Ma lettre. Dans ta boîte.
Combien de temps elle va rester dedans ?
Sous les factures de tes parents. Sous les bulletins de ton frangin. Sous les magazines de ta frangine.
Combien de temps elle va rester sous ce tas, dis-moi?
Sous les pubs de sushis, de pizzas, de coca, à emporter, à commander, et puis... à jeter ! À peine consommé.
La lettre, moi, pareil.
Tu vas l'ouvrir au moins ? La lire ? Ou la jeter à peine ouverte ?
La lettre, moi, pareil, je te dis.
Tu m'as jeté à peine déballé.
T'avais tout pris de moi, ma peau, ma langue, mes mots. T'avais bien fait. De toi aussi, j'avais tout pris. J'avais bien fait.
Enfin j'ai cru.
D'un coup, t'as tout mis dans la poubelle. Ma peau, ma langue, mes mots. Tout, t'as tout jeré.
Ma lettre, moi, pareil, à la poubelle.
Dans quel bac ? Les détritus ou les papiers ?
Ma lettre avec toutes tes pages que t'as déjà tournées, déchirées et rejetées.
Ma lettre avec tes gobelets en carton, toute tachée de coca tout collant.
Dans quel bac, dis-moi ? Les détritus ou le verre ?
Ma lettre en boule, froissée, dans le verra tassé, cassé, tout coupant.
Moi, pareil, je te dis.
Je me suis coupé, blessé. Maintenant ça s'infecte. Fallait pas te tromper de bac. Tout se mélange. Mes souvenirs tout concassés avec mes larmes toutes gluantes.
Qui va recycler tout ça, qui ?
Des autres gens ? Des pauvres dos courbés, mains gantées, qui vont trier, classer toute la journée. Trier tout ce que tout le monde accumule en trop. Trier tout ce que toutes les usines font d'emballages trop encombrants, trop gros.
Trop quoi !
Toujours beaucoup trop à jeter. Jamais beaucoup à grader. Un gramme dans ton ventre, cent dans ta poubelle.
Cent grammes à commander, à emporter parce que belle la pub, bon le goût. Mais un gramme à manger parce que lourd le Mac, gras le Coca.
La gramme, moi, pareil.
Un gramme dans ta vie de plaisir. Cent grammes dans la poubelle de tes souvenirs. Un gramme à peine consommé, à peine goûté, pas même merci. Et cent grammes dans la poubelle de ton passé gluant.
J'étais quoi pour toi avant que tu me jettes ? J'avais du goût ? Après non, j'étais trop lourd ? Tes soucis ont grossi ?
C'est pas toi qui va trier ? Tu trouveras mieux plus tard, alors tu jettes ?
T'as raison. Tout s'use trop vite tout le temps. Tout casse trop vite tout le temps. Rien ne résiste jamais à rien. Tout est fait pour se jeter, se recycler.
Moi pareil.
Fragile, fêlé, cassé, tu m'as jeté. Fallait vite me changer. Avec un autre, un nouveau. Un futur à jeter !
Ton nouveau jetable, il le sait qu'il est jetable ? oui bien sûr qu'il sait. Moi je ne savais pas. Trop con moi. Lui non, il se dit : « C'est elle, la jetable. » Et toi tu te dis : « Je suis pas jetable, moi, je suis unique au monde ».
Tu te dis que le monde est jetable mais pas toi ?
Mais tu vas faire quoi quand le monde sera jeté mais pas toi ? Tu seras toute seule dans l'univers. Toute seule avec le grand autre, celui qui a fait le monde, celui que les vieux appellent Dieu ?
Et tu vas attendre que Dieu recycle notre monde pour toi ? Mais Dieu, on 'las déjà jeté. C'est fini : « In God we trust ». Maintenant c'est : « In gold wu trust ». C'est toi qui disais tout le temps ça pour rire.
Moi je ne ris pas.
Même Dieu, ils essayent de le recycler. Avec l'ancien puis le nouveau testament, puis le nouveau prophète, puis le futur messie.
Toujours un nouveau.
Y en a même qui préfèrent recycler les gens plutôt que Dieu, alors ils réincarnent les gens dans les plantes ou les animaux en espérant qu'ils se recycleront plus tard dans des gens mieux.
