Le Poëte ( quatrain revu )

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Ted Berkeley Le Poëte ( quatrain revu ) 15 13/06/06 à 19:07

Les lignes encadré par " Idea " sont une "explication/commentaire" du poème qui figure ci dessous.

Idea J’avais préalablement posté une première version de ce poème ; qui été plutôt passé inaperçu, dans le sens où je n’avais eu aucune critique directe posté sur le topic, et cela doit-être la chose la plus étrange qui puisse arrivé à un texte ou à un poème : pas une critique constructive, pas même une remarque stérile de dégoût. C’est là que je me suis dit que mon poème n’avait pas dû être compris ( ou bien qu’il était tellement calamiteux que même les plus calamiteux critiqueur n’avaient pu supporter sa vu, mais dans un sursaut d’orgueil j’ai écarté cette possibilité ).
Sérieusement, je ne sais pas ce que ma production vaut vraiment, mais vu le mal que je me suis donné, j’espère au moins la défendre. Voici donc une rapide explication.

Les deux premières strophe on été travaillé dans un soucis de développé allitérations et assonances ; c’est à dire un même son qui se répèterai le plus possible, à savoir ici [r]et [i] ; elles sont censé représenter la matérialité : dans la première strophe de par la nourriture ; et dans la seconde strophe de par le plaisir charnel. Il s’agit donc dans ces deux strophes de rassasier le corps. C’est en faite dans l’espoir de rendre une certaine « matérialité » que les deux strophe use et abuse de la répétition de leur son respectif, le même son est tellement présent qu’il en est comme « matérialisé ». De plus ces allitérations et assonances à outrance crées un certain malaise, d’où la dépréciation de la matière. Mais elles n’ont pas été choisie au hasard : le « r » rend les gargouillement du ventre ou encore les raclement de gorge tandis que le son « i » de par sa sonorité stridente est censé rendre les cris du rapport charnel ( c’est vrais c’est moins évident ).
La dernière strophe développe quant à elle la spiritualité, et elle abandonne donc les allitération et assonance étendu, et i elle garde tout de même une répétition de son sur le premier vers c’est dans un but autre, à savoir rendre la prononciation du vers ardue. Il y a ensuite l’incohérence du fond : une « sarabande » n’est normalement pas constitué de deux personnes, de plus la prise de parole est plutôt incohérente. Ici vous aurez sûrement reconnu le clin d’œil, ou plutôt l’hommage à Mallarmé qui écrivais dans un de ses plus sublime sonnet :

« Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d’inanité sonore,
(Car le Maître est aller puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s’honore). »

La deuxième partie du vers est changé, pour montrer que ma volonté n’était pas de m’approprié l’un des plus beau vers de la poésie française ; mais en changeant « d’inanité sonore » par « l’insanité honore » je garde les même sonorité, et j’utilise le mot insanité qui peu « justifier » l’incohérence de cette strophe ; ce mot est utilisé dans le sens de folie, non pas dans le sens de bêtise.

Quant au vocabulaire assez recherché, il est utilisé dans le but de s’incliner légèrement vers un certain hermétisme. Certain de ces termes sont vieilli et absent dans le dictionnaire, je mettrais donc toutes les définitions nécessaire ( oui, paradoxe de ma part : en voulant sombrer dans l’hermétisme : j’explique …. ). Mais aussi si des mots mal connu sont utilisé, c’est aussi un peu pour les réhabiliter.

-Réalgar : « mort-au-rat » Sulfure naturel d’arsenic
-Toron : Réunion de fils de chanvre tordus ensemble
-Idylle : Petite aventure amoureuse naïve et tendre
-Dioïque : Se dit des plante à fleurs unisexué chez laquelle les fleurs mâle et les fleurs femelles sont sur deux pieds distinct
-Idiopathie : Maladie qui existe par elle même, ne peut être rapporté à aucune autre
-Syzygie : Position de la lune en conjonction ou en opposition avec le soleil
-Igné : Qui est de feu, qui a les caractères du feu.
-Qui ard : Brûler (au propre ou au figuré, transitif ou intransitif). Conjugaison comme "vendre" sauf le participe passé : j'ards, tu ards, il ard, nous ardons ; il ardait ; il ardit ; il ardra ; il ardrait ; qu'il arde ; qu'il ardît. Participe passé : ars, arse.
-Acédie : Dégoût, paresse spirituelle.
-Friselis : Très faible frémissement perçu par la vue ou par l'ouïe.

Dans la première version de ce poème, j’avais construit la partie « spirituel » sur deux strophe, si j’ai réduit cela à une c’est pour ne pas créer de symétrie endormante, mais aussi pour montrer que la pensée succombe à la matérialité, spécialement de nos jours. De plus j’ai abandonné l’adresse a la Mort, censé représenté la spiritualité car je n’avais su la développer suffisamment ; et c’était aussi assez commun.

Voilà, c’est a peu prés tout. J’attend avec impatience les critiques des « spécialistes » de la catégorie « créativité », mais aussi bien sur, de tout les autres !

