C'est un peu long, désolé.
Ca a commencé y'a deux ans, je crois, quand j'ai rencontré le premier mec dont j'allais tomber amoureuse. Un amour de vacances, auquel on s'accroche un peu trop malgré la distance. Moi, je l'étouffais. Je l'envahissait d'appels, de sms, je réclamais sans cesse de l'attention, des preuves d'amour. Bref, je l'aimais, et j'étais à ses pieds. Je ne sortais plus, je ne voyais personne. J'étais comme un chien à ses pieds. Lui a réussi à refaire sa vie avec quelqu'un, moi pas.
J'ai commencé à découvrir l'alcool, la drogue, les fêtes, les histoires d'un soir. Un monde à part. J'ai rencontré beaucoup de monde, je me suis fais beaucoup d' "amis", fêtards et délurés comme j'aime. Je n'étais plus la fille timide que j'avais été, non, je regardais les gens dans les yeux, et je m'affirmais. Je suis progressivement devenu ce genre de filles que je regardais de loin avant: audacieuse, dragueuse, et surtout qui sait s'amuser.
Je me suis mis à traîner uniquement avec des mecs, ne supportant plus les filles. Ou devrais-je peut-être dire "la concurence" ? J'ai enchaîné les petites histoires. Au début, avec les plus salauds d'entre eux. Je les faisais tomber amoureux de moi avant de leur briser le coeur sans pitié. Pour les faire payer, leur faire connaître ce qu'ils avaient fait vivre à de pauvres nanas.
Ensuite, je sortais avec n'importe qui. J'enchaînais. Les mecs me trouvaient froide, glaciale. Je ne montrais aucune tendresse, aucune trace d'amour envers eux. Je faisais tout par automatisme. D'ailleurs, j'étais incapable d'aimer. Même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu. Tous mes amis m'enviaient de "maîtriser les mecs". Et au fond de moi, je me suis mise à douter... Et si je n'étais pas "humaine" ? Si je n'étais plus capable d'aimer, ni d'être aimée ?
Tout le monde me croyait forte, moi je savais bien que je ne l'était pas tant que ça. Alors j'ai décidé de sortir avec mon meilleur ami, sachant que je ne pourrais pas le larguer parce que c'est un mec formidable que je ne voulais jamais perdre. Je voulais me forcer à tomber amoureuse de lui. Ca a duré deux mois, deux mois durant lesquels je me suis interdit l'alcool, les sorties, les autres mecs. Et tout a recommencé, avec une violence inouïe.
Et puis... je suis sortie avec P. C'était un pote à moi, de celui qui écoute mes confidences et les misères que je faisais aux mecs. Un gars mignon, mais trop gentil, qui était toujours resté "le bon pote". Nous sommes sortis ensemble mi-mars.
Les premiers jours, j'étais persuadée que cette histoire allait être comme les autres: je n'arriverai pas à m'attacher et je me servirai de lui. Pourtant, tout a été différent.
Je ne sais pas réellement à quel moment je l'ai compris. Mais je l'Aimais, et c'était réciproque. C'était magnifique. Nous passions tout notre temps ensemble, et ce temps passait tellement vite. J'arrivais enfin à être tendre avec lui, et c'était naturel. Je savais l'aimer, et le laisser m'aimer. J'étais tout simplement heureuse, pour la première fois depuis longtemps. Plus rien ne m'atteignais... Ca a duré un mois et demi. Et tout a changé.
Ouais, tout a changé. Il passait moins de temps avec moi, je lui reprochais, il fuyait. Plus il fuyait, plus je lui reprochais des choses. C'était terrible. Nous étions tous les deux, je le prenais dans mes bras, lui ne me touchais plus. Il me regardait, et dans son regard, je ne voyais plus rien. Ni d'amour, ni de désir. Mais je voulais me le cacher, croire encore à cette belle histoire. Croire qu'il m'aimait toujours.
Puis il a cassé, car pour lui aussi tout avait changé. Ca a été dur, le trou noir. La chute. Je passais mon temps à pleurer. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus. J'ai perdu 4 kilos en une semaine. Je regrettais tellement de choses... de ne pas lui avoir dit "je t'aime" une seule fois, par exemple. Alors que pour la premiere fois je l'avais pensé. Vraiment.
Et le temps a passé. Je l'aimais encore. Je l'ai revu, en temps qu'ami, il me taquinait, me regardait avec son grand sourire qui me faisait fondre, et parfois, dans ses yeux, je lisais qu'il m'aimait encore.
Mais j'ai recommencé les conneries. Sous ses yeux. Picoler, sortir avec n'importe qui. En l'occurence, A., une de ses connaissances. Je voulais lui faire du mal, l'atteindre.