Y en a même qui supportent tellement pas qu'on jette Dieu, qu'ils jettent les gens. Alors ils tuent et ils explosent tout. Et même, ils mettent des bombes dans les poubelles. Ils explosent tout ce qui est a recycler. Faut faire gaffe, sinon il n'y aura vraiment plus rien dans le monde si on ne peut même pas recycler ce qui est jeté.
Et le plus terrible de tout ;
Le plus terrible ;
Ce sont ceux qui s'explosent eux-mêmes, tu te rends compte ?
Ils se jettent eux-mêmes.
Ils ne croient même plus en eux-mêmes.
Ils ne croient en rien.
Rien, il restera. Moi pareil.
Je ne suis pas né pour petre vite commandé, vite emporté, vite déballé, vite consommé et vite jeté. Puis recyclé encore et encore.
De toutes façons, il y a un moment où on ne pourra plus recycler. Tout s'arrête toujours un jour.
Moi ça y est, je ne suis déjà plus a recycler. Je le sens. Je le sais.
Je ne suis pas né pour me faire exploser mon cœur.
Moi, je crois encore en toi. En moi. En mes mots.
Mes mots, moi, ma lettre, pereil.
Encore dans ta boîte ?
Ta boîte déjà recyclée ? Une nouvelle adresse peut-être. Tes vieux voulaient vite déménager, pour vite changer de lycée, pour vite et bien préparer ta vie plus tard.
Toi, tu t'en foutais de tout ça. Du lycée et tout.
Toi tu voulais être une star, plus tard.
Une star de quoi, j'ai jamais su, tu changeais tout le temps d'idée de genre de star.
Moi je dis oui, tu seras une star. Parce qu'un star, c'est le truc qui se recycle le mieu de monde. La star qui chante en la star qui parle. La star qui se déshabille en la star qui écrit. Mais parfois, la star, on la jette et c'est tout. Fais gaffe.
Pourquoi tu veux être une star ? Pour laisser une trace de toi ? Mais à qui, si tout est jeté ?
Tu veux être la plus belle, le mieux, pour toi toute seule ?
Si tu te regardes trop dans le reflet de la flaque d'eau de ton caniveau, tu ne vas pas te noyer en t'endormant dedans non, mais tu vas être toute noire mazoutée du pneu qui va t'éclabousser.
Moi aussi je voulais être une star. Mais une star pour toi seulement. Je te l'avais dit, tu te souviens ? C'était con oui je sais, mais toi t'avais dit d'accord, et t'avais souri, et on s'était embrassés, et on s'était caressés et tout, comme pour la première fois. Et on avais plus besoin de coca et de pizzas. Plus besoin de gobelets. Plus besoin des rêves des autres, des stars et tout.
On avait besoin que de nous. On rêvait que de nous. Et on regardait que nous.
Le monde, nous, pareil c'était.
Unique, précieux, on se sentait dans le monde.
Pas à jeter quoi ! Pas à recycler non plus !
Unique, précieux, le monde.
On s'était dit qu'il fallait mieux qu'on le voit, de monde. Qu'on voyage partout.
Voir les autres...
Les regarder comme on se regardait nous. On se disait que sûrement ils étaient uniques et précieux. Comme nous.
Voir ce qu'ils faisaient dans la vie. Comme nous. Mais pas comme nous aussi. Voir les différences quoi ! On se disait que voir les différences, c'était encore plus voir qu'ils étaient uniques et précieux.
Voir où ils vivaient. Est-ce qu'ils vivaient près du désert pour s'isoler ? Sous la pluie qui bat le blé ? Sous le soleil qui sèche la viande ? Sous la neige qui glace les langues ?
Ou alors, est-ce qu'ils vivaient dans des immeubles ; commandaient, déballaient, mangeaient, et jetaient les emballages tout partout comme nous ?
Et pourquoi faire comme nous ? On se disait que si les autres faisaient comme nous, c'est qu'ils avaient des bonnes raisons de faire comme nous.
Ou peut-être pas...
Mais on voulait savoir. Surtout pas se jeter dans la vie sans savoir. Sans voir. Avoir les yeux qui n'en pouvaient plus de voir. À en pleurer d'aimer tout voir.