P.S. : Si quelqu’un veux m’aider remodeler le poème pour inclure entre la strophe [r] et la strophe [i] une strophe [i/r] qui développerai soit une fusion de ces deux thèmes matériel, soit un autre thème matériel fort … et bien, il est le bien venu !!!

P.P.S : « Catégorie : Seulement si vous postez un poème !(les poèmes seront listés dans la partie poème.)» Quelle partie poème ? Où est-elle je n'arrive pas a la trouver ^^ ?Idea





Le Poëte

Grave et dur tel le roc il se racle la gorge,
Un lent râle rugueux terrible écho profond ;
Pour unique denrée : réalgar, charogne, orge,
Macèrent en ses entrailles, aride âpre toron !

Vicié d’idylle ignoble il scie de crie sa lyre ;
Son iris dioïque, aujourd’hui bien vide,
Veut l’idiopathique et vain plaisir qu’il mire :
Syzygie connu seul de l’initié avide !

Une sarabande de deux devins a dit :
« Abolis bibelots » ; l’insanité honore
Le grand Poëte igné qui ard toute acédie,
Et dans un friselis dit un « pense » sonore.

Le Poëte ( quatrain revu ) 1/15 13/06/2006 à 19:10
Et en moins long, qu'est-ce que ça donne ?
Le Poëte ( quatrain revu ) 2/15 13/06/2006 à 19:29
oui c'est clair...c long...
Le Poëte ( quatrain revu ) 3/15 13/06/2006 à 19:31
BlackJew / ska5757 > Faut pas se décourager dès qu'il faut remonter les manches mes chéris autrement vous irez pas très loin Oo
Le Poëte ( quatrain revu ) 4/15 13/06/2006 à 20:17
J'aime beaucoup ...

Toujours bon de donner sa chance !
Le Poëte ( quatrain revu ) 5/15 13/06/2006 à 20:23
C'est un peu compliqué je pense pour les gens qui sont sur un forum d'ados... tu aurais de meilleures critiques sur un vrai forum avec de vrais poetes ;)
Le Poëte ( quatrain revu ) 6/15 13/06/2006 à 20:27
Antinoos => Merci, mais il ne s'agit pas de "chance" car je ne songe pas à récidiver ; à part avec une autre version de ce présent poème. Et pour cela j'ai besoin de savoir ce que je pourais changer : améliorer, modifier, rajouer, retancher, développer etc ... et donc il me faudrait des avis plus consistant Mr. Green . Je suis tout aise de savoir que ce poème vous a plus, mais je ne suis pas plus avancé qu'avant de l'avoir posteé Mr. Green .
Merci tout de même.

Lost Soul => Vous avez surement raison ; c'est d'ailleur sur un autre forum que j'ai pris les conseil pour aboutir à la première version du poème ; mais comme il y a tout de même quelque gens qui semble s'y connaitre en Poésie, j'espère y trouver quelque critiques interessantes. N'y a t-il pas d'ailleur une critique que je puisse tirer de vous ? Mr. Green
Le Poëte ( quatrain revu ) 7/15 14/06/2006 à 12:53
J'aime beaucoup les petites assonances..

Très agréable à la lecture.

J'adore

Au plaisir,

Yann.
vinaia 
Le Poëte ( quatrain revu ) 8/15 14/06/2006 à 13:01
salut ! moi aussi je kiff les poèmes et c'été pour te dire que meme si les gens ne l'aime pas le + important c que toi il te plaise voila sinon bonne chance pour la suite Very Happy
Le Poëte ( quatrain revu ) 9/15 14/06/2006 à 13:17
Faut-il employer un vocabulaire comme celui là? Le texte perd toute sa crédibilité à mes yeux, on dirait que tu as bourré de mots completement inutilisés ton texte afin de le rendre beau? mais la lecture m'est chiante, et on doit s'arreter à chaque définition. On trouve pas le sens du texte, ça sonne bien c'est joli à entendre peut etre, on est noyé dans l'ignorance, doux parfum, mais à la fin, on a rien retenu, et c'est vide de tout contenu... Je trouve pas les sentiments, j'ai l'impression que c'est du bois, fort luisant d'accord, mais ça reste du bois, fade....
Remarque je suis peut etre ignard, et peut etre que le grand et veneré Yann avec son super-acolyte-de-la-mort-qui-tue-tout ont tout comprit tout de suite... Ouais, ça doit etre ça... La simplicité est, elle aussi, belle, et parfois bien plus que la complexité.
C'était mon avis.
Le Poëte ( quatrain revu ) 10/15 14/06/2006 à 14:16
Ce n'est pas pour rendre mon poème "beau" que j'ai utilise des mots inutilisé a notre époque. Ce n'est pas un poème galant, son but n'est pas d'être "beau" !
Sa sonne bien, mais je ne crois pas que se soit particulèrement jolie a entendre ; les sons [r] et [i] répété à outrance ne sont pas particulièrement à l'oreille.
De plus, j'admet qu'a la première lecture on doit se rapporter souvent aux définitions, mais au bout de la dixième cela va mieux, et au bout de la centième on connait parfaitement le sens de ces mots. Tout bon poème ne doit pas se laissé découvrir à la première lecture ; il faut le cerner petit à petit et s'il faut des années pour l'apprécié totalement, il n'en sera que plus beau ! Cela fait partie de la Poésie. Personelement c'est aprés des dizaines et des dizaines de lectures que j'ai pu pleinement aprécier les mots "syzygie", ou "héautontimoroumenos" ou encore "lampadophore" ! Ce sont des mots sublimes, transcendant ! De nos jours ce rapport au language déveleppé par Joyce ( avec ces mots tonnerres de 100 lettres ) ou encore Mallarmé ou Rimbaud, c'est completement perdu ; on a oublié la beauté des mots.
Mais si j'ai utilisé ces mots, c'est pour, comme je l'ai dit dans l'explication, tendre vers l'hermétisme.

