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Anonyme |
Rancune, haine et famille |
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21/09/12 à 03:11 |
Bonjour tout le monde ! (Attention au pavé)
Pour débuter, je tiens à préciser aux éventuels sceptiques naturels, qui se permettent de juger le degré de vérité d'un problème en fonction de leur propre expérience, qu'il ne me sert à rien de poster un topic pour attirer l'attention, encore plus anonymement.
Donc, pour débuter 2, je tiens à préciser que je n'ai presque jamais parlé de tout ce dont je vais parler ici, ce qui fait que je peux parfois avoir du mal a tourner bien les phrases, où à situer les choses. Donc, si certaines choses sont confuses, vous m'en voyez navré.
Le problème concerne ma famille, comme le titre l'indique. On va remonter à mon enfance, pour bien situer. Je n'ai jamais connu mon père, celui-ci m'ayant abandonné le jour de ma naissance (très caricaturale, n'est-ce pas ?). Il est parti le jour de ma naissance, donc. Sans rien laisser derrière lui. Il avait déjà eu une fille avec ma mère, ma sœur donc, qui avait le jour de ma naissance 5 ans.
Déjà, le rejet de mon père, et son abandon a commencé à crée un rejet de ma sœur envers moi, elle me considère comme responsable de son abandon. Pour ma part, je n'en avais pas conscience. Peu de temps après, ma mère s'est foutue avec un homme, Christophe, drogué, violent, envers ma mère au départ, ce qui l'a fait sombrer dans un violent alcoolisme, et elle aussi une certaine agressivité. Ma soeur a beaucoup souffert de la présence de Christophe, de même que moi, bien qu'elle n'ait jamais été battue, pour ma part, je me prenais des coups sur la gueule, et ma mère ne faisait strictement rien, préférant sa bouteille de pinard. Elle a survécu a une tentative d'assassinat d'une des maîtresses de Christophe, dont j'ai été témoin.
Ensuite, vers mes 7 ans, mon père « adoptif » est parti, jeté par ma mère. Mais celui-ci, tenace, la harcelait énormément. Manipulateur, il lui a crée de gros problèmes avec la justice. Ma mère a redoublé son alcoolisme de manière abhérante, je passe la scène de la bouteille de whisky à 8h du matin.
Je crois que c'est là que vient le premier gros décalage entre ma soeur et moi. Elle, 12 ans donc, a choisi de redevenir une petite fille, elle se faisait plaindre sans arrêt. Pour ma part, 7 ans, j'ai voulu devenir un adulte. Plusieurs années s'écoulent, où, très jeune, et je suppose, précoce, j'ai grandi en lisant énormément de livres, et en m'identifiant aux méchants. Je me voyais bien prendre une épée, une grosse armure, et partir tuer mon père, Christophe, ma mère, et ma soeur. Là, ça a été un conflit dans ma tête. Je les aime, ou je les déteste, ces deux-là ?
Ensuite, rentrée au collège, où je n'ai jamais été très sociable, voir même pas du tout. J'étais très bon en cours, voir même excellent, mais incapable de me fier au conformisme. Je ne traînais qu'avec des plus vieux, souvent des junkies, je les trouvais tellement plus cools que la moyenne. Sexualité très précoce, ayant fait ma première fois à 11 ans et demi. Je passe les détails. J'ai commencé à me mutiler. C'était un moyen d'extérioriser la saloperie qui regnait chez moi, je crois. Je me suis mis au satanisme, à la haine d'autrui, la haine d'un certain dieu unique, et de ses créations. Ma soeur s'est mise à me haïr, m'identifiant à Christophe, me hurlant que j'étais comme lui, et allant acheter des bouteilles à ma mère pour qu'elle se rallie à elle.
J'ai rencontré la mort pour la première fois à 12 ans, où ma « petite amie » de l'époque s'est pendue. Je n'en ai parlé à personne, j'ai préféré me renfermer sur mes cicatrices et mes couteaux. A qui en parler, de toute manière ? Personne ne se posait de questions sur moi, j'étais juste le gamin intello et brillant au collège. Oreilles percées et blousons en cuir. On enchaîne les cigarettes, de toute manière, personne n'en a rien à battre. En gros, je cherchais à m'auto-détruire.
J'ai passé mon brevet à 12 ans (né en fin d'année). Je passe les détails de ma scolarité, peu importants, gamin précoce et « génie » qui a son bac très tôt. Je me haïssais, moi, pendant que les profs me congratulaient. Je me maudissais, je me dégoûtais. Je crois que je me suis tout infligé. La drogue, les brûlures, le fer rouge, les entailles. Tout ce qui pouvait me faire mal. Auprès des junkies de 20 ans, on trouve de tout.