Comme j'ai pleuré d'aimer te voir...
D'abord de loin ;
Tes yeux ronds de matin bleu perdus dans l'espace blanc galactique ;
Te tourner autour avant de rentrer comme une comète en fau dans ton atmosphère de parfum frais ;
Tes yeux de plus près ;
Tes pleins de petits cristaux dorésn petits continents de ton monde flottant ;
Me rapprocher encore, attiré par ta force de vie terrestre ;
Mes mains s'écraser sur ta peau de sable blond ;
C'est tout chaud ton ventre désert !
Parcourir tes rondeurs uniques, vallées vivantes, sources précieuses ;
Le monde, toi, pareil.
Aimer...
Nos langues se baigner ensembles dans ta bouche liquide, la mienne aussi ;
Goûter/manger ton sel de peau inusable à jamais ;
Aimer encore...
Tes combien de mille sourires, expressions uniques ;
Tes tout plein de petites possibilités de toi ;
Tes différences de dingue douce ;
Je me disais que la vie de plus tard avec toi, c'était la vie vraie et puis c'est tout !
Aimer encore et encore...
Te voir, t'écouter et comprendre ;
Ta vie de l'intérieur, ta beauté la meilleure ;
Tous tes mondes que t'imaginais très fous, trop même !
Toi pareil ;
T'étais trop toi, à vouloir tout, tout de suite ;
À vouloir plus que tu n'avais déjà ;
À vouloir aller toujours plus vite ;
À être toujours la plus forte ;
À jamais te poser, jamais tranquille quoi !
Toi, le monde, pareil.
Trop à me reprocher toujours tout ;
Mais jaimais ne pas être d'accord ;
Pour être différents !
Mais pas trop.
Parce que un jour...
J'arrive pas à dire... c'est trop dur...
Une fois. Une seule fois...
On s'est traité. De tous les noms. De tout.
Une guerre de fous !
Ça l'a plus fait t'as dit. Tu m'as jeté.
J'ai dit pourquoi. T'as dit parce que.
J'ai dit excuse. T'as dit de quoi.
J'ai dit de ça, de te traiter de tout, excuse quoi, faut plus se faire la guerre, d'accord ?
T'as rien dit. T'es partie.
Puis plus rien.
Rien.
Moi, ça m'a détraqué la tête tout ça.
De pas savoir pourquoi, de pas comprendre.
D'être jeté comme ça.
Maintenant toutes mes humeurs changent tout le temps, pour un rien. Jamais elles n'ont changé comme ça, hyper vite, hyper souvent.
En trois secondes...
Je vois passer des nuages tout gris dans les orages de ma tête ;
Je rumine, je gronde, je gueule sur tout et tout le monde ;
L'air est lourd de mes humeurs en rage ;
Puis en un éclair de seconde, je vois...
Une cicatrice blanche éléctrique dans le ciel de ma vie noire ;
C'est ma tristesse qui me foudroie ;
Puis je dégouline de mes yeux, une averse, la honte, pour un rien comme ça ;
Des larmes aussi grosses que des grêlons ;
Mon sang bleu à peine retenu pas le barrage de mes paupières trop fines ;
Puis ca y est ça s'arrête, c'est fini ;
Je m'éclaircis la bouche, je souris comme un con ;
Des rayons d'espoir sortent de mes yeux tout brillants ;
T'es torp belle toi la vie, jme dis ;
Mouais ;
Et puis va savoir, j'ai chaud, la haine me remonte ;
Aussi vite que mon sang à la tête plus rouge que ma colère dedans ;
Et je sens...
Ma canicule à moi qui me saoule dedans le crâne ;
Mes vieux neurones qui claquent entre mes tifs ;
Mes jeunes cellules grisonnantes qui comatent ;
Et puis une lame du fond de ma peur l'emporte ;
Noyé, glacé de partout dans mon corps ;
J'absorbe une grosse gorgée de rancœur ;
Envie de vomir ;
Tout est acide, ma gorge, mon nez, mes yeux ;
Je suis le déchet de moi-même ;
Empoisonné, nocif pour moi, pour toi, pour tous ;
Je suis rejeté pas la marée de mes souvenirs moirs ;
Je m'allonge sur le sable mouillé pour regarder le ciel rouner ;
Je crois que...
