Bonsoir à tous,
Avant toute chose, je tiens à prévenir que ce qui suit sera très très long, parce que l'histoire l'est également. Sur mon ancien compte, je vous aurai simplement donné des liens vous permettant de mieux comprendre, mais là, je dois repartir du début. Et c'est vraiment conséquent. Aussi, je tiens à vous remercier de prendre le temps de lire tout ça. Ce n'est pas mon habitude de tout déballer mais j'en arrive à un point où j'ai sérieusement besoin d'aide.
Deuxième point, je l'ai mis dans Relations Sentimentales car c'est la relation que j'ai avec ma mère que je vais évoquer ici.
Je comprends ceux qui n'aiment pas les pavés, et je ne demande pas à tout le monde de lire tout ça. Mais j'ai réellement besoin d'aide, de me retrouver dans tout ça... Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie, et je sais que ce je demande est long, mais si vous pouviez aller jusqu'au bout, je vous en serais reconnaissant, vraiment. La seule chose que je demande, c'est pouvoir me sentir bien dans ma peau et mes choix. Et à un moment donné, on ne peut pas tout faire tout seul.
Ca commence à la séparation de mes parents. J'ai 10 ans, ma soeur 6, et mon frère 3. Sans passer par les détails, ça nous affecte d'une certaine manière, mais pendant deux ans, ça se passe à peu près bien. Le divorce est entamé auprès du juge, un médiateur est présent à leurs rendez vous pour tenter de s'organiser sur la garde et tout le toutim... Parmi tous les évènements qui se sont passés, j'en citerai un.
On avait un garage avec une porte à bascule verticale, qui coulisse de bas en haut. Comme les vieux garages d'immeubles. Un jour, mon père apporte des affaires, je reste dans le fond du garage. Ma mère arrive, les deux commencent à s'engueuler, et ma mère, impulsive, ferme la porte du garage violemment, à tel point qu'elle se cogne elle même, laissant une belle bosse pendant quelques semaines. En temps normal, ça aurait pu être un épisode vidéo gag. Seulement, elle a passé des certificats auprès de médecins pour mettre en avant que mon père l'aurait frappée. Ce qui est faux, je suis témoin de la scène. Simplement pour vous montrer que c'est présent depuis assez longtemps.
Vient alors 2002. On est censé déménager à une vingtaine de kilomètres de notre maison de l'époque, qui se situe dans la région parisienne, Brie Comte Robert pour ceux qui connaissent. Durant les vacances d'été, on va dans le Sud pour la deuxième fois avec le nouveau copain de ma mère, qui vivait avec nous depuis un peu plus d'un an et demi (6 mois après la séparation). On remonte, nous stoppant aux environs de Lyon. De but en blanc, on apprend que la maison qu'on voit sera notre nouvelle maison. Me concernant, je suis pris un peu de court. Ma mère avancera pendant une dizaine d'années que c'est par peur que mon père, par vengeance, appelle le proprio (on était en location) et rompe le bail. Un brin paranoiaque. Mais sur le coup, je l'ai crue. Et ça a commencé à me faire douter de mon père.
Pendant ce temps là, lui a commencé à refaire sa vie puisqu'en décembre 2002, il achète une nouvelle maison avec sa nouvelle compagne.
Le déménagement s'est fait entre ma sixième et ma cinquième. Et jusqu'à mon année de troisième, ça s'est enchainé selon un petit rituel. Mon père nous prenait la moitié du temps des vacances comme c'était prévu dans le divorce, établi en 2002. Mais ma mère n'arrêtait pas de nous dire qu'il pourrait faire plus d'efforts, nous appeler, nous demander des nouvelles. En soi, ce n'est pas faux. Et je l'ai reconnu bien des années plus tard. Mais j'ai compris que si elle agissait de cette façon, c'était pour nous éloigner de notre père. Là encore, bien plus tard. Chaque fois qu'on rentrait de vacances, donc, de chez notre père, on avait droit à nos lots d'engueulades, à "vous êtes incapables de bouger votre petit doigt", "j'ai besoin d'aide" sur des trucs anodins comme réchauffer une assiette, par exemple. Fin, c'était notre quotidien, mais ça s'aggravait toujours quand on revenait de chez notre père, et dès qu'un truc n'allait pas, c'était lui qui nous avait lavé le cerveau "avec ses conneries". Le conflit existait entre les deux, on était pris entre les deux feux.
Etant l'ainé, j'en ai pris pas mal dans la tronche. Mon frère a tout le temps grandi avec mes parents divorcés, ma soeur a peu de souvenirs d'eux ensembles, mais le peu qu'elle en a sont les disputes. Mais j'ai vécu pendant 10 ans avec mon père et ma mère comme une famille. Récemment, j'ai même redécouvert des photos chez ma mère de notre vie à l'époque, ça m'a fait un drôle de choc...
Bref, pour en revenir au détail principal qui est le conflit entre les deux, notre père essayait de nous voir une fois entre les vacances d'été et de noel. La toussaint durant 10 jours, il estimait que cela ne valait pas la peine pour nous de venir pour cinq jours. Le jugement disait que mon père devait nous prendre tous les 15 jours, à la base, mais avec l'éloignement, faire des allers retours Paris Lyon un weekend sur deux, financièrement et psychologiquement, c'était épuisant.
Un de ces fameux jours, on était forcément excités de voir notre père. Ca faisait deux mois qu'on ne l'avait pas vu, Noel approchait, on savait qu'il essaierait de nous faire plaisir (il a tout fait pour qu'on ait ce qu'on demandait durant les 3-4 premières années de séparation) pour l'occasion. Un petit diner à Flunch, un jeudi soir, une petite promenade dans Carrefour avant la fermeture pour cibler les cadeaux... Bref, on le voyait deux petites heures, mais on était heureux. Et l'un de ces jours, donc, ma mère nous a estimé trop excités pour sortir. C'est à dire qu'en fait, on était tellement content de voir notre père qu'elle nous a empêché de sortir jusqu'à ce qu'on se calme. Bien évidemment, on n'a pas trop compris de quoi elle parlait à l'époque. Mais mon père a attendu 30 minutes devant notre portail qu'on sorte. Il est ensuite parti. S'en est suivie une scène où nous sommes mon frère ma soeur et moi dans le salon, que ma mère est dans le sous-sol, qu'elle remonte et m'entend dire que c'est une pute de ne pas nous laisser voir notre père. J'en suis pas forcément fier, mais bon... C'était ce que je pensais à l'époque de son acte. On s'est donc engueulé, une fois n'est pas coutume, à propos de notre père, que j'ai appelé plus tard en pleurs, sur sa messagerie. Il avait déjà commencé à faire demi-tour et était à 50 km de chez nous. Pourquoi il a pu nous prendre 30 minutes plus tard? Aucune idée. Mais on a réussi à le voir ce jeudi, en novembre. Et ça nous a fait plaisir.
Début de troisième, je discute avec mon père, qui me demande si ça se passe bien avec ma mère (qui demandait d'ailleurs toujours ce qu'on faisait avec lui). Les disputes sont évoquées et lui me propose de venir habiter chez lui, dans la campagne parisienne où mon demi-frère né en décembre 2003 et sa compagne vivent également. Pour moi, ça me semblait le break idéal. J'avais des attaches sur Lyon, mais ayant connu les changements d'établissements, ne m'accrochant pas trop à mes relations, ça ne me dérangeait pas plus que ça. On en a discuté en été 2004.
Automne 2004, on apprend mes frangins et moi qu'un voyage en Egypte d'une semaine est programmé la semaine juste avant les vacances de Noel. On est content, forcément. Mais le 6 décembre, lorsque je veux appeler mon père pour souhaiter un bon anniversaire à mon demi-frère, ma mère ne m'autorise pas à le faire. Pourquoi? Elle ne veut pas que je parle du voyage en Egypte à mon père. La raison? Qu'il appelle la compagnie de voyages et qu'elle annule notre séjour là bas.
Je lui dis que c'est simplement pour l'anniversaire de mon demi-frère, mais au final, elle coupe toutes les lignes téléphoniques de la maison, y compris mon portable. Noel 2004, donc, on revient chez mon père avec des cadeaux d'Egypte, et je lui dis que je lui ai menti lorsque je l'ai appelé d'Egypte, sans qu'il le sache, à la demande de ma mère, pour programmer l'arrivée chez lui. Ca ne me semblait pas normal de mentir à lui.
Une semaine plus tard, ma mère reçoit un courrier du juge la mettant au courant de ma demande de garde, d'aller vivre chez mon père. Je ne sais plus si j'étais chez elle quand elle l'a reçu, ce que je sais, c'est qu'un soir, elle a passé deux heures à pleurer, à me dire que ses enfants étaient tout, qu'elle ne voulait pas nous voir partir. Que si je partais, mon frère et ma soeur seraient sans leur grand frère. Que j'aurais des difficultés à aller en cours à cause du bus de la campagne parisienne. Mais passant du collège au lycée, le moment me semblait opportun.
Au final, en étant allé voir une psychologue, j'ai décidé de rester chez ma mère pour les raisons qu'elle avançait. La première chose qu'elle m'a dite quand je lui ai annoncé mon désir de rester a été "Je suis contente, parce que j'ai calculé, si tu partais, la maison m'aurait couté plus cher". Je m'en souviens comme si c'était hier. Et ça m'a fait mal, énormément.
Bref, je l'ai donc annoncé à mon père, et je suis resté chez ma mère. Les années lycées commencent à être plus délicates.
Année de seconde, je suis un fantôme essayant de s'attacher à un groupe, n'ayant aucune expérience amoureuse, essayant de me faire une place. Mais les disputes avec ma mère continuaient. Le copain de ma mère qui avait déménagé avec nous était parti, la quittant également. Et en hiver de cette année de seconde, on déménage une nouvelle fois, mais à quelques kilomètres cette fois-ci. Je rencontre là celui qui deviendra mon meilleur ami. Mais concernant ma mère, les engueulades continuent toujours, avec pour principal sujet mon père, mais pas que. Les tâches ménagères sont également au menu, et il fallait tous les soirs mettre la table, trier le linge, ranger la maison... Rien d'anormal en soi, sauf que la façon dont elle nous le disait, c'était toujours agressif (ça l'est toujours), comme si on devait faire ça à sa place, qu'elle s'en débarrassait. Et petit à petit, ça a commencé à devenir vraiment tendu chez nous. Parce que je ne supportais pas cette idée d'être l'esclave d'une personne.
