Chapitre 1
Secret...
Le bonheur ne consiste pas à tout oublier m’a-t-on dit. Mais moi, je sais qu'ici rien n’est foncée sur de choses fixes. Non, vraiment rien, le bonheur est éphémère, les déprimes sont passagères, et l’amour qu'ils croient porter pauvres naïfs n’est qu’illusion. Donner un sens à sa vie ? Quoi de mieux quand on s'emmerde. Il faudrait être bien orgueilleux pour croire qu’on est capable de servir à quelque chose. Ma vie s’arrête ici, je n’ai plus aucun compte à rendre… Mais ça je le croyais hier… Ce matin mon cœur en a dit autrement. Mon esprit s’est noué avec le néant, un grand gouffre prés à m'engloutir, me déchiqueter, me broyer : Mon père venait de me réveiller ! Encore une famille délabrée où règne le stress, la colère et le mensonge. Mais cacher la vérité, es ce mentir ? Non me dirai-je par bonne conscience…
Un ado de 17ans en phase de devenir un homme, peut-il continuer à grandir si le chemin devant lui est trop sombre ? Il y a déjà eu du brouillard mais jamais on avait éteint mon soleil… Et aujourd’hui il fait noir, il fait froid et humide. Pas assez chaud pour être en enfer pas assez bon pour être au paradis. Non le néant simplement le néant. Me taper la tête contre les murs, me sacrifier la chair pour en laisser jaillir mes angoisses, pour le briser, pour le laisser couler. Et qu il s’engouffre, qu’il s’enfonce au plus profond, perdu à tout jamais, emporté par les entrailles de la terre pour y rester, et qu il se taise : Ça c’est mon secret. Depuis qu’il existe, le néant s’est matérialisé… Il demeure invivable, car le vide s’oublie, mais quand il vous hante, on est toujours à deux doigts de tomber dans le précipice.
Au fond, ce n’est rien, je me le suis déjà dit. Ma mère n’est pas de cet avis, et avant de continuer à courir dans le noir au risque de m'assommer, ce dictateur appeler plus familièrement « papa » doit être mis au courant. Mais pourquoi ? Bourré d’apriories et de préjugés, si l’on s’éloigne de son sentier entouré de barbelé et de caméra de surveillance, on est vite remit à l’ordre. Un petit rien et la bête s’enflamme, prés à te bouffer sur son passage. Il réveille la haine que j ai pour moi-même, la honte que je ressent, la méprise m’a emporté…
Quand ce prince charmant viendra me réveiller ? Mon cœur balance, me serre, et tape si fort qu’il ne demande qu’à exploser. J’ai envie d’entré dans une euphorie total, où personne, ni dieu ni maître ne pourra m’arrêté. Ça c’est mon rêve. L’amour est utopique, mais pourquoi s’efforcer encore a y croire. Persuader qu’il n’est qu’illusion, j’ai comme l’impression que je me trompe. L’impression que mon rêve peut devenir réalité. Si le néant c’est matérialisé pourquoi l’utopie ne peut pas devenir éternelle ? Jeune et plein d’espoir j ai voulut bouleverser le monde et au final c’est lui qui m’a bouleverser. J’aimerais trouver ce bonheur dont tant de gens me parlent. Mais j’ai l’impression qu’il m’est interdit ! Interdit par la société, par les mentalités, par ces principes, par ma mère qui ne comprend pas, qui ne veut pas ! A quoi bon cherché quelque chose d’impossible, quelque choses inaccessible, qui au final me rendra si triste que ma condition serai plus misérable encore. Mais j’ai envie d’essayer, j’ai l’impression que je vais être surpris…
Le bonheur on croit constamment qu’on va le trouver, mais c’est toujours pour plus tard… Moi je me dit, à mes dix huit ans, je connaîtrais la liberté, le bonheur, cependant je c’est très bien que rien deviendra rose, ce ne sera pas pire qu’avant… Mais laisser moi le croire ! Je veux montrer là haut dans les nuages, je veux rêver, je veux m’évader, fantasmer sur les merveilles de la vie, grimpé au septième ciel, pour mieux retomber à terre comme une merde ! Tragique fin pour un conte de fée, mais j’aime casser mes plus beaux rêves, on me l’a apprit il y a quelques temps… Bien tristes finissent les histoires qui commencent bien. Après c’être vu poussé des ailes, le petit garçon fini par se les brûler et l’ange qu’il était devenu aura trop de séquelle pour se souvenir du bonheur qu’il a eu. Il faut se souvenir des belles choses. C’est le seul moyen d’exister, c’est la seule chose qui prouve qu’on peut encore jouir de la vie. Tout le monde aime la vie, même les plus suicidaires d’entre nous aime, la preuve certains vivent toujours.
