Pas de question, juste mon histoire d'amour.

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Pas de question, juste mon histoire d'amour.

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17/09/12 à 23:35

Je jure de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité, rien que la vérité. Je tenterai d'être exhaustif et ne romancerai aucunement ce qui m'est arrivé il y a exactement un an.*
Été 2008, j'arrête le tennis parce que trop mauvais, plus envie. Mes parents voulaient que j'exerce une activité extra-scolaire. Faute de mieux, j'ai commencé à faire du théâtre dans une troupe associative villageoise. Mon expérience de pseudo-comédien n'a aucun intérêt donc je vais passer rapidement dessus. Sachez juste que je suis de fin 96, que j'avais onze ans quand j'ai commencé le théâtre, que j'en ai fait trois ans et que mi 2011, il y a un an, j'avais quatorze ans. Elle (parce que mon histoire d'amour n'est pas avec le théâtre hein, il faut une fille, et nous l'appellerons Célestine même si elle n'en a que l'initiale) est de fin 2000 et avait donc neuf an mi 2011. Le théâtre (vite, qu'on n'en parle plus) s'organisait par groupes. A cette époque, j'étais dans le groupe des plus grands (groupe D) et elle était dans le groupe B (groupe des moyens-petits). Mon groupe et le sien ne partageaient pas beaucoup de cours, je ne l'ai par conséquent que peu connu pendant mon expérience au théâtre.
Le soir de la deuxième représentation du spectacle de la saison 2010 - 2011 (nous jouions le vendredi et le samedi), j'ai honte d'avouer que j'avais des sortes de pulsions assez malsaines (bien plus que ce qui va suivre) vers les postérieurs de quelques filles qui m'entouraient, dont le sien. Je vais pas donner plus de détail pour ne pas tomber dans le burlesque-absurde mais je tiens à dire qu'à un moment, nous nous sommes croisés entre une loge et une coulisse et je n'ai pas résisté à palper (oh mon Dieu comme c'est ridicule, dit comme ça) ses magnifiques petites fesses (désolé, vraiment) et elle, elle, elle ne s'est pas retiré, n'a pas rigolé, non ; elle a posé doucement ses mains sur les miennes en signe d'acceptation. J'ai rêvé de ce moment toute la nuit.
Le lendemain, 19/06/2011, plus beau jour de ma vie, était organisé un grand repas où tous les membres de l'association, ainsi que leurs familles, étaient invités. Ça se passait dans la salle où on avait joué la veille et l'avant-veille, une sorte de gros buffet. Comme c'était bien sûr chiant à mourir, j'ai entrepris une ballade dans la salle. Arrivé aux loges, je vois Célestine et d'autres filles de son âge et plus jeunes assises en train de discuter. N'ayant rien de mieux à faire, je m'installe avec elles, à côté de Célestine. J'ai du mal à me rappeler de l'ordre précis des évènements qui suivent mais je me rappelle avoir glandé avec trois filles, la lumière allumé puis avoir été dérangé par trois adolescents puis par un appel de ma mère me priant de revenir avec tout le monde puis m'être retrouvé tout seul avec Célestine dans le noir et là, LÀ, c'était magique.
On était tous les deux allongés dans le noir, moi sur le dos elle à ma gauche, sur son côté droit, la main gauche sur mon torse et la main droite dans ma main gauche, le long de nos corps, ma main droite sur sa main gauche (vous suivez ?). On se rapprochait timidement mais naturellement, sans gêne. Sur le coup je ne captais rien à ce qui m'arrivait, j'étais à moitié en transe et à moitié inquiet de me faire surprendre par une tierce personne (d'ailleurs, quand on a entendu des pas dans le couloir, on s'est empressé de se dégager l'un de l'autre). Rétrospectivement j'en ai rien à péter de la différence d'âge et c'était le plus beau moment de me vie et j'aurais dû la serrer très fort dans mes bras voire l'embrasser mais sur le moment, je me laissais guider par mon instinct, ça paraissait naturel, je ne savais même pas ce que je faisais et ne me suis finalement rendu compte d'à quel point ce moment était magique que très récemment.
N'étant pas très doué en lyrisme, je vais continuer dans la narration (pas que je sois meilleur mais c'est essentiel). J'ai arrêté le théâtre par la suite et j'ai recroisé Célestine qu'en de rares occasions. Il y a quelques jours (un an après, donc), pour faire bonne figure, je décide d'assister au nouveau spectacle de mon ancienne troupe, et, bien entendu, je vois Célestine sur scène. Première apparition dans le rôle d'Hélène de Troie (comme par hasard, femme la plus belle du monde, même si Célestine n'est pas une femme mais une fille). Un peu après, lors d'une chorégraphie (oui, c'est du théâtre assez conceptuel), elle danse dans le public à UN PUTAIN DE MÈTRE DE MOI. Moi je la regarde bêtement, en souriant et elle est concentrée sur sa chorégraphie. À un moment, tout de même, je croise son regard et je crois qu'elle me sourit.
Peu importe ; ce qui compte est que de la revoir m'a fait réfléchir à ce que je veux et ce que j'envisage pour l'avenir. Une chose est sûre, je paierais cher pour revivre ce moment avec elle, allongé dans la loge. J'ai envisagé d'aller la voir et de tenter de construire quelque chose avec elle mais comment ? Comment séduit-on une fillette de dix ans ? Ai-je seulement quelque chose à lui dire ? Il faut bien comprendre que cet après-midi, dans les loge, je n'ai opéré aucune séduction et nous n'avons échangé aucun mot. On s'est rapprochés instinctivement, naturellement, sans raison logique. Intervention divine ? Amour vrai ? Quoi qu'il en soit je ne me vois pas aller lui proposer de lui payer un café pour discuter avec elle de ses hobbies ou des miennes. Et pourtant, je veux être avec elle, dans les mêmes conditions qu'il y a un an, une putain d'année, 366 fils de putes de jours, être à nouveau près d'elle et peut-être plus (en elle ? non quand même pas), au moins l'embrasser. CÉLESTINE JE T'AIME TU ME MANQUES.

* = j'ai écrit ce topic le 19 juin 2012

White Shark  

Canneberge  

Sabwabwa  

Pas de question, juste mon histoire d'amour.

44/44

19/09/2012 à 00:20

True Story a écrit :

Canneberge a écrit :

Ca m'choque pas. Un ex-ministre de la culture a écrit grosso-merdo sur le même sujet. Bon lui il avait des rapports avec eux, mais il donnait du fric aux gosses donc c'était quand même plus moral !




Dans son livre "la mauvaise vie" dont j'ai lu une parti il m'a plutot semblé que s'il assurait ne coucher qu'avec des hommes beaucoup plus jeunes que lui, il assurait pour autant qu'ils étaient tous majeurs... De toute façon peu importe même si son livre faisait l'apologie de la pédophilie on s'en fout.

Sinon je doute que répondre au topic d'un banni soit utile.




Oh bah il a été banni ya quelques heures et puis spécialement c'était plus à lui qu'on s'adressait, on débattait entre nous