Tout ça m'emmène à mes 15 ans, où m'a mère m'a clairement et simplement foutu à la porte, soutenue par ma soeur. J'ai traîné dans un squat, auprès de mes « amis » de l'époque, je faisais croire à tout le monde (même aux gens de ce forum, sur lequel j'étais déjà), que tout allait bien. Plusieurs tentatives de suicides après, pour divers raisons sur lesquelles je ne m'étalerai pas, ma mère qui a signé pour qu'on m'interne en hôpital psychiatrique, où on m'a diagnostiqué bi-polaire. En toute sincérité, j'ai aucune idée de ce que c'est, personne a jamais su m'expliquer. J'ai connu la mort d'énorméments de personnes auxquelles je tenais, un autre suicide, une over-dose, et d'autres. Un certain talent pour m'entourer du morbide.
Trois ans à me remettre sur pieds (j'ai 18 ans dans quelques jours), à reprendre petit à petit contact par mails distant avec ma mère qui s'était sevrée, mais sans jamais la revoir, c'est une famille de braves gens qui m'a recueilli.
Et là, choc. Je reçois un mail de ma sœur qui se marie, et qui aimerait que je vienne. Là, je suis encore malade de tout ça. Je me remet à peine de ma rancune, je me tatoue par dessus mes cicatrices, j'essaie d'avoir une vie stable.
Donc, voilà ma question. Que dois-je faire ? Tout pardonner, et aller lui souhaiter tout le bonheur du monde, revoir ma famille qui m'a laissé tomber ? A cause de qui je pleure chaque soir, et qui m'a traumatisé à vie ? Que dois-je faire ? Ma question est sincère.
Je vous supplie, de tout coeur, de m'éviter le moindre jugement, quelqu'il soit, sur mon histoire. Pour ceux qui m'auraient reconnus au travers de mon écriture caractéristique, je vous supplie de me pardonner de ne jamais avoir parlé de tout ça. Et pour les autres, je vous supplie, sincèrement, de me donner une réponse franche et claire, sans jugements ou critiques, je n'ai aucun besoin de ça, sincèrement aucun. Je suis perdu, simplement.
Merci de m'avoir lu, et merci à ceux qui prendront la peine de laisser leur avis. Et, encore une fois, navré pour l'aspect plaintif de ma demande. J'ai horreur de me plaindre. J'ai juste besoin d'avis. De conseils. D'une écoute. J'en sais rien.
En clair, sincèrement désolé, et merci.
Rancune, haine et famille |
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21/09/2012 à 18:43 |
Eh ben... Moi qui pensais avoir eu mon lot de malheurs avec ma famille... Et c'est vrai qu'on peut douter sur la sincérité de ton histoire, mais ma foi, pourquoi ne pas faire comme si c'était vrai? N'entends pas par là que je ne te crois pas. Simplement que si ça s'avère être vrai, ton histoire, je préfère donner de l'aide dans le vide à quelqu'un plutôt que de ne rien faire.
Bien ! A partir de là, commençons par le commencement.
T'es sur que c'est à nous, des ados, à qui il faut poser la question? Je t'en poserai une autre : quelle a été ta première impression, ta première intuition quand ta soeur t'a demandé d'assister à ton mariage? Car c'est important. Au-delà de toutes les questions qu'on se pose (je sais ce que c'est que de se poser trop de questions), il faut savoir se faire confiance. Et clairement, tu n'as pas confiance en toi. Ce n'est pas un reproche. Je le précise car ceux qui n'ont pas confiance en soi le voient comme un reproche. C'est un constat. Et si tu l'as constaté, accepté, alors, c'est signe quelque part que tu commences à avancer.
Donc, est-ce à nous qu'il faut poser la question? Fin, nous... A la communauté de SE?
Ensuite, concentrons-nous sur le principal. Et là, je vais te ressortir ce qu'un ami m'a dit un jour : "Depuis le début, je t'entends parler des autres, mais je ne t'entends pas parler de toi.". Là, dans ton "récit" (pas trouvé un autre moyen de l'appeler), tu parles beaucoup de faits, de constats, d'actes, mais très peu de ce que tu ressens et il est important que tu y apportes de l'importance. Il est important également que tu penses à toi. Ce n'est pas un mal de vouloir vivre sa vie. Du tout. Ce qui est mal, c'est de se dire que notre vie vaut mieux que celle des autres. On a tous notre histoire et nos problèmes, chaque histoire est différente. Pas de comparaison possible. Et d'ailleurs, il ne faut pas faire de comparaison, mais se concentrer sur soi.
Donc, concentre-toi sur toi. Pourquoi je te dis ça? Relis certains de tes passages, les rares où tu parles de toi et analyses-les.
Ce que j'en vois, c'est quelqu'un qui ne se pardonne pas de ses erreurs passées. Qui a honte de son passé également. Quoi de plus normal quand y'a un passé comme le tien. Mais quelle est la vraie signification de recouvrir tes marques de mutilation par des tatouages? Et tu le sais. C'est tellement évident que tu le sais.
Cet exemple n'a qu'un but : de montrer que plutôt que de te préoccuper de ce que pense ta soeur, pense à toi. C'est normal, quand tu traverses une telle histoire, de penser à soi.
Maintenant, venons-en à ta question (oui, y'a toujours beaucoup de choses à aborder dans ce genre d'histoires). Est-ce que tu dois accepter l'invitation de ta soeur?