Avec du recul, je me dit que tout me plait. Mais quand je me rapproche, je remarque que tout n’est pas rose, tout n’est pas propre, il y a des creux, des bosses, des boutons, des points noirs bien cachés que j’ai envie de percer en appuyant de toutes mes forces pour en faire ressortir tout le pue, ça fait mal, on ferme les yeux, on ose à peine regarder la glace à présent taché ; puis on se recule en effaçant la trace de sang qui reste sur la peau, c’est rouge mais ça va mieux. Je me calme, je respire et le temps repars, le néant s’oublie petit à petit et je commence a m’aimer peut être même à me plaire… Mais rien n’est éternelle, tout est passager, tout ce qui à commencé finira comme mon existence, comme notre vie, c’est fou ce qu’on peut être inutile.
Mais alors pourquoi ne me laisse t-on pas en paix ? Pourquoi me refuse t-on ce bonheur ? On continu à m’insulter, mes parents vont à contre sens de mes envies, de mes ambitions. Les discours qu’ils tiennent à mon égard, pour mon bien, me font bien plus mal qu’autre chose. J’ai l’impression d’être malade, malade d’un don que je porte en moi, un don qui pourrait se révéler dangereux, un don que je garde secret, pour me préserver.
Imaginé, la découverte de ce secret pourrait entraîner la destruction total de l’empire paternel, le déshonneur absolu pour la famille royal, massacrant le modèle prédéfini que le tyran à concocter spécialement pour son enfant… Encore un rêve, m’éloigner chaque jour de son sentier, je veux pas gravir sa montagne même si je suis déjà à la moitié. Autrefois je croyais que si il me lâchait la main je tomberais, mais là si il me lâche je m’enfuis. Je pense qu'il l'a compris, et c'est pour ça qu'il m'attache dans un fauteuil où je dois obéir à la lettre et avancer dans sa direction. Le seul problème qu'il ne sait pas, c'est que même ligoter j'irai au bout de mes rêves...j ai tellement envie de lui dire que je ne veux pas être, ce qu’il veut que je sois ! Tellement envie de le faire chier comme il m’a fait chier. J’ai décidé de lui déclarer la guerre !!!
L'arme absolue... l'amour que je peux porter aux garçons, l'amour que j'ai mis dans le théâtre...
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
1/9 |
30/05/2007 à 19:36 |
C'est très beau
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
2/9 |
30/05/2007 à 19:46 |
un plaisir à lire vraiment...
juste pr la partie avec ton père, je pense être dans la même situation (concernant mon homosexualité seulement), et je ressens aussi cette envie de tout lui "balancer à la gueule" parceque j'en ai marre de l'entendre me parler de mon avenir comme s'il le connaissait mieux que moi. Ce qui me retient ? L'amour sûrement... Il pense m'aimer comme je suis, sans savoir à qui il a vraiment à faire...
Je te souhaite en tout cas bon courage dans ta quête du bonheur. Mais bon tu as l'amour c'est déjà pas mal ^^
Et puis re joyeux anniversaire tant que j'y suis
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
3/9 |
30/05/2007 à 19:53 |
ben écoute c'est super, bô, c'est super bien écrit, moii aussi jm croO le théatre mais je ne saisa pas tp koii te dire ! ! ! Dsl ! biz et bonne cahnce ! !
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
4/9 |
30/05/2007 à 20:11 |
c'est vrai que en ce moment l'amour je l'ai mais qui sait es l'amour des ema vie?
aujourd hui oui mais demain???
et merci pour mon anniversaire!!!
et l'amour qu'on porte pour notre papa nous retiens souvent de lui dire qui nous sommes vraiment...
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
5/9 |
30/05/2007 à 20:24 |
Témoignage très émouvant. Tu fais bien passer l'émotion à travers ce texte, on sent qu'il a été écrit avec le coeur.
Et continue le théatre , c'est une activité à travers laquelle tu peux exprimer ton émotion et ça fait trop de bien.
Je suis convaincu que les meilleurs comédiens sont ceux qui sont les plus sensibles.
Pour ce qui est de ta vie sentimentale, t'inquiete pas, tu as l'air intelligent, doux, prêt à aimer sincèrement alors moi je dis tu trouveras ton Boyfriend!
Garde espoir en attendant!!
bisou de soutien de la part d'un hétéro qui a été touché par ton texte.
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
6/9 |
30/05/2007 à 21:07 |
pour l'amour pour elle instant je fé tré bien et jai déja mon petit amie... mais ce texte a été écrit il y a maintenant plus de 3mois où j'était célibataire.. héhé
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
7/9 |
30/05/2007 à 21:10 |
Heu, sans parler du thème, je trouve que c'est pas trés bien écrit.
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
8/9 |
30/05/2007 à 21:20 |
je ne suis pas écrivain ted berkeley... lol
un gay en recherche de soit même...mon sercet |
9/9 |
31/05/2007 à 08:35 |
Oui je sais
Mais j'ai juste donné mon avis car pour l'instant il n'y avait eu que des avis : "c'est super bien écrit"
( Sinon lit "Confession d'un masque" de Mishima ..... )