Une amie m'a expliqué, des années plus tard, sa façon d'éduquer ses enfants. Le partage des tâches ménagères, elle l'a toujours présenté à ses enfants comme un temps où on se raconte sa journée, on rigole, on fait quelque chose en famille avec chacun ses responsabilités. Ma mère nous a toujours présenté ça comme une contrainte sociale, sans aucun plaisir. Et bien évidemment, sans aucun partage dans la tâche, si ce n'étaient les fous rires avec les frangins.
Vient l'année de première. On se cherche forcément une identité, je change de groupe, de classe, je découvre l'univers des mangas mais avec des personnes pas très fréquentables au final. Pas dans le sens racaille, mais dans le sens obsédées par le cul H24, le hentai et ce qui s'ensuit, et surtout, associable pour pas deux. N'intéressant absolument pas les filles, résultats scolaires désastreux et mal dans leur peau. Alors, ils sont ce qu'ils sont. Mais aujourd'hui, je considère avoir fait une erreur en les ayant rencontré.
A côté, les relations avec ma mère deviennent toujours plus tendues. On s'engueule quasiment tous les soirs, mais j'arrive malgré ça à avoir des résultats scolaires corrects. Mais c'est tout. Je n'ai quasiment aucune vie sociale, jamais invité à un évènement ou presque, je reprends le foot où je suis tout timide, soumis presque... Et je me sens seul. Beaucoup trop seul.
Ma mère ne m'a jamais aidé à comprendre ce passage de l'adolescence. C'est à dire qu'on n'a jamais discuté de ça. Même aujourd'hui. Elle a toujours tenté de décider qui je devais fréquenter, ce que je devais faire, la voie que je devais choisir... L'année de première a été un peu le réveil de ses intentions. Et discutant assez régulièrement avec mon père, je commençais à voir un visage nouveau de ma mère. Et je devenais de plus en plus en contradiction avec elle par simple principe que c'était elle.
Il faut savoir qu'à cette époque, elle forniquait avec l'entraineur de foot de mon frère, entraineur marié, ayant des enfants, enfants qu'elle voyait toutes les semaines et à qui elle souriait sans sourciller. Qu'elle commençait à rentrer toujours dépressive, à parler de ses "journées de merde" au lycée où, j'en conviens, ce n'est pas forcément facile d'avoir des élèves qui ne savent pas où se trouve le centre d'un écran. Mais au bout d'un moment, ça pesait. Sans compter les discussions qu'on avait autour de notre père, sa volonté de toujours savoir ce qu'on lui disait, de lui transmettre des messages, d'en retransmettre de la part de mon père à ma mère, de savoir ce qu'on faisait avec lui... Le mot qui me vient à l'esprit est marionnette. Aucune attention aux sentiments, au développement de la personne que je pourrais devenir et si quelque chose n'allait pas selon sa convenance, c'était à cause des gènes de mon père. Elle s'informerait sur le sujet, elle s'apercevrait de la stupidité de sa remarque.
Les disputes, donc, s'accumulent. Mon frère, à chaque fois, finit en pleurs, gueulant qu'il ne veut pas qu'on s'engueule, qu'on ne doit pas s'engueuler, qu'on doit s'aimer. Jeune, mais qui a très vite compris la situation. J'ai toujours été le seul à venir m'excuser auprès de mon frère de m'engueuler avec ma mère. A aucun moment elle n'allait le voir le réconforter. J'ai du m'occuper de ça, et ça faisait quelques années déjà que j'avais la responsabilité de mon frère et de ma soeur. D'ailleurs, ma soeur m'a longtemps mis sur un piédestal, jusqu'à dire que j'étais comme son père... Avec mon frère, on entretient une relation très proche, complice maintenant. Je l'avais "éduqué" au poste de gardien de but parce que je voyais en lui un potentiel. Quand il a commencé le foot, c'était important pour lui que je sois là. Je dédiais ma vie à ma famille en quelque sorte. Et en première, donc, ça commençait à se fissurer. Je commençais à avoir besoin d'espace.
Vient la terminale, une année particulièrement éprouvante pour moi concernant toujours cette relation que j'avais avec ma mère puisque j'ai commencé à frapper dans les murs. C'est arrivé deux ou trois fois, mais c'est quand même arrivé. La question de l'orientation se posait, elle insistait pour que je prenne un chemin particulier, celui qu'elle voulait que je suive et non celui que je voulais suivre. Résultat, un jour, en en ayant marre, suite à une remarque de ma soeur "Elle ne veut pas te voir partir", j'ai pété mon premier vrai câble à savoir que j'ai frappé mon mur à plusieurs reprises, devant ma soeur. Si c'était ma mère à la place, les coups seraient sans doute allés vers elle. Bref, ça m'a pas mal pourri, puisque je m'enfermais à l'école, en essayant d'être sociable quand même. Le meilleur ami évoqué plus haut m'y a aidé puisqu'il m'a permis d'acquérir le second degré au niveau de l'humour, de relativiser davantage certaines choses. Puis, en trainant sur un tchat, j'ai rencontré une fille que je voulais aider dans ses problèmes de couple. Me connaissant, elle m'a indiqué SE. Et durant tout le reste de la Terminale, j'ai donc passé mes soirées sur ce site, à découvrir un autre monde, que je n'étais pas le seul à souffrir. Que d'autres aussi avaient besoin d'aide. Bref, ça m'a remis en question sur ma situation mais plus sur qui j'étais.
L'année suivante, j'entame un DUT Chimie. A Noel, on devait aller en Bretagne, chez mes grands parents paternels, avec mon père. On y est allé en famille. Ma "belle-mère", mon demi-frère, mes frangins, mon père et moi. Il y avait quasiment toute la famille, les cousins, les tantes, etc. Sur le trajet de l'aller, déjà, ma mère m'appelle, en pleurs, pour me dire qu'elle a reçu une lettre du juge où mon père demande le droit de garde de nous trois, qu'elle ne comprend pas... Bref, elle s'adresse à moi comme à un adulte. Ca peut sembler bizarre, ça l'est un peu... Ma mère étant célibataire, seule, chez nous, j'étais l'homme de la maison depuis la seconde. Et depuis la quatrième, je passais plus de temps à parler avec des adultes qu'avec des gens de mon âge. La troisième fait exception à la règle. C'est d'ailleurs l'année que je considère comme la plus normale.
Alors, un autre détail, c'est que ma mère a toujours cherché à nous joindre quand on était chez notre père. En soi, aucun problème. Sauf qu'elle était toujours irritée, car on était là bas. Que si on était en contradiction avec elle, ça venait forcément de mon père. Et derrière, on était tendu, l'ambiance était pourrie et les vacances également. Fin bref, c'était l'enfer. Du coup, mon père nous demandait soit de couper nos portables, soit de ne pas lui répondre.
Donc, lors de l'aller, je n'ai pas répondu, j'ai laissé la messagerie et j'ai écouté le message qu'elle m'a laissé. A savoir que j'ai attendu que mon père sorte de la voiture pour faire de l'essence pour écouter le message...
Deux jours plus tard, on fête Noel avec la famille. Je passe les détails familiaux, le fait est que ma mère m'envoie un sms me disant qu'elle a droit de communiquer avec nous, qu'elle a droit à une réponse, que mon père ne peut pas nous enlever d'elle comme ça, puisque je ne lui répondais pas. Ca m'a énervé, et on en est arrivé à un stade, lors de cette soirée, où elle a annoncée qu'elle ne nous prendrait pas à la réception du train, qu'elle envoyait nos affaires à Paris, qu'à la rentrée de janvier, on était scolarisé sur Paris.
Ce soir, ça a été la seule fois de toute ma vie que j'ai gueulé sur mon père, quand il m'a demandé ce qui n'allait pas. Je lui ai gueulé qu'il savait très bien, que j'en avais marre de leur comportement à la con, qu'on avait le droit de vivre, qu'on n'était pas obligé de subir tout ça... Petite précision dans tout ça, c'est que je doute depuis le divorce sur le rôle de mes parents. Qui sont-ils? A qui je dois faire confiance? Lequel a raison? Pourquoi s'haissent-ils? Pourquoi nous mettent-ils au milieu? Quand ma mère me disait que mon père était manipulateur, je la croyais. Et derrière, les relations avec mon père n'étaient pas les mêmes. Je ne lui ai jamais fait confiance, tout comme à ma mère d'ailleurs.
Donc, après cette engueulade, on se calme. Les jours passent, et mon père s'adapte. A savoir que je dois passer le jour de l'an chez un pote à Lyon. Donc pour l'occasion, un billet aller le 31, un billet retour le 1 Janvier.
Déjà, avant d'y aller, le 28 ou le 29, mon père reçoit la visite des flics. La raison est le kidnapping des enfants de Mme M par Mr. C. Mon père nous a fait descendre, nous a montré en bonne santé aux flics, mais on ne comprenait pas. Elle nous avait dit qu'elle ne nous reprendrait pas à la réception du train, donc on est resté sur Paris. Mais deux jours plus tard, elle porte plainte auprès de la police parce que ses envies n'étaient pas sur le quai à la date prévue.
Vient la soirée du jour de l'an. Je fais la fête, je prends ma première vraie cuite, mais avant d'être saoul, je reçois un sms de ma mère, me disant qu'elle en a marre de se battre. Et l'habituel blabla sur le fait qu'on est ses enfants, qu'elle ne veut pas nous voir partir, etc.
Dans le même temps, mon frère, âgé de 12 ans, reçois un sms de ma mère disant qu'elle va se faire sauter au gaz, qu'on est des cons, qu'on ne fait que suivre notre père, qu'on porte en nous ses gènes qui sont pour elle les gènes du mal, qu'on ne saura jamais rien faire de notre vie... Fin bref, rien d'amusant.
