Quand on ne vit pas mais qu'on est pas mort..

vNEU

Quand on ne vit pas mais qu'on est pas mort..

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12/02/08 à 14:39

Bonjour bonjour ^----^
J'écris ici pour avoir des réponses constructives, des solutions -enfin des aides plutôt-, du soutient moral, plus que des "pauvre de toi" ou "émancipe toi" parce que les trucs à deux balles comme ça, excusez-moi mais ça sert à rien... dans le sens où tout le monde y pense. Perso pour moi c'est logique XD Enfin bref.

Je ne saurais vous dire s'il s'agit là d'un gros problème, et je vous souhaite bonne chance si vous me lisez, car honnêtement, ce n'est pas facile à comprendre. Je viens donc d'avoir, ce midi, une dispute plutôt importante avec ma mère, sous prétexte que je refuse de continuer les cours où je suis; Cette école est une véritable prison, dans le sens où je ne peux même pas partir l'année prochaine si je le souhaite. Je suis sous contrat pour deux ans, dans une classe de 45 filles (divisée en 5 groupes pour certains cours) qui ont une mentalité... franchement, qui laisse à désirer. Je suis sensée passer un premier examen au mois de Juin, seulement je ne supporte vraiment plus ce que je fais. J'ai toujours eu un dégoût profond pour les cours, mais par peur de ma famille, j'y allais.

Peur de ma famille ? Je m'explique. Mon père est quelqu'un du genre "rentre dedans" et qui, selon bon nombre de mes amis, est un véritable co**ard sans coeur. Plusieurs fois par jour j'ai le droit à des repproches du genre "fille indigne", "petite conne", "sale merde", "tu sers à rien", "tu pourrais crever j'en ai rien à foutre". Je l'aime ! *ironie quand tu nous tiens* De l'autre côté, y'a ma mère. Ma mère, elle, mh... c'est un peu le genre de femme qui dit qu'elle fait tout pour t'aider mais qui choisit toujours à ta place (d'où ma présence dans cette foutue école). Elle n'aime certes pas quand mon père me parle comme ça, mais elle ne fait strictement rien pour me défendre. Depuis donc l'âge d'environ 6-7ans, je me suis complètement fermée au niveau des sentiments, tant et si bien que jusqu'à Novembre dernier, je ne pleurais qu'une fois tous les ans. Je restai totalement de marbre, immobile, et je subissais. Maintenant, je pleure environ 4 à 7 fois par jour, parfois pour vraiment trois fois rien. On m'a dit que j'étais dépressive... o_O"

J'ai déjà consulté plusieurs psy, et le dernier que j'ai vu m'a traitée de folle. Depuis je n'y ai plus jamais remis les pieds. Cependant, les psy précédents m'ont parlé de certaines choses, comme quoi j'étais ce que l'on appelle "une enfant battue moralement" (les sermons de mon père durent jusqu'au lendemain, me prive parfois de bouffer, il n'arrête pas de me répéter que je mérite de crever, etc). Ils m'ont dit aussi que j'étais la seule à pouvoir sortir de là où j'étais, et on m'a demandé ce que j'aimais. Tout simplement, j'aime écrire, parfois n'importe quoi. J'ai mon style à moi, j'écris très souvent mais je n'expose plus. Et encore... ça commence à me lasser...

Car maintenant je me lasse de toute chose à une vitesse inimaginable. Je n'arrive pas à trouver ce qui me plait, et quand quelque chose m'intéresse, on me le refuse. J'ai donc prit l'habitude de baisser les bras à la moindre difficulté, sachant que mener des batailles perdues d'avance ne sert strictement à rien. Je suis peut-être dans le faux, mais c'est comme ça que je fonctionne. Et le pire, c'est qu'à cause de cette façon de vivre, je me suis mise à détester, voire haïr les gens autour de moi. Je suis jalouse de tout le monde, je les envie, je les admire, et savoir que je ne pourrais jamais vivre comme ça me fait culpabiliser car je me dis que c'est ma faute. En fait, j'écris tout ça, mais je me demande si je vais le publier.

J'ai divers problèmes, qui sont vraiment trop nombreux à énumérer. Scarification, solitude, haine contre moi-même, je suis à la fois sadique et masochiste, dégoût pur et simple pour le sexe en général (grâce à la famille, encore ;D), culpabilité, trahisons des personnes sur qui je comptais, amour impossible parce que je me l'interdis, incapacité à pouvoir extérioriser tout ça, surtout... et bien d'autres. Depuis le collège, je m'efface. Je ne suis qu'une ombre. On me voit, on me parle, je réponds, on rigole un peu, puis plus rien, on me zappe, après. Je n'arrive pas à me lier aux gens, et quand cela arrive, je me fous dans des états pas possibles en pensant que je suis un boulet, que l'autre doit se foutre de moi, que je vais lui faire du mal... et je sais que penser tout ça, c'est faire le boulet, alors je me repproche encore plus de penser à ce genres de trucs et de pas être capable de faire confiance aux gens, et vice versa... un sacré méli-mélo.

J'admire fortement ceux qui m'ont lu, et je respecte encore plus ceux qui me répondront, qui tenteront de me soutenir un peu et de me proposer diverses solutions à tout ça. Même si je doute qu'y'en ai des solutions... ou alors, elles me sont innaccessibles.

Cordialement,
Jun.

vNEU  

Christopher  

vNEU  

Christopher  

vNEU  

Quand on ne vit pas mais qu'on est pas mort..

28/30

08/03/2008 à 19:54

TCHU. En fait, plus j'y pense, plus je me dis qu'il faut que je trouve quelqu'un qui puisse vraiment croire en moi, qui sache me motiver, me parler... hummm... je suis trop tordue pour qu'une telle personne puisse exister =_=

Merci à vous deux, en tout cas =O

vNEU