Le rascisme pour ou contre ???? |
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15/05/2006 à 18:32 |
Jimmy ~~> Oh oui douce Angleterre quand tu nous tiens...Tiens un petit texte sur l'Etat du pays de la "précarité" comme tu dis ^^
EMPLOI • Londres, nouveau paradis des jeunes Français
Les deux tiers des Français qui vivent outre-Manche ont moins de 36 ans. Le dynamisme du marché du travail y est pour beaucoup.
Londres
DR
Contrairement à l’impression générale, les chiffres montrent qu’il y a davantage de Français vivant en Grande-Bretagne que de Britanniques installés en France. D’après l’Office national des statistiques du Royaume-Uni, environ 15 000 Français émigrent chaque année outre-Manche depuis 1999, alors que 10 000 Britanniques font le chemin inverse. Les deux tiers des Français qui choisissent la Grande-Bretagne ont moins de 36 ans et les trois quarts sont célibataires. Ils sont souvent mathématiciens ou ingénieurs. Bon nombre d’entre eux recherchent un emploi bien payé à Londres. “Les salaires sont plus élevés qu’en France et peuvent augmenter rapidement”, affirme Samuel Remy, un Français travaillant pour le voyagiste Travco. “Nous sommes augmentés chaque année et bénéficions généralement de primes en fonction de nos résultats. Cela compense le coût de la vie à Londres.”
Le taux de chômage s’élève à 9 % en France, alors qu’il n’est que de 5 % au Royaume-Uni. De plus, l’économie britannique a réussi à créer un nombre raisonnable d’emplois (2,4 millions depuis 1997). Les salaires sont en général plus élevés au Royaume-Uni et ils ont fortement augmenté au cours de ces dix dernières années, alors qu’ils ont stagné en France. Le consulat de France à Londres estime à 300 000 ou 400 000 le nombre de Français installés actuellement en Grande-Bretagne. A Londres, le ministère des Affaires étrangères considère que 300 000 Britanniques vivent de façon permanente dans l’Hexagone, sans compter les propriétaires de résidence secondaire. Mais, alors que les Britanniques vivant en France sont dispersés dans tout le pays, environ 70 % des Français installés au Royaume-Uni ont choisi la région de Londres et la moitié de ceux-ci travaillent dans la finance, à la City.
Céline Abadie, 28 ans, est arrivée à Londres il y a deux mois. En quelques semaines, elle a reçu trois offres d’emploi et a choisi un poste chez NewsMarket, une agence de relations publiques. “En ce moment, en France, le marché de l’emploi est bloqué. J’ai des amis qui cherchent du travail depuis six mois, raconte-t-elle. J’adore Londres, c’est une ville très dynamique et très cosmopolite. Puisque j’ai du travail, je ne compte pas partir d’ici avant cinq ans au moins. Des amis m’ont dit que Paris est une ville trop petite pour moi. Ici, on peut faire un tas de choses et profiter de la vie.” Arnaud Chevalier, en poste à la London School of Economics, partage le même avis. “Je ne peux parler que des universitaires. Pour nous, les conditions de travail sont meilleures qu’en France, tout comme les salaires. C’est surtout pour cela que les gens viennent ici. Les universités françaises sont minables”, estime-t-il.
En général, les Français qui viennent en Grande-Bretagne peuvent trouver un emploi rapidement, même s’il ne correspond pas forcément à leur formation, ce qui est banal pour un jeune Britannique. En France, en revanche, les jeunes diplômés espèrent trouver un poste dans le domaine où ils ont fait leurs études. “Ce que j’aime vraiment dans le marché de l’emploi au Royaume-Uni, c’est qu’il est plus ouvert”, explique François Desmonts, qui dirige le Club français à la London Business School. “Les employeurs ne regardent pas tellement votre formation, mais attachent beaucoup d’importance à votre expérience. Ce marché du travail est aussi plus proche de celui des Etats-Unis, ce qui est intéressant pour les étudiants qui souhaitent travailler à l’international.”
Pascale Dauptain a 30 ans. Elle est directrice du développement chez FBC Media. Elle adore vivre à Londres, où elle se considère désormais comme chez elle. “C’est dynamique et extrêmement international, commente la jeune Française. On vient ici pour faire son chemin et trouver du travail. Si le boulot ne convient pas, on peut en changer très vite. Ce n’est vraiment pas comparable à Paris. Je recommande sans cesse à mes amis de venir s’installer ici.”
Et oui, les Français s'enfuient au pays de la précarité...
"les gens ont des salaires minables et travaillent beaucoup trop, ils en ont marre de cette situation"
Sa me fait penser aux Français ça...Et qui plus est, les Anglais ne se plaignent pas. Alors vos "acquis sociaux"...