Ca a marché. Il a fait semblant de s'en foutre, m'a blessée à son tour. Et depuis, un jeu du chat et de la souris s'est engagé. Je sors avec des mecs, pour un soir, je les jette, je joue avec eux. Et j'aime toujours P. Nous nous regardons parfois dans les yeux, et je sais qu'il n'est pas indifférent.
Mais je n'ose pas, je n'ose pas revenir vers lui. Encore un coup de ma saloperie de fierté. Je ne sais pas comment lui dire ce que je pense, ce que je ressens, comment lui dire ce que je viens de vous raconter, lui dire que je ne suis pas aussi insensible que ça, et que tout simplement: je l'aime.
Je n'ose pas le prendre dans mes bras, l'embrasser, peur qu'il me repousse. Pourtant, je ne désire plus que ça... Retrouver cette belle histoire, le retrouver, Lui.
Je ne vous demande pas de juger. Je n'ai pas toujours eu un comportement exemplaire, je sais. Je suis ce que beaucoup d'entre vous appellent une salope. J'ai souvent joué avec les gens, avec les sentiments. On ne peut pas effacer son passé. Mais cette fois-ci, et peut-être pour la première fois, ce n'est plus tout ça que je recherche.
J'aimerais savoir faire preuve de franchise, j'aimerais pour une fois être sensible et pas cette fille froide et hautaine que l'on décrit. Car ce n'est pas moi.
Alors si vous aviez des conseils pour m'aider à revenir vers lui, ou tout simplement pour changer et repartir sur de nouvelles bases, ou si vous avez des témoignages, quelque chose, ça serait cool. Alors merci d'avance. ;)
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
1/12 |
30/06/2007 à 16:48 |
Je pense que tu n'as pas du passer de super moments!
Mais c'est bien de vouloir tout recommencer!
J'espère que tu y arriveras!
Même si tu as été une vraie salope, je pense que c'est parce que tu as beaucoup souffert!
Parler avec son coeur c'est ce qu'il y a de plus sincère et de plus touchant.
Et si tu n'arrives pas à exprimer tes sentiments c'est que tu as peur de refaire confiance.
Mais essaye tout de même ça vaut le coup!
Désolée je ne sais pas trop quoi te conseiller d'autre.
Bonne chance!
=D
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
2/12 |
30/06/2007 à 16:51 |
Je vais pas m'amuser à traiter de salope quelqu'un qui a fait comme moi, mais en plus trash. Encore que ma fierté, ça fait depuis un bon moment que je l'ai foutue à la poubelle. Je vais faire simple: va vers lui. En tant que mec, je sais assez bien que ce qui n'est pas «dit» le plus explicitement du monde est totalement incompréhensible. Lance-toi, on s'en fout de ce que t'as fait avant, si ce n'est que peut-être tu en souffres aujourd'hui. Mais les autres, on s'en fout (premier principe).
T'es pas la seule à avoir joué avec les sentiments, t'sais. Même ceux/celles qui vont te dire «ah mais c'est dégueulasse», je suis prêt à parier une bouteille de Champagne qu'ils ont pas fait mieux et qu'ils auraient pas fait mieux.
Maintenant, plus d'hésitations, si tu sens que tu peux retourner vers lui sans qu'il te une claque et sans qu'il t'envoie au caniveau, lance-toi, allez, plus vite que ça ! L'amour, c'est un truc que je déteste, même si je passe mon temps à le poursuivre. C'est super «beau» (et je déteste le beau, c'pour ça que j'aime mon histoire d'amour trash), et la souffrance ça fait 3 millénaires qu'on sait qu'elle va avec. Et t'façon, tu connais déjà, non? Et t'as survécu. Si tu l'aimes, si vraiment tu l'aimes, moi je dis vazy, en ligne droite (c'est plus rapide, au moins si tu vas dans le mur t'as pas le temps de sentir le choc).
Ce qui compte, c'est pas ce que tu as fait, ni ce que tu feras. Ce que tu as fait te constitue, mais ça n'est plus toi, et ce que tu feras, on le sait pas encore donc on s'en fout royalement. Non, ce qui compte, c'est le présent, dans ces histoires là. Et au présent, t'aimes un mec. C'est ça qui compte, pas les conneries que t'as pu faire avant. Y a aucune loi qui t'interdit de l'aimer, ni d'aller vers lui, aucune loi qui t'interdit de vouloir lui sauter dessus (à part si c'était pour le buter sur place, mais c'est pas le sujet).
En plus, j'ai quelque raison de croire que t'es capable d'être très forte. Et aussi, je pense que t'es capable de mettre ta fierté de côté quand il le faut. (Me demande pas pourquoi je dis ça.)
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
3/12 |
30/06/2007 à 17:02 |
Fonce.
Parfois ; pas besoin de mot pour se comprendre ... Tu verra si le désir et " l'amour "
renaissent dans les yeux de môssieur P.
Hésite pas.