Ca, malheureusement, toi seul a la réponse. Et c'est toi qui décidera. Aussi, je ne vais pas t'indiquer ce que moi, je ferai à ta place, mais simplement te demander : n'es-tu pas curieux de savoir si ta soeur a traversé toutes ces épreuves?
Si on veut faire dans la psychologie de comptoir (chose que je fais depuis le début), cette invitation est effectivement un moyen pour elle de te dire "Je te considère comme ma famille". C'est important. Qu'elle le pense en terme d'image ou autre chose, c'est important. Car on n'oublie pas sa famille. Peu importe la signification que ça représente, on n'oublie pas sa famille. Cette invitation peut être une tentative de renouer des liens, mais surtout, de te demander "Comment tu vas?" ou de te dire "Alors, tu vois comment je suis heureuse maintenant?". Je te l'ai dit, la famille est importante. Dans le bon comme dans le mauvais sens. Elle peut t'envoyer cette invitation soit pour te ridiculiser, soit pour se rapprocher de toi. Quel sens choisis-tu? Et surtout, comment te convaincre que ça vaut le coup?
Tu nous dis que tu as repris contact avec ta mère. C'est une bonne chose. Elle est sevrée. Comment ça se passe avec elle? Vos rapports ont-ils évolués avec le temps? Comment le vis-tu? Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Si je te demande ça, c'est uniquement parce que, si j'ai bien suivi l'histoire, ta soeur a continué à vivre chez ta mère jusqu'à une certaine période. Et que ta soeur a pu profiter des bienfaits hypothétiques du sevrage de ta mère. En gros, que ta mère sobre a eu une bonne influence sur ta soeur.
Alors, y'a de quoi douter sur les intentions de ta soeur, c'est vrai. Mais au-delà de l'interprétation "Il m'a volé mon père", comment peut-on comprendre ses actes envers toi, quand un frère et une soeur sont censés se protéger?
Ce que je pense, c'est que ta soeur, jusqu'à ses cinq ans, était la reine. Elle était fille unique. ses parents la bichonaient. Et un jour, un autre pointe le bout de son nez. Toi. D'un coup, son père part. Pourquoi? Vous ne le saurez sans doute jamais. La naissance + le départ de ton père = de ta faute. Equation simple et logique dans la tête d'un enfant. A partir de là, de suite, votre rapprochement n'est plus possible lorsque vous grandirez ensemble. Fin, il aurait été possible si vous aviez grandi dans une famille normale. Mais ça ne l'est pas dans l'environnement dans lequel vous avez vécu.
Votre mère se fait battre, l'instinct de survie oblige à penser à se défendre soi-même. Ce que vous avez vécu l'oblige elle à penser que tu es l'élément déclencheur de tout ça. Pendant que ta mère boit, et que vous vous faites battre, elle ne pense qu'à une chose "Si tu n'étais pas né...". Fin, ce n'est sans doute pas la seule chose qu'elle s'est dite, mais elle a du longtemps le penser.
Et on en arrive au départ de Christophe. Maman est de nouveau seule, sous l'effet de l'alcool. Elle n'a pas la tête claire, et moi, à 20 ans, je veux commencer à vivre une vie normale. C'est légitime. Je ne dis pas que c'est pardonnable, mais que c'est légitime. Tu demandes toi aussi à vivre une vie normale après tout ça, qui ne le demanderait pas dans ta situation? Légitime.
Et tu finis dehors... Elle jubile, a de nouveau sa maman pour elle toute seule.
Ca, c'est l'histoire revisitée made in Sharky. Mais c'est ce qui a du probablement se passer dans sa tête. Je ne suis pas devin, mais c'est quelque chose de logique.
Si je te fais revisiter ton histoire, ce n'est pas que je veuille enfoncer le clou, c'est pour te dire quelles possibilités je vois de l'acte de ta soeur. Après tout, c'est ça que tu demandes, non? Comprendre pourquoi ta soeur t'invite. Et agir en conséquence.
Car, effectivement, elle s'est retrouvée avec ta mère, seule. Enfin, elles sont toutes les deux. Et elle, est débarrassée de celui qui a ruiné sa vie. Grosse merdo. Elle peut faire la fête. Sauf qu'il y a maman à s'occuper. T'a-t-on déjà raconté qui a convaincu ta mère de suivre une cure de désintox? Ou alors, sous quelle pulsion elle a accepté d'en faire une? Est-ce que c'est ta soeur? Ou une tierce personne? Ou est-ce qu'elle s'en est rendu compte elle-même?
Première hypothèse, c'est ta soeur. Ce qui montre qu'elle est capable de penser autre chose qu'à elle-même. Après tout, les liens entre une fille et sa mère sont très très étroits. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils sont étroits.
Deuxième hypothèse, tu as juste eu vent de la tierce personne. Mais ta soeur n'en est pas responsable, de la cure de désintox.
Troisième hypothèse, ta soeur et toi êtes indirectement responsables de la cure de ta mère. Elle se sent responsable de ne pas avoir su vous protéger et veut se racheter.