Je rentre le lendemain chez mon père à Paris, et quelques jours plus tard, finalement, on rentre sur Lyon. Mais même au retour sur Lyon, ma mère trouve le moyen de me reprocher de ne pas être passé la voir chez elle quand je suis allé chez mon pote. Pour moi, elle était dans notre maison familiale et j'ai appris plus tard qu'elle voulait se faire sauter au gaz là bas. S'en est suivie une énième engueulade. Où avais-je tort? Pourquoi elle me gueulait dessus comme si j'étais le fautif? Je ne comprenais pas, mais elle voulait se sauter au gaz. Et elle nous l'a dit en face, de but en blanc. En nous disant que nous étions responsables de ses malheurs, de ses procès, du fric qu'elle devait à tout le monde, que sans nous, elle serait cent fois mieux.
Quelques jours plus tard, j'ai rencontré une personne que j'estime beaucoup aujourd'hui. Je ne rentre pas dans les détails, mais elle m'a aidé à retrouver le sourire par le simple fait de me demander "Mais pourquoi tu ne souris pas?". Ca, plus la découverte de SE... J'ai commencé à en avoir marre de me lamenter de mon sort, de ressembler de plus en plus à ma mère.
La suite est plutôt courte et du même accabit jusqu'à mon DUT obtenu en 2010. Aout 2010, je suis colocataire d'un appartement, pendant deux ans, pour une année d'alternance et une année où le chomage et le boulot s'enchainent. L'éloignement était vital pour comprendre certaines choses. Mais surtout vivre sans un tel poids sur les épaules.
Il n'en reste pas moins que des stages effectués pour le DUT, de mon alternance, de ma formation, les profs et collègues me percevaient comme quelqu'un de mou, au premier abord. Quelqu'un qui ne sait rien faire, qui n'a envie de rien faire... La première fois qu'on m'a dit ça, j'étais étonné, et on m'a rassuré en me disant qu'après quelques semaines, en me connaissant, on voyait que je n'étais pas si mou que ça. Mais le mal était là.
Lors de ma soutenance de stage de fin de diplome de DUT, le directeur d'IUT faisant parti du jury m'avait remonté un peu les bretelles. Le fond de mes exposés a toujours été très bon, je comprenais toujours le sujet qu'on me confiait et on ne doutait pas de mes compétences techniques. Mais venait un autre problème, le relationnel. Mou, monotone, aucune intonation dans les phrases, aucune émotion. J'étais ennuyant à mourir dans mes exposés, je ne souriais pas, comme si je m'emmerdais. Et ça a été assez "préjudiciable" dans le sens où pour les entretiens avec des entreprises, ça ne passait pas ! C'est l'impression, l'image qui compte et on m'a fait comprendre de tenter d'améliorer ça.
En licence professionnelle, en alternance, je présente donc mon sujet d'alternance à la fin de mon année. Là, je retombe quasiment sur le même jury, avec la même personne. Et là, j'ai droit à un vrai coup de gueulante. J'étais quasiment en larmes devant mes deux tuteurs, mon directeur d'IUT s'en fichait, il me rentrait dans le lard, vraiment. Bon, il ne m'a jamais apprécié, mais il était en colère. Mon tuteur référent à l'école, lui, était plus calme mais avait le même discours. Soutenant une fois encore qu'ils me connaissaient. Que je n'étais pas celui que je paraissais. Et c'est là qu'est partie l'idée de me faire aider psychologiquement.
Donc, depuis début 2012, j'ai des rendez vous chaque semaine avec une psychologue, et je peux, le mardi et le jeudi soir, assister à une séance de groupe, où on parle d'un thème commun. Mais je devais améliorer ça, et commencer à résoudre sérieusement tout ça.
Juin 2012, soit quelques mois plus tard, ma mère et mon frère empruntent mon appartement un weekend alors que je suis à un festival avec des amis. Sur le chemin du retour, j'apprends que ma mère avait dormi dans mon lit deux places, ma chambre, avait fait le ménage (elle est maniaque du contrôle et du ménage) dans tout l'appartement et ma chambre. J'ai appris à la comprendre avec le temps, et je sais que ça partait d'une bonne intention. Mais il fallait qu'elle me lâche. A 22 ans, je ne pouvais pas la permettre de dormir dans mon lit, dans mon appartement. Au niveau de mon intimité, ça ne passait pas ! Le temps de revenir, je retrouvais mon frère en pleurs pour une histoire de baguette. Le même discours qu'à l'accoutumée, une crise de panique de la part de ma mère, qu'elle en a marre de nous. Je décide donc de m'en charger pendant que mon frère va chercher du pain. On s'engueule plus qu'on ne discute. Ou plutôt, elle crie, et j'essaie de parler. En lui expliquant qu'on la voit comme une folle. Et à lui demander si elle se rend compte de ce que cela implique, que ses fils pensent qu'elle est une folle? Elle s'énerve, comme toujours, arguant que je lui manque de respect, qu'elle a droit à du respect, et tout le reste.
Où est ma soeur dans tout ça? Virée chez mon père en 2009 parce qu'elle se rebellait contre ma mère, s'opposait à elle. Et ça n'a jamais été de la faute de ma mère, selon ma mère. Elle allait jusqu'à transformer la vérité, la répandre aux parents des amis de ma soeur, faisant passer ma soeur comme la méchante et ma mère comme la victime... Et j'ai assisté à ça en direct live. J'ai bouilli, parce que l'hypocrisie, je n'en peux plus. Mais depuis des années, ma mère et ma soeur sont en froid. Forcément, l'histoire n'est ni blanche ni noire, mais ma mère a eu un comportement à l'époque que j'estimais incorrect.
Bref, aout 2012, je reviens chez ma mère, faute de moyens financiers pour prendre un nouvel appartement. Je décide de me concentrer sur mon rétablissement psychologique, parce que mon dernier CDD s'était mal passé au niveau relationnel avec mon équipe alors qu'avec l'ensemble du labo et les stagiaires ingénieurs, ça se passait très bien. J'ai d'ailleurs gardé contact avec certains d'entre eux. Donc je passe quelques mois sans chercher du boulot, me concentrant sur ça.
Alors, je vais revenir un peu en arrière, durant l'hiver 2011-2012. Une amie venait de perdre son grand père quelques mois auparavant, j'avais perdu mon oncle d'un cancer. Et un soir, dans un bar, j'avais abordé le thème sans le vouloir. Mon amie a pleuré, et je m'en voulais à mort. J'ai donc sombré dans une sorte de crise où j'ai chialé, où je me demandais ce que mon oncle pensait de moi. Et de fil en aiguille, j'en suis arrivé à chialer, m'énerver, saoul, sur ma situation avec ma mère, que mes amis ne comprenaient pas ce que ça faisait d'être bouffé de la sorte par une situation pareille. Je rageais totalement ! Je shootais dans une poubelle, rejetais mes amis... Je me suis bien sûr excusé le lendemain, mais le mal était fait. C'était la première fois que mes amis me voyaient de la sorte, moi d'ordinaire si calme et surnommé le politique de temps à autre.
Si je reviens sur cette histoire, c'est que j'ai perdu contact avec ces amis, et que mon passif avec ma mère n'y est pas étranger.
Il y a deux mois, j'étais à deux doigts de la frapper. Elle ressortait un de ses habituels discours, donnait dans la provocation, et j'ai craqué, lui gueulant qu'elle m'avait niqué mon adolescence, et j'essayais de m'imposer pour qu'elle comprenne. Et ne m'entendant pas, je jouais du torse et des bras pour la bousculer physiquement jusqu'à ce que je l'envoie violemment dans le canapé. Je n'en suis absolument pas fier ! Mais le lendemain, après avoir dormi chez un pote car j'étais viré de chez elle (et une scène où mon frère m'empêchait d'aller frapper ma mère, déblatérant ses conneries provocantes habituelles), elle faisait comme si de rien n'était. Deux mois plus tard, je n'oublie toujours pas. Je m'en veux toujours autant.
Et aujourd'hui, elle pique une crise d'enfer, me disant que je lui pique son argent alors qu'elle me donne sa CB pour aller faire les courses. Hier, mon frère fêtait ses 16 ans avec ses amis chez nous. Ma mère ne devait pas être là, à la base. Mais les choses ont fait que. Puis, à un moment donné de la soirée, elle descend, me disant "J'ai faim, donne moi un truc à manger". Mais du style esclave quoi. Je lui ai donc dit de prendre ce qu'il y avait. Quiche lorraine, gateaux apéros, et autres. Elle me dit qu'elle ne veut pas manger ça, ce à quoi je lui réponds de se faire à manger. Fin, pour moi, si elle a faim, elle se fait à manger, je ne suis pas responsable d'elle. Puis, quelques heures plus tard, elle descend, me demandant "Sers moi de la chartreuse". Je lui dis qu'elle peut prendre la bouteille et un verre et se servir, qu'elle a pas besoin de moi. Alors oui, j'aurais pu le faire et je reconnais ma faute dedans, mais le fait d'être perçu comme un chien et traité en tant que tel, c'est assez mal passé. J'ai 22 ans, j'ai autre chose à faire que de subvenir aux besoins de ma mère.
Bref, aujourd'hui, après le match à Gerland, elle est énervée, ressort toujours son habituel discours. Sauf que je commence sérieusement à en avoir marre. Ca m'a littéralement bouffé ma vie. Mon adolescence se résume à ça. Elle a engueulé mon frère d'avoir fait trop de bruit quand elle pouvait simplement descendre, demander de baisser le son et d'aller se coucher. Au lieu de ça, elle préfère nous gueuler dessus le lendemain. Sans doute parce que sa soirée n'était pas celle qu'elle avait prévue et que nous, on s'amusait. Elle me reproche également de lui avoir manqué de respect sous son toit, en public... Chose que je ne comprends pas vraiment à la base puisque pour moi, ce n'étaient ni des insultes, ni des reproches.
Les faits sont donc détaillés. Et merci déjà d'avoir lu tout ça, si vous avez tout lu.
En lisant ça, la première chose qu'on se dit, c'est de partir de cet enfer. J'y ai pensé. Sauf que je viens juste de retrouver du boulot. Je ne peux pas m'offrir un appartement pour le moment. Et j'ai une voiture à remplacer. Economiquement, c'est juste. Ma thérapie me permet de souffler, mais la situation reste compliquée à la maison.
Ma mère est irréprochable dans l'éducation qu'elle nous a donné. Puis, c'est ma mère, je l'aime. Mais en tant que personne, je ne peux absolument pas la blairer. Hypocrite, menteuse, jamais contente, contrariante, déprimée, qui se défoule sur les autres pour évacuer sa déprime, nous traite comme des chiens, nous demandant de la respecter... Et j'en passe. Et j'en ai marre.