Le sans dans mes veines coule dans le sens inverse de la vie vraie ;
Les couches de ma zone cervelle se trouent ;
Mes idées crament les unes après les autres ;
Mes certitudes fondent comme des esquimaux mous ;
Mes espoirs s'évaporent, et le sel de ma vie pique ma peau toute craquelée ;
Le niveau de ma connerie suicidaire monte à vue d'œil ;
Pour tout engloutir ;
Surtout, ma machine à vivre.
Je suis foutu si tu ne fais rien pour moi. Foutu.
Je sais que tu sais que je sais. Alors viens
Viens me récupérer. Viens mesurer mes dégâts.
Ce n'est pas trop tard non.
Mais c'est maintenant. Pas demain.
Faut y mettre du tien, du mien. Du nôtre.
Sinon le monde de nous deux est foutu.
Sauve-moi de nous.
Sauve-nous.
Boris Le Roy
Recycle-moi non plus |
1/23 |
19/06/2008 à 01:08 |
J'ai beaucoup aimé.
A cette heure-ci, je serais incapable d'argumenter... mais c'était d'une fluidité... et tout.
Recycle-moi non plus |
2/23 |
19/06/2008 à 01:22 |
Le style est un peu trop niais, enfantin à mon goût.
Mais sinon c'est pas mal.
Recycle-moi non plus |
3/23 |
19/06/2008 à 01:30 |
Frosties a écrit :
Le style est un peu trop niais, enfantin à mon goût.Mais sinon c'est pas mal.
Oui c'est justement fait exprès, tu es sencé comprendre que l'auteur se glisse dans la peau du ado, plutôt naïf, et puis même ce n'est pas un texte poétique du tout.
Recycle-moi non plus |
4/23 |
19/06/2008 à 01:36 |
antoninvdl a écrit :
Frosties a écrit :
Le style est un peu trop niais, enfantin à mon goût.Mais sinon c'est pas mal.
Oui c'est justement fait exprès, tu es sencé comprendre que l'auteur se glisse dans la peau du ado, plutôt naïf, et puis même ce n'est pas un texte poétique du tout.
C'est ce que j'ai cru comprendre oui, mais tu ne le maîtrises pas assez encore ^^
Recycle-moi non plus |
5/23 |
19/06/2008 à 01:37 |
Je n'ai rien a maitriser puisque ce n'est pas de moi, c'est la raison pour laquelle j'ai mis "Boris Le Roy" à la fin, oui oui c'est l'auteur.
Recycle-moi non plus |
6/23 |
19/06/2008 à 01:39 |
antoninvdl a écrit :
Je n'ai rien a maitriser puisque ce n'est pas de moi, c'est la raison pour laquelle j'ai mis "Boris Le Roy" à la fin, oui oui c'est l'auteur.
Ah merde. xD
On va tenir compte de l'heure hein ?
Recycle-moi non plus |
7/23 |
19/06/2008 à 01:44 |
Voilà de 1, puis de 2 ce besoin avide de tout critiquer, on mettrait un poème de Baudelaire en disant qu'on la fait nous même qu'on trouverais toujours une faute ou quelque chose à en dire pour critiquer. Alors que si on sait dessuite que ça vient d'un grand auteur, l'esprit est conditionné, on vous a toujours appris que c'était un grand auteur ? Il ne peut donc pas être critiqué quoi qu'il fasse. C'est un anonyme qui fait quelque chose, forcement je suis superieure, je sais mieux alors j'y apporte mon grain, je critique.
Recycle-moi non plus |
8/23 |
19/06/2008 à 01:50 |
antoninvdl a écrit :
Voilà de 1, puis de 2 ce besoin avide de tout critiquer, on mettrait un poème de Baudelaire en disant qu'on la fait nous même qu'on trouverais toujours une faute ou quelque chose à en dire pour critiquer. Alors que si on sait dessuite que ça vient d'un grand auteur, l'esprit est conditionné, on vous a toujours appris que c'était un grand auteur ? Il ne peut donc pas être critiqué quoi qu'il fasse. C'est un anonyme qui fait quelque chose, forcement je suis superieure, je sais mieux alors j'y apporte mon grain, je critique.