Là, on voit bien qu'on a trois interprétations différentes et trois cas différents. Et qui ne nous éclairent pas davantage. Je suppose que tu t'es déjà posé ces questions...
Maintenant qu'on a abordé le côté historique et explications du problème, plongeons au coeur du problème.
"Donc, voilà ma question. Que dois-je faire ? Tout pardonner, et aller lui souhaiter tout le bonheur du monde, revoir ma famille qui m'a laissé tomber ? A cause de qui je pleure chaque soir, et qui m'a traumatisé à vie ? Que dois-je faire ? Ma question est sincère. "
Penses-tu que tu donnes l'impression d'avoir envie de revoir ta soeur?
Directement, c'est non. Pourtant, tu poses la question. Tu es curieux. Tu cherches à comprendre, à savoir.
Et là est l'important. De la même manière qu'elle a rejeté la faute sur toi, est-elle seule responsable de ton passé? Est-ce réellement à cause d'elles que tu pleures chaque soir? Sont-elles responsables des agissements de Christophe? Et, surtout, pouvaient-elles faire quelque chose contre Christophe? Je ne te donne aucune réponse, c'est à toi d'en faire l'interprétation que tu souhaites. Et c'est à toi, en te posant ces questions, de déterminer qui est le responsable.
Car, aller voir ta soeur tout en la haissant ne servira à rien.
Enfin, on va aborder la fin. Dois-tu aller à son mariage? Maintenant que y'a le gros pavé bien construit de tout ça, tu en tires quoi?
Es-tu sur de ton passé? Es-tu sur de tes convictions, de tes plaintes régulières? Es-tu sur de toi? Et es-tu prêt à admettre ne serait-ce qu'une seule fois qu'elle puisse vouloir ton bien? Si tu n'en es pas convaincu, tu ne lui donnes aucune chance et cela te fera souffrir. Si tu estimes qu'elle mérite une seconde chance alors...
Alors parle. Parle avec elle. Vous êtes adultes tous les deux. Vous pouvez maintenant discuter de tout ça, vous rencontrer dans un bar, un restaurant, dans un parc. Vous asseoir durant une journée, et en discuter. Tu peux lui demander pourquoi. Tu peux lui demander "Est-ce que tu m'en veux?" et non pas "Est-ce que tu m'en as voulu?". Tu peux lui demander si elle te veut vraiment à son mariage. Tu peux lui demander si aujourd'hui, elle te voit comme un frère et qu'elle veut te donner une seconde chance. Et tu peux la laisser s'expliquer. La regarder, et regarder ce qu'elle a à dire, dans son comportement.
Parce que malgré tout, vous êtes les deux seules personnes à avoir vécu tout ça (j'exclus volontairement ta mère). Vous avez un passé en commun lourd. Chargé. Qui ne s'efface pas tout seul.
Si elle se marie aujourd'hui, soit elle se plante lamentablement et vit toujours dans son compte de fée "Papa et maman seront toujours là pour moi", soit elle a confié à quelqu'un ses traumatismes, son lourd passé et il l'a accepté telle qu'elle. Et l'un comme l'autre sont très importants. L'un te permet de te dire qu'elle ne vaut plus rien, l'autre te permet de te dire qu'elle a peut-être grandi et qu'il est peut-être temps de renouer le contact entre vous, comme une famille. La seconde veut également dire qu'elle t'inclut dans sa nouvelle vie, à cause de ce passé que vous avez vécu.
Donc, au final, ce que j'en pense... Va la voir. Pas à son mariage, mais elle. Parlez-en, discutez-en. Et demande lui pourquoi. Car, si tu te plantes sur l'interprétation directe de son message, de son invitation, son mariage aura une très mauvaise influence sur toi. Sans compter ta bi polarité.
Souviens-toi ce que je t'ai dit au début. Il est important de te préserver, de penser à toi. Si tu penses que ce mariage peut ruiner tous les efforts que tu as faits jusque là, inutile d'y aller. Mais ça, tu ne pourras le savoir qu'à une condition. Que toi et ta soeur passiez un moment à vous confier l'un à l'autre, une bonne fois pour toutes.
Et si elle a changé, alors, peut-être l'heure du changement est-elle venue.
PS : J'ai conscience que y'a beaucoup de paroles qui peuvent sembler inutiles dans ce post, que c'est long, que c'est soporifique, et qu'au final, la réponse se trouve dans les dernières lignes, mais était-ce inutile que je détaille tout ceci? A toi de me le dire.
Ah. Et si je visualise la situation et la comprends un minimum, je sais également que nous ne pourrons jamais ressentir la souffrance que cela implique, qu'on ne pourra jamais vraiment comprendre ce que ça implique vraiment toute cette histoire. Je suis loin d'avoir le même passé que le tien, mais il est chargé, aussi. Même si c'est 10 fois moins grave que le tien. Et sache simplement que je sais ce que ça fait que d'expliquer aux autres, qui te répondent "Oh, c'est grave comme histoire" sans qu'ils n'en saisissent vraiment la gravité... Et tout ce qu'il y a autour.