Je me dis simplement, quand j'aurais un gosse, qu'elle voudra contrôle le gosse, lui mettre des idées dans la tête, le manipuler, lui dire que les gènes de mon père sont mauvais... Je ne peux même pas y penser !
Et ma mère m'a empêché d'avoir toute relation amoureuse. Je veux dire... Elle a toujours été menaçante physiquement. Du style à d'abord mettre des claques, puis des vrais coups de pied au cul quand on se rebellait, jusqu'à un certain âge. Mais la crainte physique est toujours là. Je ne sais pas non plus faire confiance aux autres, encore moins aux filles car je ne peux pas lui faire confiance et j'ai toujours peur, un jour, de voir une relation semblable à celle que j'ai avec ma mère. Inconsciemment, je ne peux pas m'empêcher de me projeter.
Je ne peux rien non plus organiser chez moi, je ne fais quasiment rien de mes soirées, je suis seul. Et ça m'a également empêcher de garder des liens avec des personnes que j'affectionne particulièrement. J'veux dire... Mon comportement d'aujourd'hui est une conséquence de ce qu'elle m'a fait subir toutes ces années.
Et même là, je doute de ce que j'ai fait de bon ou non aujourd'hui et hier pour qu'elle s'énerve de la sorte. J'étais encore une fois à deux doigts de la frapper, même si je me suis contenu dans le sens où j'ai stoppé l'adrénaline avant qu'elle ne monte.
Et cette relation, malsaine, me bouffe. Et la seule envie que j'ai, c'est de couper tout contact avec elle. Et c'est ce que je ferai. Sauf qu'il va falloir que je la supporte quelques mois encore, et y'a un moment, ça craquera.
Le plus difficile, dans tout ça, c'est qu'elle m'accompagne, en quelque sorte. J'ai repris la guitare après 10 ans d'arrêt, elle est à mes concerts. J'ai repris le foot, les trucs qui me font plaisir. Je sais qu'elle m'aime, qu'elle aime ses enfants. Mais elle a une telle conception de la vie et elle est tellement enfermée dans sa déprime, dans son monde, dans sa complexité qu'elle n'entend plus rien, qu'elle est impossible à raisonner car tout ce qu'on dit contre elle se retourne contre nous. Un exemple type "Tu pouvais nous dire de baisser le son" "Mais bien sur, c'est toujours de ma faute, jamais celle des autres" "Bah si tu nous l'avais dit, on n'en serait pas à se disputer" "Bah oui, c'est bien ce que je dis, c'est de ma faute ! VOus avez les mauvais gênes, vous n'êtes pas mes enfants".... Fin voilà quoi.
Le fait est que je veux me débarrasser de tout ça. Je vais avoir 23 ans, je commence à avoir envie de construire ma vie, ce qui est normal. Je n'ai eu qu'une relation sérieuse avec une fille (compliquée, mais quand même) et à l'heure actuelle, je n'ai aucune expérience sexuelle non plus.
Mais à côté, j'ai quand même des gens qui m'apprécient, qui font partie de mon quotidien, des amis sur qui je peux compter... Mais je me sens toujours aussi seul parce que je suis incapable de bâtir une relation sentimentale à cause de ça...
Bon, je n'avais pas prévu d'être aussi long que ça... Et j'en suis le premier désolé. J'ai simplement envie de me sentir comme n'importe qui d'autre, moi, normal, sans attendre que les gens me jugent sans cesse, sans y penser.
J'ai aussi besoin d'un moyen de pouvoir supporter ma mère. Mon frère me dit de fermer les écoutilles, sauf qu'il baigne dedans depuis son plus jeune âge, il est habitué à ça, même s'il est sensible à tout ça. Mais moi, je ne peux simplement pas. Et ça me bouffe mes relations... Fin, je ne peux pas vivre comme ça, je n'en ai pas envie.
Donc, si vous avez des idées, des solutions, elles sont la bienvenue. Car j'en suis à un point où j'ai envie de mettre tout ça derrière, définitivement, vivre ma vie, sans me soucier de tout ça. Franchir un cap, et être capable de penser à mon avenir sereinement.
Ma thérapie avance bien, il y a des progrès significatifs. J'espère trouver d'autres réponses pouvant me mettre sur la voie...
Encore une fois, désolé pour la longueur, et franchement merci pour avoir tout lu, si vous tenu jusque là. Sincèrement. Je n'attends pas de miracle parce que je suis le seul à pouvoir avancer mes pieds. Mais on a tous un jour besoin d'aide.
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1/24 |
24/02/2013 à 21:37 |
En toute honnêteté, personnellement, je sais pas trop comment t'aider, mais je tenais à commenter pour te dire que j'ai tout lu è_é, toi tu as fait l'effort de tout écrire, moi de tout lire et de te répondre, même si ça t'aide pas vraiment, que tu saches que des gens ont lu.
Enfin sinon, en fait j'ai pas trop de réponse à t'apporter car j'ai pas vraiment compris ta "question" en soit.
Tu veux des idées, des solutions sur quoi ?
Sinon, ta mère consulte aussi un psy ? Si non tu pourrais lui proposer, non ?
Ou, tu aurais pu, éventuellement, filmer un jour une "scène", et la lui montrer, peut-être qu'elle ne se rend pas compte de ce qu'elle dit/fait ou quoi que ce soit, et que si elle le voyait, elle s'en rendrait compte. Ça la confronterait directement à la réalité et elle aurait peut-être une prise de conscience.
Sinon bah, attends de pouvoir ne plus habiter chez elle ? Quelques mois, je pense pas que tu vas en mourir, contiens toi encore un peu, tu as déjà tenu des années, quelques mois, tu peux les tenir !
En tout cas, courage à toi, et si tu veux parler ou quoi, tu peux me mp !
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2/24 |
24/02/2013 à 21:40 |
Salut! Ton histoire est vraiment compliqué, et j'en suis désolée pour toi :/.
Ça doit être difficile de faire des choix... Tu veux partir, mais tu aimes ta mère, il y a également ton frère qui risque de se retrouver seul si tu laisses ta mère de côté. Je ne pourrais pas tellement t'aider car même si j'essaie de m'imaginer ce que tu as endurer, seul toi peut t'en rendre compte.
En lisant ça, tout ce qui m'est passé par la tête est que ta mère est une vraie salope. Je suis désolée je me doute que ce n'est pas agréable d'entendre ça mais c'est ce que je pense sincèrement (le prend pas mal stp je dis simplement ce que je pense, même si je me doute qu'elle n'est pas toujours comme ça) :/ D'accord elle fait ça parce qu'elle doit vous aimer, elle ne veut pas rester seule et perdre ses enfants, mais je pense qu'elle devrait vous laisser décider de votre vie et vous forger vos propres opinions. Je comprends que ta soeur soit partie vivre chez ton père, ça doit être insupportable d'entendre des disputes chaque soir...
Ta mère n'a jamais songé à faire de la thérapie comme toi? Parce que je pense que ça lui ferait pas de mal non plus.
Après je pense que dès que tu auras l'argent nécessaire etc., tu devrais t'éloigner d'elle et faire une pause, penser à toi et seulement à toi. Tu pourras alors avoir ta propre vie, et pourquoi pas une relation amoureuse?
Voilà, je sais que ça ne t'aideras peut-être pas, qu'on a déjà dû te dire tout ça 50 fois, que j'ai seulement 15 ans et que je ne suis ni psy, ni thérapeute, ni rien du tout, mais je t'ai dit ce que je pense.
Maintenant bon courage à toi surtout et parles-en autour de toi, mp les gens sur SE, ne te renferme pas.
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3/24 |
24/02/2013 à 22:01 |
Je pense que pour ne pas craquer durant les quelques mois qui te restent, (parce qu'on est d'accord, c'est juste pas possible que tu restes habiter chez elle. Tu as besoin de vivre ta vie et de te (re)construire), tu dois te souvenir de tout ce que tu viens de dire.
C'est ta maman, tu l'aimes, mais elle a une mentalité épouvantable et elle ne changera pas. Tu ne la changeras pas. Alors laisse tomber, essaie, même si j'ai conscience que c'est difficile, de ne pas te prendre la tête pour elle. J'ai envie de dire "elle en vaut pas la peine" mais bon ce serait la juger sans la connaître, et puis elle doit quand même être cool des fois, mais franchement de ce que tu en décris, c'est juste une personne qui m’horripile.
Essaie d'éviter les conflits, laisse faire, ravale ton égo et tes principes, c'est peine perdue de toute façon, et tu le sais. Elle ne veut pas comprendre et elle ne veut pas changer, tu n'y peux absolument rien.
Par contre, pour des coups comme la soirée où elle t'a traité à moitié en esclave (c'est moi où elle est de pire en pire au fil du temps ?), te laisse pas faire. Je sais que c'est contradictoire ce que je te dis mais j'espère que tu me comprends... Essaie d'apaiser les tensions, non pas pour faire changer quoi que ce soit je pense qu'il n'y a plus vraiment d'espoirs, mais pour ne pas avoir d'ennuis ; mais ne la laisse pas dépasser certaines limites. Tu lui dois du respect mais elle aussi (et honnêtement, c'est violent mais les personnes comme elles égoïstes au point de faire souffrir toute leur famille et de briser leurs proches, ça ne mérite pas de respect pour moi. Elle t'a littéralement brisé mec. Heureusement que tu es un mec fort et tout mais t'es même pas capable d'être heureux ou d'avoir des relations saines et tu le dis toi-même, c'est en partie de sa faute. Je sais même pas comment tu fais pour la supporter. Je t'admire, vraiment. Ok elle est pas responsable de tout tes malheurs, mais des parents, je suis désolé, c'est fait pour aider leurs enfants, pas pour les enfoncer.). Si vraiment tu supporte plus l'ambiance, isole toi. Enferme toi, au risque de crée plus de reproches et plus de tensions quand tu reviendras mais ça t'évitera de faire des choses que tu regretteras. Si vraiment tu sens que ça monte, que tu deviens violent, va dans ta chambre ou n'importe où, sans aucunes raisons, tu lui expliques même pas, tu te casses comme ça. Peut-être que ça fera lâche, mais mieux vaut être un lâche qui sait se contrôler qu'un lâche qui frappe sa "mère".