Lmarchandsable => Je vous remerci de votre avis, et j'espère que suite a mes lignes vous aurez mieux compris ma démarche. Mais nous n'avons peut-être tout simplement pas la même vision de la Poésie ; je la considère comme une chose d'essence divine alors que vous ne la considerez apparament que comme .... une chose banale.

Vinaia => Cela me fait bizard de lire "kiff" pour qualifier un rapport a la Poésie ... Sinon le but n'est pas que ce poème me plaise, j'y pris du plaisir à chercher les mots, les idées ; mais j'en ai aussi presque perdu à certain moment ; et de toute façon je jouis plus de lire les oeuvre des grands maïtre que de composé mes choses ^^
Le Poëte ( quatrain revu ) 11/15 14/06/2006 à 16:15
Le travail me paraît excellent, même si quelque chose me torture en fin de compte...

Si le texte veut tendre vers l'hermétisme, pourquoi utiliser des mots qui peuvent inciter les ignorants à la découverte? J'ai envie de poser la question suivante: L'hermétisme peut-il ou devrait-il rompre avec l'hermétisme? Je ne remets pas en cause la légitimité du fait que tu es obligé de sortir de l'hermétisme que tu comptais mettre en place lorsque tu expliques le poème, mais je trouve assez frustrant qu'en fin de compte l'hermétisme ne puisse pas naturellement tenir: en effet, l'ignorant qui a un penchant pour la poésie ou pour les choses de l'esprit (tiens, cela cadre finalement avec le poème^^) va se retrouver frustré par l'hermétisme que tu proposes et, il devrait alors consentir à l'effort nécessaire pour comprendre les mots inusités que tu emploies, de par son penchant initial que j'ai supposé. Finalement, je trouve qu'il n'y a pas tant d'hermétisme... Mais, peut-être que mon analyse est trop superficielle.

Sinon, bravo pour tout le travail poétique et pour la mise en place des idées. Un excellent poème, même si, à mon goût, je trouve que tu en as tout de même trop fait pour faire vibrer les sonorités, au détriment d'une syntaxe qui fait parfois assez désordre...
Le Poëte ( quatrain revu ) 12/15 14/06/2006 à 16:19
Oh Mallarmé, je lirais toujours ces poèmes avec jubilation.
« Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d’inanité sonore,
(Car le Maître est aller puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s’honore). »
Fleurs
Le Poëte ( quatrain revu ) 13/15 14/06/2006 à 16:23
voila je n'arive plu a me conecté a msn depui un momen !a chaque foi sa me marke desolé nous n'avons pa pu nous conecté au service Msn messenger.Apré kan je mé aide sa me marke votre passerelle par defaut semble hor ligne .Comen arengé sa é enfin pouvoir me conecté !!!
Le Poëte ( quatrain revu ) 14/15 14/06/2006 à 16:29
dsl completemen gouré de place
Le Poëte ( quatrain revu ) 15/15 14/06/2006 à 16:42
Il est vrais que mon Poème n'est pas vraiment hermétique, mais je disais que j'en avais eu la tentation. Tentation qui ne c'est que légèrement manifesté dans le poème.En fait j'aurais voulu sombrer dans l'hermétisme uniquement dans la strophe sur la pensée. J'ai utilisé des mots inconnu du Robert, mais en quantité on ne le ressent pas assez.
Pour pouvoir sombrer pleinement dans l'hermétisme il faut être sur qu'il y aura un petit cercle "d'initié" pour lire le poème. Mais sur S.E., rien n'est moins sur. ( quoi qu'apparament il y a des connaisseur de Mallarmé : l'espoir demeure donc peut être ). Ce sera peut-être pour un prochain poème.
C'est vrais que la "syntaxe" à pu patir de mes "prise de position". Quels passage vous ciffone le plus ? Je vairais se que je peux en faire.

nievs33 => H.S. Rolling Eyes Vous vous êtes trompé dans les clicks semblerait-il ...
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