N'hésite pas à me recontacter par mp, si besoin est.
Rancune, haine et famille |
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21/09/2012 à 18:48 |
Moi je pense vas voir ta soeur, renoue le contact et après tu pourras lui parler, bon pas pendant son mariage ça c'est clair mais a force de renouer le contact tu pourras lui poser les questions que tu veux et mieux comprend et surtout leur faire comprendre ce que tu as subit.
Anonyme
Rancune, haine et famille |
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21/09/2012 à 20:12 |
Déjà, merci pour vos deux réponses, et particulièrement à White Shark, qui m'a particulièrement bien conseillé. Je vais essayer de répondre aux questions dans l'ordre.
Je crois que oui, c'est à vous (nous), des ados que je pose ces questions. Les psychiatres, médecins divers n'ont jamais pu m'aider. Je n'ai pas besoin d'écoute, j'ai besoin d'une discussion. Et les médicaments pour me déstresser, j'en prend déjà assez (drogué au Seresta50, vive moi...).
Pour ma réaction, surtout la colère qui est ressortie. La surprise, aussi, et la paranoïa. Je me suis demandé si ce n'était pas pour me piéger, ou quelque chose du genre. Comme ce que tu as dit. "Je suis heureuse, et toi, non". Une sorte de haine que je traîne depuis des années et qui est ressortie. J'ai du être Mordred dans une vie antérieure.
Je sais que ma mère s'est sevrée sous la menace de son compagnon (Jean) de la quitter si elle n'arrêtait pas la bouteille. Ce n'est pas moi, ni ma perte, qui l'a poussée dans ce choix. Je lui ai parlé petit à petit, nous avons échangés certaines choses, quelques réponses (je n'en ai jamais obtenu de claires, à part "je n'ai pas su faire autrement", rien d'autre. Elle dit que je lui manque, mais elle ne m'a jamais montré le moindre amour. Comment croire en son "amour maternel", alors que c'était des insultes que le gamin se prenait dans la tronche pour son anniversaire ? je crois d'avantage qu'il s'agit de culpabilité que d'amour.
J'ai songé à reprendre contact avec ma soeur. Déjà, lui donner rendez-vous, vu que j'ai son Facebook. Mais ceci implique de retourner dans ma ville natale, ce qui m'effraie au plus haut point. Sincèrement, j'en ai peur. Peur d'une ville,; peur d'une maison, peur d'une rue. Peur des souvenirs. Et en toute honnêteté, j'ai peur de moi. Comment contenir ma colère, face à elle ? ma haine ? comment ne pas exploser, et tout lui lancer dans la gueule ? c'est en partie ça, qui m'effraie.
Je n'ai pas répondu dans l'ordre, je crois que j'ai lu trop de fois ton texte, et que ça a touché beaucoup de points sensibles, je n'ai pas le courage de tout relire maintenant. Encore merci, sincèrement.
Rancune, haine et famille |
4/29 |
21/09/2012 à 20:26 |
Relis-le dans l'ordre que tu le souhaites, le principal, c'est que ça te soit utile.
Déjà, tu as ciblé ce dont tu avais besoin. Une discussion. Une aide extérieure, c'est signe que petit à petit, tu t'extériorises, c'est bien.
Pour ta mère, il est fort probable que ce soit sa culpabilité, mais pas que. C'est difficile à croire de ton point de vue, mais cela n'empêche ta mère de t'aimer. Si encore elle ne se sentait pas coupable, tu pourrais dire qu'elle n'a pas de coeur. Mais elle en a un. Elle n'a juste pas su faire autrement comme elle dit. Elle n'a pas eu les réponses, pour des raisons qu'elle seule connait. Le principal aujourd'hui est que son compagnon actuel ait pu la gérer. C'est important mine de rien. Et pareil, rien ne t'empêche d'aller discuter avec elle de ça aujourd'hui. Ca ne rattrapera jamais le temps perdu, mais si le passé est sombre, le futur peut être d'innombrables choses.
Quant à ta soeur, pourquoi forcément lui donner rendez-vous dans ta ville natale? Elle se marie là bas, mais si tu veux vraiment la teste sur sa sincérité, rien ne t'empêche de lui dire "On se retrouve à telle ville, telle heure, pour discuter" dans un endroit où tu te sentes à l'aise.
Après, pour ce qui est de tout lui balancer dans la tronche... Ca va te sembler bizarre ce que je vais te dire, mais ne penses-tu pas qu'elle a certaines choses à te dire? On dit toujours "si je le/la vois, il/elle va morfler". Mais au final, il ne se passe pas grand chose. Ca discute et on se dit tout...
Demande-lui pourquoi, laisse-la répondre et ensuite, tu jugeras nécessaire de tout lui balancer. Si rien ne change, alors tu pourras tout lui balancer. Si elle veut par contre vous donner une nouvelle chance... Quel est l'intérêt de ruiner cette chance si toi aussi, tu es prêt à accepter cette nouvelle chance?