Voilà, je suis peut-être pas très neutre et je l'ai certainement jugée vite, mais ça m'a un peu... révoltée en fait. Je comprends qu'on puisse pas être des parents parfaits mais y a certaines limites à ne pas dépasser. Je ne t'ai pas vraiment aidé mais au moins j'ai tout lu, et je t'ai donné mon avis.
Du courage à toi, mais aussi à ton frère qui va la supporter encore longtemps et à ta sœur &ton père, qui en subissent quand même certaines conséquences j'imagine.
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4/24 |
24/02/2013 à 22:37 |
A te lire, ta maman est une très mauvaise personne, normal vu tout ce que tu subis mais je pense qu'elle ne va pas très bien, ce qui expliquerait tout. Bien qu'il est anormal de faire subir son mal sur vous.
La raisonner me paraît totalement inutile.
Je t'aurai bien conseiller à toi et ton frère d'aller vivre chez ton père même si tu as trouvé un boulot, parce que la santé c'est le plus important et moralement tu vas te détruire, mais je crains que ta mère soit trop fragile et fasse une connerie par votre absence.
Il faudrait parler de ton problème à une assistante sociale, ça pourrait t'aider.
La seule chose que je peux te conseiller, c'est de faire la sourde oreille, lors des engueulades laisse la parler, va dans son sens, excuse toi si il le faut (même si tu n'es pas fautif) c'est simplement pour ne pas la contrarier, et regarde si il y'a des améliorations dans son comportement.
Enfin voilà, Je vais pas faire long parce que je ne saurai pas t'aider plus mais si tu te sens seul que tu veux discuter pour te vider je me met à ta disposition.
Craque pas un jour ou l'autre cette situation arrivera à terme.
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5/24 |
24/02/2013 à 23:04 |
Je vais t'appeller Hervé Bazin , sinon accroche toi à la vie mec ... c'est dur mais on a tous des merdes dans nos famille et tout le monde c'est pareille, donc tiens le coup .
Peace .
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6/24 |
25/02/2013 à 02:42 |
J'ai tout lu, et j'ai absolument aucun conseil à te donner. Rien ne me viens à l'esprit, mais je voulais juste te dire que j'ai pris connaissance de ton histoire et que je suis sincèrement désolé pour toi, et je dois pas être le seul.
T'as l'air d'avoir était le dommage collatéral de ce divorce, c'est triste. Mais si tu as pu tenir jusque là, je suis sur que tu peux encore tenir quelques mois, le temps d'avoir une situation stable, accroches toi à ça.
J'ai pas la solution, mais j'espère que quelqu'un l'aura pour toi.
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7/24 |
25/02/2013 à 03:03 |
Je crois que mes VDD ont dit le principal. Hommêtement, je pense qu'il n'y a pas de solution et tu le sais toi-même; qu'est ce qui pourrait régler une adolescence brisée ou qui pourrait changer ta mère? Rien. Je crois surtout que tu avais besoin d'en parler et j'espère que ça t'a fait du bien.
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8/24 |
25/02/2013 à 07:29 |
Comme les autres, j'ai pas de solution... C'est une psychopathe, et il semblerait qu'elle ne soit pas prête à l'admettre de si tôt.
Apparemment, elle aime ces incessantes engueulades, elle en a presque besoin à te lire, le besoin d'être le martyr de cette histoire, du coup je te conseillerais de l'ignorer de A à Z. C'est ce qui la frustrera sûrement le plus, ce qui l'emmerdera le plus. Ouais je sais que c'est pas une solution, mais à ta place j'aurais juste envie d'une amère vengeance pour l'emmerder durant ces derniers mois.
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9/24 |
25/02/2013 à 07:57 |
bon.. j'ai tous lue, tous compris de A a Z, et j'ai plusieurs solution à ton problèmes à te proposez..
Sa été long, hargneux car je suis très fatigué, mais bon, sa on s'en fiche! :p
Et autrement, je crois que ta raison sur plusieurs point mais aussi un peu tord sur d'autre.. après, je ne juge personne, car je ne te connais pas, ni toi, ni ta famille, mais voici mon avis d'un oeil extérieur par rapport à cette histoire raconter, et qui franchement.. me désespère sur certain point (Vive la France! ^^' )
LOL
Bon, commençons..
Alors, déjà, comme tu à pu le démontrez ou le voir via mes VDD, ta mère est dépressive, menteuse.. etc.. etc.., et d'ailleurs, ta tous mon respect pour avoir tenu le choc jusqu'aux moment ou tu lire ces lignes! ;)
Bien jouer! ^^
Ensuite, que dire..
ba, faudra que tu parle et cela calmement à ta mère.. que tu lui montre ton respect via un objet de ta main ou une image si tu voit ce que je veut dire.. une photo touchante.. ou qui ta touché, et que tu lui disent que ce n'est pas en rejetant la fautes sur toi ou n'importe qui d'autre qu'elle améliorera sa vie... il y à plusieurs point à aborder.. personne n'est heureux, personne n'est parfait.. sa, c'est sur!
MAIS, comme dit plus haut, ce n'est pas en restant les bras croiser ou à couper les ponts que tous cela va s'arranger.. moi si je conseille bien une chose à ta mère, c'est déjà, d':
1: de consulter un psychologue
2: de lui montrer en vidéo ses agissement pour qu'elle se rende compte de ces actes on va ire un peu ignoble parfois.. même si toi, pour toi, tu l'aime.. ya des limites à toutes choses! ;)
3: Lui faire comprendre que t'en n'as ras le bol, et que tu n'est pas le seul dans tous sa.. et ce n'est pas en agissant de la sorte, qu'elle va arrivé à se sortir de tous sa..
A CHAQUE CHOSE? il y à 1 SOLUTION!!
Bon, après, il faudrait que tu lui démontre qu'elle à tord quand elle te reproche des truc alors que c('est elle qui l'à fait.. je sais que c'est dur, tous le monde est passé ou passera un jour par là, mais quand il le faut, il le faut, et temps pi si sa par en sucette.. C'est ce que l'on appelle le CHANGEMENTS..
Sa va jusque là j'espère..?
Bon, après sa, je peut pas + aider.. car rien qu'en changeant tous sa, y aurait déjà beaucoup de progrès.. après, si tu peut consulter avec tes deux parents une assistante social.. c'est disons: Parfait!
Après, que dire..
Concernant les prof qui ton, on va dire.. lâchement engeuller pour x raison, tous le monde n'est pas parfait, donc, c'est pas eux qui doivent te changer! ;=)
Et pis, tu sait, les prof, ils sont beau avoir l'autorité sur nous.. ce n'est pas moins que des prof.. des gens qui en ont rien à foutre de la vie des autres à part leur études.. donc, d'un coter, faut soit leur faire comprendre, soit les laisser divagué.. et si sa va mal, ya toujours la position ou tu claque la porte ou met un point das le mur! ^^ (sa, sa défoule! ;) )
Après, les amis, tu sait, dans ces cas là, t'ets pas le seul.. j'ai vue 10x + pire.. donc, essai de te socialiser.. ha! et ne compte pas sur les réseau sociaux.. c'ets le pire moyens pour, va les voir directement, et fais connaissance! ^.^
Bon, voilà, j'ai exprimer mon point de vue et je crois avoir tous dit. ha! si!, j'allais oublier.. ta mère ne serait pas en déprime à cause de son boulot? parce que je me le suis demander un moment.. c'était un peu louche et très vagues! ^^
Bon, enfin, bref, tous sa pour dire que si ta besoin de parler, ya les MP pour sa, et si tu crois faire bien par rapport à mon post, alors, j'ai qu'un mot qui me viennent à l'esprit, c'est FONCE!!!!
BON COURAGE SURTOUT et peut être @ bientôt! ;)
Moi, personnellement, à travers ton histoire , j'ai compris et ressentis ta douleurs presque parfaitement, car oui, faut l'avoir vécu pour l'avoir ressentis parfaitement, moi je ne les pas vécu comme cela, mais bon, je vais pas non plus dévoiler ma vie privé sur le web.. LOL
COURAGE et @ bientôt, moi je suis mort là! ^.^'
Cordialement,
Detect.
EDIT: ps: désoler pour le français.. mais bon, j'avais un peu (beaucoup) la flemme et surtout, je suis vraiment pas bon la-dedans, donc..
.. ^^'
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10/24 |
25/02/2013 à 10:35 |
J'ai l'impression que les autres ont dit à peu près tout ce qui devait l'être, ou pouvait. Lorsque que j'ai lu ton texte, la sensation que j'ai eu de ta mère est celle d'une personne aigrie. Vraiment. Elle ne veut pas s'avouer que son malheur est de sa faute, alors elle rejette tout sur les autres et vous fait souffrir. Tu ne peux pas l'aider, du moins, pas seul. Il faut absolument qu'elle aille voir un psychologue ou un thérapeute, sinon rien ne pourra s'améliorer.
Mais en attendant, tu dois te concentrer sur toi. Je sais que ses mots te blessent, te rongent, et que tu sature, mais tu dois encore serrer les fesses un peu. Comme dit plus haut, isole-toi, ignore-la, fuis-la, même si tu as envie de réagir parce que ça fait longtemps que tu en souffres. Je veux bien croire que tu puisses l'aimer, mais l'amour filiale n'est pas du tout forcé, et lorsqu'un parent a fait souffrir aussi longtemps ses enfants, il n'a plus le droit d'en exiger quoi que ce soit, même du respect. Et d'ailleurs, même pour les êtres humains en général, c'est le cas.
Cette personne, qu'elle soit ta mère ou non, a ruiné ton adolescence, et tu n'as rien à te reprocher, tu n'as ni à la respecter, ni à l'aimer. (tu peux, hein, mais tu n'es pas obligé) Elle fait jouer cette relation filiale pour ses propres intérêts, et de ce fait, rend votre relation totalement factice.
Alors forcément, il n'y a pas de vraies solutions dans l'immédiat, demande de l'aide à un thérapeute, une assistante sociale, quelqu'un pour la convaincre de consulter, mais au-delà de ça, malheureusement, le seul conseil que je peux te donner est d'être patient. (ça doit te révolter d'entendre ça, mais je ne trouve pas d'autres solutions immédiates). Ou alors va chez ton père, même si ça veut dire reprendre de zéro tes recherches de boulot, tu seras dans un environnement plus sain, et tu pourras te reconstruire.
