur de les trouver. [...]
Il faut savoir qu'il s'adresse au départ à une personne en particulier [...].


Je me suis amusée à l'analyser ( oui la littérature est mon passe-temps favori), et je pense avoir deviné une partie du sens, du "message", destiné à la personne. C'est vrai que les phrases sont riches d'interprétations, mais au final, elles se lient entre-elles et confirment leurs sens rétrospectifs.


Je suis ravie qu'il t'ait plu Smile.
Provectus 7/9 13/02/2009 à 13:25
D'autres avis peut être?
Provectus 8/9 13/02/2009 à 13:46
Jolie forme mais je n'ai vraiment pas réussi à entrer plus en profondeur.
Provectus 9/9 21/02/2009 à 17:20
je te trouve ton texte hyper bien mais je trouve ta derniere phrase « Nous sommes les damnés d’un monde qui nous accuse ; il est le dernier d’une race évanouie. Son baiser signera notre destruction ; sa mort, notre régénération ! » un peu louche car c'est je trouve que c'est nous qui accusons le monde que penses tu ?? (j'espere que tu m'enleve de ta liste noir tu es assez conscient pour je puisse te parler)
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