Bah nan pas vraiment. D'un je garde toujours le même avis sur le texte, de deux je déteste le style de Baudelaire.
Ah et j'oubliais, la critique n'est pas faite pour se «sentir supérieure» face à autrui, mais en autre, pour montrer à l'auteur ses points faibles et donc ce qu'il doit améliorer.
Recycle-moi non plus |
9/23 |
19/06/2008 à 01:59 |
Désolé mais tu te contre dis, la beauté littéraire est subjective, si tu veux montrer ce que tu appelles "le point faible de l'auteur" forcement tu te places au dessus, puisque tu serais la seuls à avoir les critères universels de ce qu'est bien écrit ou non.
Ensuite je serais ravie de te voir donner des cours de littérature à Baudelaire, tu lui montrerais comme ça ce qu'il doit améliorer. Dommage qu'il ne puisse plus le pauvre.
Donc voilà, puis la critique est faite uniquement dans le but de donner son avis propre.
Recycle-moi non plus |
10/23 |
19/06/2008 à 12:40 |
Super beau et original, pas curiosité jsuis allé un peu rechercher l'auteur, j'aime bien aussi le texte qu'il a écrit sur sarko et carla qui sont partit à Disney Land
Recycle-moi non plus |
11/23 |
19/06/2008 à 13:16 |
antoninvdl a écrit :
Désolé mais tu te contre dis, la beauté littéraire est subjective, si tu veux montrer ce que tu appelles "le point faible de l'auteur" forcement tu te places au dessus, puisque tu serais la seuls à avoir les critères universels de ce qu'est bien écrit ou non.
Ensuite je serais ravie de te voir donner des cours de littérature à Baudelaire, tu lui montrerais comme ça ce qu'il doit améliorer. Dommage qu'il ne puisse plus le pauvre.
Donc voilà, puis la critique est faite uniquement dans le but de donner son avis propre.
Je ne me contredis en rien. C'est pas uniquement subjectif, tu crois que les critiques littéraires font preuve que de subjectivité ? Eh bien non, là où ils utilisent leur subjectivité c'est quand ils disent :"non je n'ai pas aimé/oui j'ai aimé", après l'analyse qui en est faite est déjà plus objective. JAMAIS ô grand jamais, une critique ne se place au-dessus du niveau de l'auteur, elle dit ce qui pourrait être améliorer parce que qu'on le veuille ou non, il y a toujours quelque chose à améliorer. (l'écriture n'est pas qu'un simple loisir, mais un véritable travail).
Ensuite, ce n'est pas parce que je déteste le style de Baudelaire que je pense qu'il écrit mal pour autant.
Faut arrêter de dire n'importe quoi un peu.
Ca serait temps quand même de comprendre que les critiques ne «rabaissent» en rien l'auteur.
Recycle-moi non plus |
12/23 |
19/06/2008 à 13:29 |
antoninvdl a écrit :
Voilà de 1, puis de 2 ce besoin avide de tout critiquer, on mettrait un poème de Baudelaire en disant qu'on la fait nous même qu'on trouverais toujours une faute ou quelque chose à en dire pour critiquer. Alors que si on sait dessuite que ça vient d'un grand auteur, l'esprit est conditionné, on vous a toujours appris que c'était un grand auteur ? Il ne peut donc pas être critiqué quoi qu'il fasse. C'est un anonyme qui fait quelque chose, forcement je suis superieure, je sais mieux alors j'y apporte mon grain, je critique.
La première partie de ce que tu dis est tellement vraie! Sans vouloir faire de généralité, je dirai que si on indique au début du texte le nom de l'auteur, qui plus est un auteur connu et reconnu, on ne va pas aborder le texte de la même manière. C'est humain, tout comme de critiquer à tout va le fruit du travail de quelqu'un et de se rétracter ensuite après avoir appris que ce quelqu'un est cet auteur connu et reconnu. C'est humain mais ce n'est pas la meilleure chose à faire.
Pour aborder un texte je pense qu'il faut d'abord faire une lecture en aveugle, sans le nom de l'auteur, l'époque d'écriture et noter ses premières impressions. Puis se renseigner sur ces choses-là, relire le texte en connaissant le contexte d'écriture et en tirer des conclusions pour enfin pouvoir critiquer au mieux en tenant compte des deux lectures.