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11/24 |
25/02/2013 à 11:18 |
déjà, je tiens à te dire bravo pour avoir vidé ton sac comme ça, ça se voyait que tu avais besoin de te confier, et j'espère que ça t'a aidé à mettre les choses à plat, surtout que d'habitude, c'est toi qui va plutôt analyser les problèmes des autres, et tu viens de montrer que même à travers ta situation qui n'est vraiment pas facile, tu arrives à faire preuve d'un regard quand même assez objectif, et c'est pas donné à tout le monde.
Non, je ne vais pas dire que ta mère est une mauvaise personne, mais elle s'y prend vraiment mal pour vous montrer son affection, et le souci, c'est surtout qu'elle se sent toujours en concurrence par rapport à votre père. Tu as essayé d'avoir une discussion construite au sujet d'elle et ton père pour comprendre pourquoi elle réagit comme ça? Je te propose déjà de ne plus servir de porte parole entre ton père et ta mère, et d'inciter tes frères et soeurs à ne plus le faire non plus pour la forcer à établir un dialogue avec lui. Je pense que ce sera déjà un gros changement.
Au sujet de ta vie sentimentale, NON, toutes les filles ne sont pas comme ta mère, et ce n'est pas parce que la vie de couple de tes parents a raté que ce sera forcément le cas de ta vie de couple. Puis, tu ne dois aucun compte à ta mère par rapport à tes potentiels enfants, tu pourras ne pas les emmener voir leur grand-mère, il n'y a rien d'illégal à ça, et ce serait peut-être mieux pour eux. C'est pas parce que tes parents ont fait des erreurs que tu vas forcément les refaire, au contraire, puisque tu en connais les conséquences, tu pourras justement mieux les éviter.
Par rapport à tes soucis, je sais que c'est dur, ce genre de situation et j'aurais tendance à te dire qu'il vaut mieux que tu ne penses qu'à toi pour le moment. Que ce soit reprendre le foot (j'ai pas compris si tu as arrêté depuis), sortir avec tes amis un maximum justement parce que ça va pas avec ta mère, quitte à rentrer crevé parce que tu sors trop pendant un moment. Essaye justement de te re-sociabiliser parce que ça se voit que tu en as besoin.
Par rapport à ta mère, soyons honnêtes, t'as pas vraiment de solutions, il va falloir la supporter jusqu'à ce que tu puisse revivre seul. Si tu peux, fais du sport, plus tu rentreras fatigué, moins tu entendras les cris de ta mère, il faut le savoir.
Puis, si tu peux, écris, tu as déjà montré sur le site à plusieurs reprises que tu étais doué pour le faire, et je pense que ça te fera plus de bien que d'encaisser passivement.
Tout ce que je peux te dire, c'est courage, parce que tu en as besoin, et bravo de supporter ça.
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12/24 |
25/02/2013 à 12:01 |
Coucou,
J'ai lue toute ton histoire, et je tiens tout d'abord à te dire de rester fort malgré tout, pour ton frère et ta soeur.
Je pense que tu devrai, meme si tu dis en avoir deja, te refaire un groupe d'amis, sortir , voir des gens , t'éclater , afin d'oublier , du moin essayer, de penser à autre chose pendant quelques instants. Le sport est une bonne chose, comme tu dis faire du foot, investit toi là dedans, si tu ne t'entends pas avec les autres du club, change de club et redémarre tout à zéro ! Fais toi respecter, ouvre toi à eux.
SE est une bonne façon de se faire des amis, va aux meetings ! Tu pourras aussi rencontrer une petite amie qui sait ! Tout est possible. Mets y de la bonne volonté et oblige toi à sortir. Mais ne sombre pas dans la solitude. Peut etre y a t-il des gens intéréssents dans ton groupe de soutien ? Peut etre que tu pourrai t'ouvrir à ces personnes, vider ton sac car tu en a bien besoin.
Pour le problème avec ta mère, je vais me référer à ce que j'ai dis plus haut, essaye de passer de moins en moins de temps chez toi en te trouvant des activités. Ca te permettras de souffler un bon moment. Et de la retrouver que le soir. Eloigne toi le plus d'elle et voit sa réaction.
En attendant d'avoir des revenus suffisants pour avoir un appart , ne peux tu pas faire une colocation ? Il en existe des gratuites, par exemple des personnes agées ayant besoin de parler , qui proposent une colocation gratuite en échange de petites taches a faire au quotidien et de ta présence ?
La question de voir un thérapeute familial peut etre aussi une bonne solution, demande à ta mère d'y aller une fois avec toi, histoire de debloquer le probleme et que chacun d'entre vous fassiez des efforts ? Une mere reste une mere apres tout. Si tu coupes deffinitivement les ponts, ne va t-elle pas te manquer plus tard, quand tu auras fais ta vie avec une femme, eu des enfants ?
Je pense que j'ai mis mes idées en place, j'espere que tu reflechiras a toutes ces questions, et encore bonne chance !
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13/24 |
25/02/2013 à 19:16 |
Déjà, un grand merci à vous. J'attendais pas autant de réponse mais ça fait du bien.
Pour apporter des précisions, ma mère a une histoire familiale délicate. Son père la battait, pas jusqu'à la frapper, mais avec une ceinture, de temps à autre, d'où son côté violent. Elle a également des soucis avec ses soeurs (donc mes tantes) et sa mère. Son père aussi qu'elle hait. Et elle devient comme lui. Elle a suivi des soins psychologiques, mais je ne saurais absolument pas vous dire si c'est le juge des affaires familiales qui s'en est occupé et l'a obligé à les faire, ou alors si elle y est allée d'elle-même. Quoiqu'il en soit, elle a arrêté les soins y'a quelques mois, en concertation avec sa psy. Mais je doute qu'elles soient allées au fond des choses. Dans l'immédiat, je ne peux pas faire grand chose.
Elle est aussi très susceptible, énormément sur la défensive. Dans le sens où si je lui conseille de mettre les bouteilles sur le tapis de caisse avant les choses légères, elle va prendre ça comme un reproche et me dire "Je sais comment on vide un cadis !". C'est de là qu'a commencé la dispute amenant mon pétage de plombs il y a deux mois. Et du coup, dès qu'on lui dit un truc qui ne lui plait pas... Impossibilité de discuter avec elle. Et si elle s'énerve, elle repart dans ses discours habituels.
Ca permettra à ceux de me conseiller de lui parler doucement de comprendre que j'ai essayé, et ça fonctionne pas des masses. Mais bon, on peut toujours tenter, au bout d'un moment, ça finira bien par rentrer.
Pour ceux qui me proposent de la filmer, j'y ai pensé, également. C'est stupide sur le coup, mais vu qu'elle est toujours dans le déni (elle va jusqu'à dire que j'ai la mémoire trafiquée quand les gens sont ordinairement étonnés de ma grande mémoire...), c'est la seule alternative que j'ai trouvée pour qu'elle fasse face à son comportement. Maintenant, il faut acheter la caméra. Mais si vous êtes plusieurs à y penser, c'est que ça doit pouvoir apporter son utilité. Et au pire, je l'utiliserai pour filmer d'autres trucs, pas un souci.
@tigrebison : merci bien ! C'est con à dire, mais ouais, il reste quelques mois. Dans cette situation, on ne regarde pas devant, on regarde derrière, tellement ça nous occupe l'esprit, et on en oublie de se fixer un but, un objectif. Donc merci pour les encouragements. En faisant quelques efforts, ça devrait passer.
@morgane : Mon frère a 16 ans, je ne m'inquiète plus trop pour lui même si je sais qu'il rencontrera les mêmes problèmes que j'ai eus. Si quelque chose de bien se passe pour lui, que ma mère est dans un mauvais jour, elle fera tout pour qu'il soit moins heureux qu'elle. Mais il est débrouillard, et intelligent. Donc je ne me fais pas trop de soucis pour lui. Il est d'ailleurs bien entouré. Pour le reste, je pense un peu la même chose de ma mère, tu sais... Elle nous a bien éduqué, mais en tant que personne, je la hais comme pas permis.
@iamblonde : En fait, j'ai deux solutions. Soit faire le chien et faire semblant d'agiter la queue quand elle nous prend pour des chiens, et elle ne gueule pas, soit commencer à lui dire non et la voir partir dans ses sempiternels discours. Au bout d'un moment, on a simplement envie d'être au calme. Et ne rien dire ne signifie pas forcément qu'on ne pense rien. On prend juste sur soi, et on patiente. Et le moment où on est libre, on exulte. Je n'ai pas envie de me laisser faire, rassure-toi. Mais bon... En revanche, j'ai pas tellement envie de m'isoler. Moins la voir, éviter un maximum le conflit, oui. Mais m'isoler, ça serait ruiner les efforts que je fais tous les jours pour être moi-même, me sentir bien dans mes actes, dans mes envies... Car j'ai envie de rencontrer des gens, tout le temps. Et j'ai envie d'être heureux de qui je suis. Donc ne pas m'isoler. Je me suis trop longtemps caché. Je ne peux pas retourner dans ce trou là. Mais m'exiler dans ma chambre, bonne idée. Merci en tout cas.
@exit : Une assistante sociale avait été convoquée au tribunal pour suivre l'ambiance de la maison y'a quelques années, évaluer le climat dans lequel on grandissait. Mais comme la justice française est superbement bien faite, vu que j'étais déjà majeur, c'était comme si je n'existais absolument pas dans la famille. L'assistante sociale était là pour mon frère et ma soeur, mineurs, mais vu que j'étais majeur, je n'étais plus concerné par le jugement. Débilité sans fin, même si j'en comprends le principe. Fin bref, au final, je suis des séances chez ma psy, et je vais continuer sur cette voie là.
Pour la sourde oreille, c'est que j'expliquais. Mon frère y arrive très bien, moi, beaucoup moins. Parce que y'a certaines choses que je ne peux pas laisser passer. Du coup, je m'implique dans la dispute et impossible d'en sortir. J'essaie d'avoir le dernier mot... Je laisse plus tomber l'affaire que je ne l'ignore en fait. J'vais essayer, mais rien de garanti.
@wallflower : Thanks ! C'est pas grand chose, mais les petites choses sont souvent celles qu'on apprécie le plus. Donc merci du soutien.