Réponds comme tu le souhaites. Le principal, c'est que ça te serve, et surtout, que ça te fasse réfléchir dans le bon sens du terme. L'amertume n'est jamais le bon conducteur pour la réflexion. Il faut parfois savoir prendre du recul pour mieux avancer.
Rancune, haine et famille |
5/29 |
21/09/2012 à 20:33 |
J'ai tellement été touché par ta lettre :$ .
Je ne sais pas vraiment quoi te dire, apart que tu as énormement de courage.
Je pense que tu devrais allé au mariage de ta soeur. Voir comment ca se passe, et ne pas revenir sur le sujet de ton "Enfance" . Si elle t'invite, s'est qu'elle tient quand meme a toi et qu'elle a du réfléchir de son coté ...
Bref, bonne continuation.
Anonyme
Rancune, haine et famille |
6/29 |
21/09/2012 à 20:34 |
Je crois juste, au vu de tes réponses, que je manque de confiance en ces gens. Je ne vois pas ma soeur se déplacer pour moi, et je ne vois pas ma mère me revoir sans casser des assiettes et poser son verre de vin d'un air fier et pincé en manquant de le briser.
Je ne veux pas ruiner cette chance, mais je ne veux pas me ruiner à nouveau. J'ai mis longtemps à me reconstruire. Qu'aurait-elle a me reprocher ? je n'ai jamais rien dit. Je n'ai fait que me taire, toute mon enfance. La seule chose qu'elle puisse me reprocher, c'est que certaines de mes passions l'aient effrayée, durant ma pré-adolescence.
Encore merci de tes réponses. Et tes questions qui mènent à des réponses.
Rancune, haine et famille |
7/29 |
21/09/2012 à 20:44 |
Ton histoire est vraiment bouleversante. Je ne vais pas m'apesantir dessus, revenons au présent. Je ne sais pas trop quels conseil te donner du haut de mes 16 ans mais je pense que ce qu'a fais ta famille est inhumain. Cependant, dans le contexte peut-etre le regrettent-elles amèrement. Selon c'est que te dis ton coeur et ton instinct, essai de renouer avec elle ou tourne complètement la page ? Je doute de t'avoir aidé beaucoup mais en tout cas, bon courage !
Rancune, haine et famille |
8/29 |
21/09/2012 à 20:55 |
Anonyme a écrit :
Je crois juste, au vu de tes réponses, que je manque de confiance en ces gens. Je ne vois pas ma soeur se déplacer pour moi, et je ne vois pas ma mère me revoir sans casser des assiettes et poser son verre de vin d'un air fier et pincé en manquant de le briser.
Je ne veux pas ruiner cette chance, mais je ne veux pas me ruiner à nouveau. J'ai mis longtemps à me reconstruire. Qu'aurait-elle a me reprocher ? je n'ai jamais rien dit. Je n'ai fait que me taire, toute mon enfance. La seule chose qu'elle puisse me reprocher, c'est que certaines de mes passions l'aient effrayée, durant ma pré-adolescence.
Encore merci de tes réponses. Et tes questions qui mènent à des réponses.
Héhé. Pardonne le Héhé, d'ailleurs. Pas que je trouve ça marrant, mais ça me fait sourire, quelque part. Parce qu'une bonne partie des gens, moi le premier, trouve que les gens qui sont les plus chiants sont ceux qui parlent trop. Mais, est-on à l'aise quand quelqu'un ne parle pas?
Là encore, ce n'est pas un reproche, loin de là. Mais elles peuvent te reprocher ton silence. Car il signifie un manque de rébellion, une acceptation dans le comportement de ce que tu vis. Et c'est normal, tu as vécu ça une majorité de ta vie !
Juste pour te montrer que si, elles peuvent te reprocher quelque chose. Ce n'est pas évident à concevoir au premier abord, mais si tu cherches bien, elles pourront également te reprocher de ne pas t'être excusé d'être arrivé (je pense à ta soeur et c'est sans doute ce qu'elle aurait aimé un jour entendre). Je ne le pense pas. Mais c'est ce qui peut passer par la tête de ta soeur.
Alors oui, tu manques de confiance en ces gens. Normal, puisque selon toi, ils ne sont pas fiables pour une raison évidente : ils ne sont pas capables d'assumer et de se rebeller. Ta mère ne t'a jamais défendu, ne t'a jamais montré son amour = elle n'est pas fiable. Tu ne la crois pas, tu n'as pas confiance en elle car à aucun moment, elle n'est venue te voir pour te dire "Je suis là, aie confiance". Je ne sais pas si c'est vraiment ça qui s'est passé, mais c'est ce qui ressort de ton histoire.
Après, à toi de fixer ta priorité. De te demander aussi si leur donner une chance ne serait pas un moyen de tourner la page définitivement. Dernière chance. Si ça fonctionne, tu établis une relation très fragile, si ça ne fonctionne pas... Et bien, la vie a ses hauts et ses bas, et tu dis toi-même etre tombé dans une très bonne famille d'accueil. Et niveau stabilité, c'est important pour toi.