Recycle-moi non plus |
13/23 |
19/06/2008 à 16:58 |
Définition de la critique :
Art de juger les œuvres litteraires et artistique.
Définition de jugement:
Opinion, avis
Donc quand tu parles d'une "objectivité" elle est bien impossible parce que l'opinion ne dépend que d'une personne et est differente pour chaque personne.
Ensuite dans un commentaire de texte tu ne te permettrais pas de mettre "tres bon texte de Rousseau mais sa réthorique manque quelque peu d'arguments, et le style est trop classique" par exemple et ce parce que l'avis de l'élève sur un texte classique, on s'en fout.
De plus, comme tout est subjectif, ce que tu trouve à améliorer, n'est que pour toi, donc si ca te plait pas, tu prends le texte et tu le réécris comme il te plaira (mais permet moi de douter de l'efficaciter de cette méthode).
Et enfin oui il y a des critiques de livre classiques, mais fais par des très grands experts de littérature qui meme eux ne se permettraient pas de dire que l'auteur aurait mieux fait de faire telle ou telle chose.
Recycle-moi non plus |
14/23 |
19/06/2008 à 17:03 |
antoninvdl a écrit :
Définition de la critique :
Art de juger les œuvres litteraires et artistique.
Définition de jugement:
Opinion, avis
Donc quand tu parles d'une "objectivité" elle est bien impossible parce que l'opinion ne dépend que d'une personne et est differente pour chaque personne.
Ensuite dans un commentaire de texte tu ne te permettrais pas de mettre "tres bon texte de Rousseau mais sa réthorique manque quelque peu d'arguments, et le style est trop classique" par exemple et ce parce que l'avis de l'élève sur un texte classique, on s'en fout.
De plus, comme tout est subjectif, ce que tu trouve à améliorer, n'est que pour toi, donc si ca te plait pas, tu prends le texte et tu le réécris comme il te plaira (mais permet moi de douter de l'efficaciter de cette méthode).
Et enfin oui il y a des critiques de livre classiques, mais fais par des très grands experts de littérature qui meme eux ne se permettraient pas de dire que l'auteur aurait mieux fait de faire telle ou telle chose.
En même temps, dans un commentaire scolaire on ne te demande pas Ton avis, donc déjà ça ça tombe à l'eau (à moins que tu veuilles jouer le rebelle et te ramasser une note pourrie).
Après, bien sûr que ce n'est pas totalement objectif, mais c'est pas complètement subjectif non plus.
Et enfin ici c'est à l'échelle de jeunes personnes, donc les critiques ne peuvent pas être faites par de «grands experts en littérature».
Ce sera tout ?
Recycle-moi non plus |
15/23 |
19/06/2008 à 17:36 |
Nan mais faut arreter de se monter contre tout le monde à la moindre critique
Premièrement : L'homme se construit dans la critique
Alors au lieu de s'énerver autant en retirer des leçons
Ensuite oui, aucun texte n'est parfait, dire qu'il est bien, c'est cool, qu'il est magnifique, c'est encore mieux, mais ca ne te donne pas d'informations pour améliorer tes autres textes, alors autant qu'on te fasse remarquer des défauts, quitte a ne plus les refaire par la suite..
Personne ne t'as dit que tu aurais du faire autrement...
En aucun cas Frosties ne s'est montrer supèrieure a toi, ou hautaine, tu t'es emporté tout seul, quant à ce qui est de l'histoire des critiques littéraires, bin si, elles sont objectives, simplement parce qu'elles se basent sur des critères d'écritures qui ne sont pas comme tu l'as dit "les leurs", mais des critères bien précis, pour un poème ce sera les règles de la versification etc...
Recycle-moi non plus |
16/23 |
19/06/2008 à 17:42 |
Encore un fois, je vais arrêter l'implicite puisque les gens ne semblent pas comprendre, c'est pas pour rien que lors d'un commentaire on ne te demande pas ton avis, c'est bien parce que tu n'es pas apte à le donner, et donc si tu veux t'opposer à la définition par syllogisme du dictionnaire de mot Critique en disant qu'il n'est pas totalement subjectif, soit, c'est ton choix.