@silado : J'en parle, avec ma psy. Ce dont j'avais besoin, c'est de pouvoir étaler tout ça sur la place publique, ne plus me cacher. Ne plus avoir honte de ce passé, et commencer enfin à l'affronter pour l'écarter de ma vie, et vivre ma vie, justement... Et effectivement, ça fait du bien. =)
@mrs piff : Le hic, c'est qu'elle est toujours en compétition avec tout le monde. Quand un homme à la maison dit en déconnant "Les gonzesses, c'est pour la vaisselle", elle va s'énerver et nous ressortir tout son discours sur l'égalité des sexes. Quand il faudra faire de la mécanique, et qu'elle est incapable de s'en sortir, elle va dire qu'elle sait faire, qu'elle n'a pas besoin des autres alors qu'on peut l'aider. Quand on va lui démonter un argument, elle va tenter de nous expliquer certaines choses, comme si elle avait la science infuse et n'admet pas qu'elle ait tort sur un sujet. Ni qu'elle ne sait pas jouer à quelque chose... Du coup, elle est toujours dans le conflit, conflit qu'elle crée elle-même au final. Parce que sa vision des choses fait qu'elle est en froid avec tout le monde, qu'elle les juge tout le temps. C'est juste insupportable de l'entendre le soir en revenant dire "Ma collègue de boulot se tape Mr. X, alors qu'elle est mariée", dire derrière qu'elle n'a aucune morale quand elle-même fait des galipettes avec l'entraineur de mon frère, sur le canapé, avec le son de la télé à fond, quand on est en haut, dans nos chambres... Je ne sais pas si elle aime ces engueulades, mais elle ne vit que de ça.
@detect : le but de ce topic n'est pas de trouver un moyen de confronter ma mère à ses réalités, mais comment m'en défaire. J'veux plus la comprendre, tenter de la changer. Elle me gave, me détruit, et au final, ça me barbe plus qu'autre chose. Merci d'avoir pris le temps de me donner des conseils. Mais pour les raisons expliquées plus haut, certaines choses ne valent pas la peine d'être réalisées. J'ai déjà perdu 10 ans, à tenter de raisonner ma mère... Pas envie d'en perdre davantage. Pour les profs, ils n'ont pas forcément raison. Mais si l'image que je renvoie n'est pas celle qui me représente, alors je dois travailler pour agir comme j'ai envie d'agir. Et non jouer un rôle.
@Joke Air : Contrairement à ce que tu penses, ça ne me révolte pas, mais plutôt sourire. Y'a toujours des points positifs dans la vie, et paradoxalement, et à l'étonnement général, c'est ma mère qui m'a appris ça. Mais cette situation fait de moi qui je suis aujourd'hui, dans le bon comme dans le mauvais. Bien sûr que je regrette d'être enfermé, d'avoir 22 ans, de n'avoir rien connu sentimentalement quasiment... Mais je ne regrette pas mes bons côtés. Dans le fond, je sais qui je suis dans le sens où je sais ce que je peux apporter aux autres. Et dans ma manière d'être, je ne le changerai pour rien au monde. Parce que j'aime être cette personne. Celle qui est capable de mettre certaines choses de côté, aider ceux qui peuvent en avoir besoin, rigoler, prendre les choses avec le sourire... Et positiver. Ca m'a fait sourire, yep. Quoiqu'il en soit, tu as plutôt bien compris la façon dont elle fonctionne. Et je vais serrer les fesses, continuer à prendre sur moi... C'est d'ailleurs amusant, cette expression. Parce que je sais que j'ai porté quelque chose de lourd ces dernières années (je le porte toujours), mais une psychologue m'a dit que dans ces moments là, on avait le sentiment de perdre de l'énergie... Et bizarrement, j'ai simplement le sentiment d'avoir perdu du temps. Bien sûr que c'est fatiguant de se battre, mais ce qui me fait peur, ce n'est pas de lâcher le morceau, mais bien de ne pas avoir le temps de faire ce que j'ai envie de faire.
@oh dear : Pas trop le choix de devenir objectif... Sinon, je prendrai les choses trop à coeur et je réagirai d'une manière ou d'une autre, par la colère ou la tristesse... Je n'ai jamais pensé au suicide, ni à tuer ma mère. Mais dans d'autres circonstances, et avec d'autres personnes que moi, ça aurait pu se passer. Et je le comprends tout à fait. C'est une situation où tu es toujours au bord de la rupture. J'ai failli franchir la limite une fois, maintenant, je sais où m'arrêter.
Concernant mon père, elle ramenait toujours le sujet sur le tapis jusqu'à ce qu'un jour, je lui dise stop. J'ai du lui dire au moins 30 fois, mais à la fin, elle a compris. Et depuis, on évite de parler de mon père. Car l'évoquer, c'est directement la mettre en compétition avec lui. Lui demander ce qu'elle a contre lui... C'est comme demander à un facteur comment réparer la plomberie. Elle sera à côté de la plaque et viendra se plaindre. C'est une bonne idée en soi, et en temps normal, c'est aussi ce que je conseillerai. Mais là, c'est parler à un mur.
Pour les filles, j'en suis conscient. Et c'est bien là le plus délicat. Les gens sont comme ils sont, autant physiquement que psychologiquement. Et je sais que personne ne sera comme ma mère (même si une binome en TP se comportait exactement comme elle, toujours aussi stressée...). Mais inconsciemment, comment faire confiance aux autres quand je ne peux même pas faire confiance à mes parents? Comment m'ouvrir aux autres à partir de là? Les parents sont censés nous protéger et par notre situation, mon père n'a jamais pu avoir une relation normale avec moi. Ca s'est arrangé avec mon frère et ma soeur, mais me concernant, ce n'est pas le cas. Et du coup, ouais, j'suis un peu le gars qu'on lâche dans la nature, sans savoir quoi faire, sans mode opératoire... Et du coup, je préfère me renfermer. Mais je sais que je dois m'ouvrir. J'en ai également envie. Ca va d'ailleurs mieux de ce côté là puisque j'avais réussi à draguer une fille y'a pas si longtemps (bon avec un peu d'alcool, mais quand même...). Je sais que je peux. Le blocage existe dans ma tête, mais si j'y crois, alors ça partira sans doute.
Pour le foot, j'en fais deux fois par semaine, j'ai également la guitare qui me tient occupé, les sorties de temps à autre... Donc je peux occuper mon temps. Mais ça n'empêchera pas les confrontations. J'utilisais l'écrit pour échapper à tout ça, il fut un temps. Mais du coup, je me renferme un peu alors que je veux partager. Là, je vais tenter d'utiliser la musique pour ça. Un moyen qui plait beaucoup plus. ^^
@Neck Air : Ils sont grands maintenant, et ils doivent grandir. Ma soeur a 18 ans, bientôt 19, mon frère en a 16... Ils doivent faire leur bout de chemin. Je ne peux pas toujours leur montrer l'exemple. Je suis humain, et j'ai trop souvent été cantonné à ce rôle, celui qu'on suit quand la seule chose que je cherche à faire, c'est guider. Je dois m'intéresser à moi, et je le fais. J'hésite encore à tenter d'apprendre la danse, parce que j'ai le rythme dans la peau, mais j'ai envie de découvrir certaines choses, et je n'ai plus besoin de montrer à mon frère et à ma soeur qu'on peut encaisser certaines choses. Ils ont leur caractère eux aussi. Après tout, on est du même sang... Mais je dois rester fort, pour moi, pour être content de moi, et pouvoir sourire avec eux. Effectivement.
J'essaie de me reconstruire un réseau social. Sauf que la majorité des gens ne comprend pas trop mon comportement. M'aime bien, mais au bout d'un moment me trouve collant... On me dit "On est tes amis" et quand tu te confies, quand ils voient l'ampleur des dégâts, ils commencent à s'éloigner... Donc là, je continue de faire des rencontres, de m'attacher à certaines personnes. Et je vais continuer. Parce que la vie est aussi faite de rencontres, et que de toute façon, ce n'est pas dans ma chambre que je rencontrerai la fille avec qui je partagerai ma vie plus tard. Mais là, je bouge beaucoup moins qu'à une certaine période, par exemple. La vie étudiante me manque, d'un côté, pour ça...
Pour les meetings, c'est délicat... Disons que je suis déjà en décalage avec les gens de mon âge au niveau de la mentalité. Je m'entends beaucoup plus avec des gens de 28, 30 ans, des trucs dans ce style. Les meetings sont super sympas, j'en ai fait plusieurs à une époque et j'ai rencontré des personnes sympas. Mais si je suis déjà en décalage avec des gens de mon âge, comment je dois vivre le décalage que j'ai avec des gens de 16-17-18 ans? Alors, y'a toujours des surprises, mais je ne veux pas être le vieux qui semble être l'adulte, ni assister à un meeting d'adolescents, entre guillemets. Certains d'entre vous, avec le recul, comprendront plus tard de quoi je veux parler, mais quand on est ado, on peut parfois être très gamins. Et si j'aime bien l'humour, je ne suis pas trop fan des gamineries, ni des prises de tête. Quand une fille de 18 ans va par exemple me dire "Arrête de me critiquer, j'ai rien fait de mal !" quand elle cherche à comprendre pourquoi sa relation va mal... Pas envie de me prendre la tête. J'espère que vous comprendrez qu'il n'y a aucun reproche dans ce passage là. Mais on est qui on est. Et je ne peux pas faire semblant d'être intéressé par quelque chose quand je ne le suis pas. Mais je suis quand même les meetings de Lyon, je vois qui veut y participer et en fonction de, je décide si je dois m'inscrire ou non.
Ma mère risque de me manquer, c'est certain... Mais va-t-elle comprendre si je lui demande d'aller voir un thérapeute familial quand selon elle, c'est moi qui ai un problème?
Merci à tous en tout cas. C'est long, à lire, mais vous avez dit ce que vous en pensez. Ca me fait sourire, sur certaines remarques, d'autres me confortent dans ce que je pense, dans qui je suis, et dans mes doutes. Ca me fait avancer. Ca parait idiot, mais hier, elle m'a reproché d'être quelqu'un de malsain, qui ne respecte rien... Et malgré toutes mes certitudes que j'ai pour faire le maximum afin de respecter les autres et qui ils sont, la pensée d'être effectivement quelqu'un de mauvais m'effleure. C'est con, je sais. Mais bon, on ne peut s'en empêcher par moment.