Encore une fois, y'a un test très simple pour évaluer la sincérité d'une personne : les faire venir à soi et voir jusqu'à où elles sont prêtes à aller pour toi. A toi d'organiser ça, ensuite.
Anonyme
Rancune, haine et famille |
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21/09/2012 à 21:08 |
Ma rébellion, je l'ai montrée de manière simplement différente que de hurler. J'ai essayé de hurler, ou de parler de manière posée. Je n'en ai rien obtenu, si ce n'est encore une fois des insultes. Je crois que j'ai fait inconsciemment un genre de voeu de silence pendant dix-huit ans. Ma rébellion, je l'ai montrée par les piercings, la drogue, l'auto-destruction. Ma mère ne m'a jamais rassuré, non. Tout était de ma faute.
Pour ce qui est de ma soeur, je ne m'excuserai certainement pas d'être né. Je continue à m'en vouloir pour cela, même si je suis loin d'en être responsable, mais j'ai cette haine de moi-même, et le rejet de mon enfance, aussi. (Nouveau nom, très symbolique, par exemple). Mais elle n'aura pas de moi la victoire que je m'excuse.
Mais merci de tes conseils. Je vais tâcher de la contacter, de manière à la rencontrer. Ou les, je verrai peut-être plus tard pour ma mère. Pour l'instant, je vais déjà essayer de contacter ma soeur.
Rancune, haine et famille |
10/29 |
21/09/2012 à 21:13 |
Des fois, on a simplement besoin d'entendre certaines choses. De la même manière que tu aurais aimé que ta mère te dise "Je suis là", elle aurait sans doute aimé t'entendre dire "J'en peux plus, maman". Ta souffrance, tu l'as intériorisée, en voyant que ta mère ne bougeait pas, et en ne lui faisant pas confiance. Et tu t'es "transformé" en anti conformiste en faisant ce que peu de parents autorisent : modification du corps.
Sauf que certaines personnes les veulent vraiment ces changements et sont plus un symbole qu'une volonté d'expression. Toi, tu as choisi de t'exprimer par ce moyen.
Mais sans dialogue, sans se dire les choses clairement, on n'avance pas.
C'est un constat, encore une fois.
Pour ta soeur, l'idée de t'excuser, c'était en partant de son point de vue à elle, ce n'est pas ce que je te suggérais.
Et non, tu n'es pas responsable de ta naissance. Ce sont tes parents qui ont fait ce choix. A eux de l'assumer. C'est tout.
Essaie de nous tenir au courant.
Rancune, haine et famille |
11/29 |
21/09/2012 à 21:19 |
Bon, je vais répondre à ta question principal.
Perso, je ne le vois pas comme 'méchant' le fait qu'elle t'ai invité, dans le sens ou je doute qu'elle veuille te "chambrer" j'pense qu'un mariage c'est important dans la vie d'une femme. (A partir du moment ou elle choisie de ce marier) et je doute qu'elle jouirais de te voir souffrir parce que elle, elle a "réussi".
Je pense aussi que peut être elle a grandi, elle a mûri et peut être que son compagnon la poussé dans ses retranchements.
Maintenant ce ne sont que des hypothèse que je me permet de mettre en avant.
Ce que je ferais, c'est que tu dis avoir son facebook mais ne pas vouloir revenir dans ta ville, pourquoi ne pas faire moitié chemin ? Tu peux toujours lui proposer, parce que tu as beau imaginer qu'elle ne ce déplacerais pas pour toi, aurais-tu imaginé qu'elle t'invite à son mariage ? Je pense qu'il faut essayer et que à partir de sa réponse tu seras fixé, et ça pourras te permettre d'avancer.
Si tu ne veux tout de même pas lui demander de venir, j'aurais pensé à essayer d'aller au mariage, j'entend par là, t'habiller, te préparer pour... Et y aller. Y'a que la que tu verras si tu en a la force ou pas. Une fois que tu seras la bas, rien ne t’empêche de repartir sans que personne ne t'ai vue.
Je pense juste au final qu'il faut essayer, parce que malgré tout, tu finirais peut être pas regretter de n'avoir rien fait. Maintenant, j'en convient, ça demande beaucoup de force. Mais je ne doute pas de tes capacités, au vu de ce que tu as du subir/endurer.
Peut être devrais-tu demander de l'aide/conseil à la famille qui t'as recueilli ?
Si tu veux venir en MP, je t'en pris. Même si White Shark à l'air bien plus mure que moi pour la question.
Rancune, haine et famille |
12/29 |
21/09/2012 à 21:27 |
Je pense qu'il faut au moins leur laisser une occasion de revenir la dessus, chacune. Quitte à ce que vous vous disiez des choses blessantes et que vous ne vous parliez plus ensuite, sans une discussion vous ne pourrez jamais avancé.
Il y a quelques années j'ai coupé les ponts avec mon frère le plus âgé, il m'a supplié il y a 3ans de lui reparler, de faire table rase du passé et de redevenir des frères et soeurs. J'ai essayé, on s'est expliqué un peu, et pendant 1 mois on a fait semblant (à distance) et au final ses vieux démons l'ont rattrapé et j'ai encore une fois (mais définitivement) coupé les ponts.