Et puis je ne cherchais pas de critique, puisque je le repete je ne l'ai pas écrit, si vous voullez en faire cherchez sur google sont site et laissez lui.
Recycle-moi non plus |
17/23 |
19/06/2008 à 17:46 |
antoninvdl a écrit :
Encore un fois, je vais arrêter l'implicite puisque les gens ne semblent pas comprendre, c'est pas pour rien que lors d'un commentaire on ne te demande pas ton avis, c'est bien parce que tu n'es pas apte à le donner, et donc si tu veux t'opposer à la définition par syllogisme du dictionnaire de mot Critique en disant qu'il n'est pas totalement subjectif, soit, c'est ton choix.
Et puis je ne cherchais pas de critique, puisque je le repete je ne l'ai pas écrit, si vous voullez en faire cherchez sur google sont site et laissez lui.
Oui c'est clair, avant de dire n'importe quoi, lisez au moins le texte et les commentaires, ils ne sont quand même pas bien nombreux...
Recycle-moi non plus |
18/23 |
19/06/2008 à 17:49 |
antoninvdl a écrit :
Encore un fois, je vais arrêter l'implicite puisque les gens ne semblent pas comprendre, c'est pas pour rien que lors d'un commentaire on ne te demande pas ton avis, c'est bien parce que tu n'es pas apte à le donner, et donc si tu veux t'opposer à la définition par syllogisme du dictionnaire de mot Critique en disant qu'il n'est pas totalement subjectif, soit, c'est ton choix.
Et puis je ne cherchais pas de critique, puisque je le repete je ne l'ai pas écrit, si vous voullez en faire cherchez sur google sont site et laissez lui.
Non non, tu comprends pas. On te demande pas ton avis pas parce que t'es pas apte à en fournir un (pas uniquement en out cas), mais parce que t'es pas là pour en donner un? Le commentaire est fait (selon les profs) pour que les gens comprennent mieux le texte. Après quand toi tu en fais un, c'est juste pour faire ressortir le plus important.
En rien l'avis de la personne n'a d'intérêts là-dedans.
Et enfin encore heureux que les critiques ne se basent pas que sur leurs avis personnels.
Recycle-moi non plus |
19/23 |
19/06/2008 à 17:55 |
Oula faut vraiment tout expliquer de A à Z, le commentaire était un exemple, tout aussi bien que la dissertation, bref pour faire remarque qu'on ne demande JAMAIS l'avis d'un élève.
Donc rappelle BIS
Définition de la critique :
Art de juger les œuvres litteraires et artistique.
Définition de jugement:
Opinion, avis
donc ce qui revient à dire que c'est l'art de donner son avis, son opinion sur les œuvres, tu veux la definition d'opignion ou tu es assez grande pour comprendre que c'est ENTIEREMENT subjectif ? et donc bien personnel.
Recycle-moi non plus |
20/23 |
19/06/2008 à 17:59 |
antoninvdl a écrit :
Oula faut vraiment tout expliquer de A à Z, le commentaire était un exemple, tout aussi bien que la dissertation, bref pour faire remarque qu'on ne demande JAMAIS l'avis d'un élève.
Donc rappelle BIS
Définition de la critique :
Art de juger les œuvres litteraires et artistique.
Définition de jugement:
Opinion, avis
donc ce qui revient à dire que c'est l'art de donner son avis, son opinion sur les œuvres, tu veux la definition d'opignion ou tu es assez grande pour comprendre que c'est ENTIEREMENT subjectif ? et donc bien personnel.
Les définitions tu peux les donner autant de fois que tu veux, ça ne changera pas la donne.
Non, ce n'est pas entièrement subjectif, point.
Si t'es pas capable de comprendre qu'il ne faut pas s'arrêter qu'à une simple définition c'est ton problème, pas le mien.
De plus le commentaire était un exemple, oui. Je l'ai contrecarré, je peux aussi contrecarrer celui de la dissertation si tu veux.
Eh oui, l'élève n'a pas à donner son avis, parce que son avis ne compte pas, n'est pas prioritaire et ce n'est pas le but. Que ce soit dans une dissertation, dans un commentaire, dans un contrôle de lecture, et cætera.