Et si j'ai commencé à en parler, c'est parce que ces dernières semaines, des idées comme baillonner ma mère et lui dire tout ce que je pense jusqu'à la fin sans qu'elle m'interrompe, me sont venues en tête. Et j'ai envie de tout, sauf ça... Je suis un peu à bout, mais je fais ce qu'il faut pour me reconstruire, et je ne la laisserai pas gâcher ça.
Relations malsaines - Comment en sortir? |
14/24 |
03/03/2013 à 18:59 |
Salut!
D'abord, je tenais à te dire, que tu dois avoir énormément de courage pour avoir pu supporter tout cela. Je pense que même si j'avais été habituée à vivre tel que tu as vécu jusque là, je n'aurais pas pu supporter. J'aurais demandé de l'aide auprès des services sociaux, et même en dernier recours, c'est assez dur à dire comme ça et assez direct, mais j'aurais vraiment songé à la 'l'ultime solution'...
Je n'ai pas vraiment pris le temps de bien lire les commentaires, donc j'ai peut-être zappé certaines choses, mais as-tu pensé à demander de l'aide à ton père ? Même si tu ne lui voue pas grande confiance, je ne pense pas qu'il puisse être pire que ta mère.. Peut-être peut-il t'héberger pendant quelques temps afin que tu puisses souffler et économiser pour régler tes problèmes ? (Si j'ai loupé un passage et qu'il y a des choses que je n'ai apparemment pas compris, éclaire moi
Relations malsaines - Comment en sortir? |
15/24 |
04/03/2013 à 21:22 |
Les parents ne devraient jamais prendre leurs enfants à parti...;
Récit long, effectivement mais j'ai tout lu!
Tout d'abord, c'est sûr que tu aimes ta mère. Son gros problème semble être la manipulation par les sentiments. Comme tu le dis, elle peut tantôt te soutenir (la guitare) tantôt te démolir quand elle sent que tu échappes à son emprise. En effet, le fait de prendre tes propres décisions lui fait croire que tu n'as plus besoin de maman. Enfin je suppose. C'est clair qu'elle ne veut pas vous voir grandir. En gros c'est une mère castratrice mais qui t'aime quand même très fort (à sa manière). Je m'enhardis mais je suppose qu'elle a eu de gros problèmes relationnels dans son enfance. On reproduit parfois (malheureusement) ce qu'on a vécu si l'on ne l'a pas analysé.
Je n'ai pas beaucoup de conseils. Je pense qu'il faut (même si c'est très dur) que tu gardes ton calme face à elle. Elle semble se sentir à l'aise dans le conflit. Alors ne rentre pas dans son jeu. Ensuite, elle doit bien voir qu'il y a un problème quelque part non? Même si elle est dans le déni elle doit bien voir que tout ne va pas bien. Pourquoi ne pas tenter une thérapie familiale? Ne lui dis pas de but en blanc. Dis lui tout d'abord que tu as besoin d'elle pour aller mieux (insiste sur le besoin) et que vous pourriez allez voir un psy ensemble. Que ce n'est ni de sa faute ni de celle de ton père mais que tu as toujours eu du mal à vivre leur divorce... Enfin blablate mais n'insinue surtout pas que c'est de sa faute. Si vous arrivez à discuter tranquillement de vos problèmes en présence d'un tiers, ça sera peut être déjà un grand pas.
Enfin, si elle ne t'écoute pas, écris lui une lettre en disant poliment ce que tu ressent. Pas de reproches trop forts, elle pourrait se braquer.
Je pense qu'en effet c'est tentant de partir, mais ça ne résoudra rien. Ni pour toi, ni pour ta mère, ni pour ton frère.
En espérant t'avoir été utile.
Relations malsaines - Comment en sortir? |
16/24 |
04/03/2013 à 22:21 |
Salut ,
J'ai tout lu , ta eu une adolescence difficile et j'en suis désolé pour toi .
Moi je pense qu'il faut que tu arrives a tenir quelque mois encore même si c'est dur , car tu ne peux pas rester avec ta mère , elle est sans arrêt en train de t'engueuler ou autre tu ne peux donc pas vivre !
je t'aurais bien dit de partir chez ton père qui à mon avis pourrait t'aider en lui expliquant ton mal être, mais si tu as un emploie il est surement difficile pour toi de bouger .
Sinon je n'ai pas vraiment d'idée à te conseiller ,
bon courage pour la suite , j'espère que tu trouveras une idées pour tes problèmes.
Relations malsaines - Comment en sortir? |
17/24 |
04/03/2013 à 22:32 |
Tout d'abord, je trouve que tu as du mérite d'avoir tenu jusque là, vraiment ! Ta mère, je comprend vraiment pas comment elle est capable de te faire vivre ça...
D'un côté, je serais toi je me serais barrée depuis longtemps, mais en même temps c'était à première vue pas totalement faisable, puis allez chez ton père non plus.
Ce que je te suggère (j'ai pas forcément de très bonnes idées, c'est p'tet pas ce qu'il faut faire mais je donne mon avis ^^), c'est de tenir, le temps de trouver une bonne situation, après de partir, et de lui rendre la monnaie de sa pièce. De trouver un truc bien hard pour qu'elle comprenne que ton vécu à été abominable par sa faute. Après, sachant que c'est ta mère, tu auras peut-être des remords ou tout simplement l’impossibilité "d'abuser" de ton ressenti, mais c'est franchement ce que je te suggère.
A 23 ans, elle t'a bien assez pourri la vie, et après tout tu n'as plus besoin d'elle pour te construire, je dirais même que tu as besoin de la rayer définitivement de ta vie pour en quelques sortes tourner la page.
Je ne sais pas vraiment quoi te dire de plus, à part que je te souhaite bien du courage pour la suite, et que j'espère de tout coeur que tu vas prendre la bonne décision et que ça va s'arranger pour toi !
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18/24 |
07/03/2013 à 03:26 |
Juste ...: Waaw t'es franchement impressionant car tenir face a cette situation :O j'aurais jamais pu tenir moi...
Bref bonne chance pour la suite
Ps: je sais que j'ai rien aporté mais bon mes VDD ont déja tout dit et au moins tu saura que tu as tout mon soutien ;)
Relations malsaines - Comment en sortir? |
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07/03/2013 à 08:14 |
J'ai connu la meme situation que toi.. je dirai pas pire mais ca a resulte a l'abandon d'un de mes freres de sa part pour une raison monstrueuse.. Sauf que c'etait mon pere et pas ma mere. Et en plus je vis a Lyon et mon pere a Paris. Bref.
Le seul conseil que je voulais te donner et qui a marche pour moi, tu l'as deja fait.. psy, parler, raisonner ta mere ect...
J'espere seulement qu'un jour ta mere realisera ce qu'elle te fait subir... et si elle prenait l'initiative de consulter quelqu'un qui pourra l'aider je suis sure que ca lui ferait du bien...
je sais aps trop quoi penser du comportement de ton pere donc je ne ferai pas de commentaire sur ce dernier.
Voila desolee je n;aide pas trop mais je compatis sincerement et te comprends tellement...
Courage!
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20/24 |
08/03/2013 à 01:53 |
Je suis désole. J'ai lu le texte mais pas les réponses des autres ni la tienne. Mais je tenais vraiment à réagir sur ce sujet car il m'a fait penser à mon histoire de famille.
Personnellement je suis le petit dernier d'une fratrie de 4. Mes parents ont divorcés quand j'avais 3 ans. C'est ma mère qui a eu la garde. J'était trop jeune pour ça. J'ai parfois oublié qui était mon père (j'ai des souvenirs la dessus). Mon père c'est toujours battue pour nous.
Pourtant une fois, en parlant à ses parents il a insulté ma mère. Ma plus grande sœur qui n devait pas être la, l'as entendu. Et à partir de ce jour à refuser de le voir.
Par la suite, ayant la garde quasi complète, j'ai connu quelques de ses copain de ma mère. Le premier peu de souvenir. Le second était gentil. Bref. À cette époque j'était jeune. Je voyais peut mon père. On avait , pour moi, une belle vie mal gré que la mère disait que mon père la harcelait etc...
Mais quelque année plus tard, alors que je suis en cm2 ma mère, un soir pète un câble. Je comprend pas je suis jeune. Mon père vient et seule ma sœur reste.
On y retourne deux semaine plus tard. Rebelotte. Repetate de câble.
S'ensui un concerto de PSG pour enfant, assistance sociale etc. Bref un enfer je suis le seul qui accepte de la voir etc ...
Je te raconterait le reste en mp si j'ai la force demain mais la le principale est dit.
Ma mère était malade. Elle l'est. Plus pour longtemps. Elle avait fait plusieurs tentative de suicide. C'con hein. Une conne alcoolique, dépressive et bipolaire. Elle n'a jamais réussi à se soigner.
Bien sur je lui en ai voulu, je lui en veut. Mais je l'aime.
Et la je suis partager en tellement de sentiments. Y'a 3 semaines elle a refait une tentative de suicide. Elle n'est pas morte. Bien pire que ça. Elle est dans le coma et ne se réveillera pas. Elle est techniquement "partie". Je sais toujours pas comment je prend la nouvelle etc.
Tout ça pour dire que je comprend. Ta mère a beau être une salope ( je suis pas le seul a le dire) tu l'aimes. Tu l'aimeras quoi qu'il arrive. Arrivera peut être un jour ou tu ne lui pardonneras pas. Mais tu l'aimeras.
De plus, et a cause de toute cette merde je déteste mon père. Mais l'aime également.
Il a tout fait pour nous sortir des bras d'une folle. Mais, je le hais.
Ce que tu ressens est normal. Je le comprend. Y'a rien a faire.
Moi j'en suis juste réduit à espérer que le corps de ma mère lâche et suive son esprit. C'est horrible quand on y pense mais maintenant elle ne souffre plus.
Ma réponse te sera peut être utile. Peut être pas. Moi ça m'aura aider à mettre des choses au clair. C'est déjà ça.
Mp pour route question ou si tu veux plus de détails.
Bon courage
Ps: désole des possibles fautes / mots changés / oublié. Flemme de relire sur iPod ^^'