A mon avis, tu te sentiras mieux. C'est l'occasion de te débarrasser de cette colère, de cette culpabilité peut-être aussi qu'il y a en toi et d'avancer. Même si par la suite vous décidez que vous êtes trop différents ou qu'il y a trop de choses qui ne peuvent être pardonnées: parler ça soulage, ça vide l'esprit, ça libère nos démons.
Anonyme
Rancune, haine et famille |
13/29 |
21/09/2012 à 21:30 |
Pour ce qui est de la famille qui m'a recueuilli, ils m'ont offert de la gentillesse, un toit, et à manger, et une base pour repartir. Mais ce n'est pas ma famille, ça ne l'a jamais été, et ce point a toujours été assez clair. Je vis seul, maintenant, je les remercie comme je le peux, mais je ne veux pas leur parler de mes problèmes. Ils connaissent une partie de mon enfance, ils m'ont aidé, mais ils doivent s'occuper les uns des autres, sans un gamin perturbé qui ne parle jamais.
Ce couple (Eric et Bénédicte) a deux enfants, l'une rentre au lycée et l'autre en terminale, et malgré la proximité que j'ai pu avoir avec Eric (une sorte de frère, je dirais), je ne reste rien d'autre qu'un ami de la famille. Ils doivent s'occuper d'eux. Je leur dirai si je vais au mariage, mais je ne leur poserai pas de questions.
Pour ce qui est des MPs, je vous remercie tout deux, mais si je suis resté anonyme, c'est dans un soucis de non-jugement sur mon apparence, mon pseudonyme, mes anciens topics ou que sais-je. J'ai besoin que l'on me croit, pour ce que je dis ici, bien que d'habitude, peu m'importe, mais donner mon profil risquerait de faire peser la balance du pour et du contre.Mais merci à tous.
Rancune, haine et famille |
14/29 |
21/09/2012 à 22:33 |
T'inviter à son mariage, c'est peut être un petit signe qu'elle t'envoie car elle souhaite repartir sur de nouvelles bases ? C'est sur que ça peut paraître dur à imaginer, mais si sa se trouve elle s'en veut d'avoir participé à te mettre dehors. Ce mariage peut vous permettre de renouer le contact, c'est à toi de voir.
En tout cas ton histoire est vraiment bouleversante, et j'espère que tu arrive à remonter la pente un peu plus chaque jour. Si tu a besoin de parler ou autre, n'hésite pas à m'envoyer un MP.
Bon courage !
Anonyme
Rancune, haine et famille |
15/29 |
21/09/2012 à 22:35 |
Merci Brand-New. Comme les autres me l'ont conseillé plus haut, je vais tâcher de reprendre contact avec elle. Pour le MP, encore une fois, ce serait avec plaisir, mais comme dit au dessus, pour divers raisons, je préfère m'abstenir. Mais merci, sincèrement.
Rancune, haine et famille |
16/29 |
22/09/2012 à 00:48 |
Je pensais avoir une famille de merde moi :O
Sinon tu devrais y aller, ou du moins pour la célébration. Au pire des cas, si ça se passe mal, t'es pas obligé de rester au repas, tout ça tout ça.
En tout cas bon courage !
Après avoir lu ça, je pense sincèrement arrêter de me plaindre ..!
Anonyme
Rancune, haine et famille |
17/29 |
22/09/2012 à 00:52 |
Le but est loin, très loin de dire aux autres "Ma vie est d'avantage à chier que la votre" ! Mais vraiment à milles lieues de ce but. Voir même totalement l'inverse. Je comprend, après y avoir réfléchi, totalement l'ado de 14 ans qui pleure parce que sa mère ne veut pas qu'il sorte.
Cette vie de merde m'aura au moins appris l'empathie.
Rancune, haine et famille |
18/29 |
22/09/2012 à 00:59 |
SansInspiration a écrit :
Après avoir lu ça, je pense sincèrement arrêter de me plaindre ..!
Je crois que moi aussi.
Sinon, moi aussi je t'aurais conseillé d'aller à ce mariage histoire de voir si elle essaie de refaire un pas vers toi, parce que si ce n'est pas pour cette raison, je n'en vois pas l'utilité de cette invitation..
Beaucoup beaucoup d'courage à toi.
Anonyme
Rancune, haine et famille |
19/29 |
22/09/2012 à 01:02 |
Merci beaucoup, encore une fois, que ce soit pour les conseils ou le courage que tu me souhaites. Et ne cesse pas de te plaindre. C'est bien, de se plaindre, parfois. Même quand d'autres souffrent plus. Certains souffrent bien plus que j'ai souffert.
Rancune, haine et famille |
20/29 |
22/09/2012 à 01:17 |
Il y a certes toujours pire que soi, et moi je relativise toujours, mais quand même, ma vie/la tienne c'est incomparable .. bref, t'façons t'es intelligent, tu as tout pour commencer à ta majorité une vie potable et vivable