Si on s'laisse le temps de réfléchir , toi et moi on l'sait bien , on ose plus y allé .
Pas besoin de mots ...
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
4/12 |
30/06/2007 à 17:31 |
Ah tu me plais toujours autant... ;) Je trouve que tu as toujours autant d'esprit, et j'aime bien ta capacité d'auto-analyse. Bon, je dis ça sans te connaître, c'est vrai, mais ce que tu laisses paraître est toujours aussi intéressant.
Bref, ce n'est pas le sujet, donc je vais poursuivre sur une autre voie, en tâchant d'être le plus sincère possible.
Du coup, ça va pas forcément être très "sympa", mais je pense que tu as ce que tu mérites, et que le mec dont tu es amoureuse rend service à pas mal de monde, à commencer par toi. Tu as joué ta pourriture avec beacoup de mecs, tu souffres en retour, je dirais que c'est un juste de retour des choses. OK, tu as souffert lors de ta première histoire. Mais ça ne justifie en rien ce que tu as fait après. Ca peut te donner des circonstances atténuantes à la rigueur, et encore. Beaucoup de gens souffrent lors de leur première histoire, et ce n'est pas pour autant que tous deviennent des salauds. Certains le deviennent, et c'est triste, mais on ne peut pas justifier leurs actes. On ne combat pas la souffrance par une autre souffrance, infligée à d'autres. Et puis, tu expliques que tu as délibérément brisé le coeur de "salauds", "pour les faire payer". Mais peut-être que de la même manière que toi, ceux-ci avaient souffert lors de leur première relation, et espéraient aussi trouver une vengeance de cette façon. Je connais quelqu'un comme ça, et je ne vois pas en quoi sa souffrance passée mérite qu'on continue de le plaindre, alors que son comportement est minable. C'est peut-être un peu pareil pour toi, libre à toi d'en juger.
Et après tout ça, tu es retombée amoureuse, tu as connu une nouvelle idylle. Ca pourrait presque paraître injuste pour ceux que tu as brisés. Mais tu t'es plantée, comme cela arrive à beaucoup de gens. Je te laisse imaginer la douce revanche que goûteraient ceux que tu as laissés sur le carreau. Et tu souffres, et je te comprends. Une histoire comme celle-ci est dure à encaisser. Mais là où tu fais erreur, à mon avis (bien sûr, tout ce que je dis n'engage que moi), c'est que tu prends cette nouvelle mésaventure comme prétexte pour replonger dans tes travers. Et tu le sens bien : en agissant comme ça, tu fais tout sauf arranger ta situation. Tu plonges dans la rancoeur, tu te noies dans une mélancolie amère, et toutes tes exactions ne t'éloignent qu'un peu plus de toi-même.
Pourquoi ne pas retenir la leçon? J'ai un peu l'impression qu'à t'obstiner, tu continueras à foncer dans le mur. Tu gardes la tête sous l'eau, mais tu ne fais rien pour essayer d'en sortir. Et cette apnée te voile un peu plus les yeux. Tu dis avoir vu dans ses yeux qu'il t'aimait encore. Mais étaient-ce ses yeux qui te le disaient, ou était-ce ton interprétation? Crois-tu viable de continuer à compter sur un espoir qui ne repose sur presque rien? Je serais tenté de dire que plus tu souffriras, plus tu pourras apprendre, mais un excès pourrait s'avérer difficilement surmontable. Alors, peut-être devrais-tu prendre un peu de recul, et voir que tu as déjà assez souffert, trop souffert. Trop souffert pour ne pas souffrir davantage avec de nouvelles déconvenues. Trop souffert même pour réussir, dans le "meilleur" des cas, à recommencer sainement une relation avec lui. Cette souffrance, tu ne l'oublieras pas, et elle sera toujours associée à lui. Ce n'est pas viable de construire une relation sur ça. Je ne suis pas certain que ce soit uniquement ta fierté qui t'empêche d'aller le voir, mais aussi la peur. Une peur légitime qu'y plus est.
Alors, je serais tenté de te conseiller de faire une pause, d'essayer au maximum de te changer les idées, de voir d'autres personnes, et de t'éloigner un peu de cette histoire. Et si jamais c'est trop difficile (ce qui est probable), de te plonger un peu dans la déprime pour mieux repartir. Mais de mon côté, je ne vois pas ce que, rationnellement, tu puisses espérer de cette impasse. Et surtout, surtout, arrêter tes conneries, et comprendre.
Enfin, tu dis qu'on ne peut pas changer son passé. C'est vrai. Mais ce n'est pas une raison pour l'assumer sans regrets, sans remords. On est responsable de ses actes, même des actes passés, même quand on ne choisit pas. Cela ne veut pas dire évidemment que l'on sera "condamné pour l'éternité", juste qu'il faut savoir tirer les conséquences de ses actes. Tu as conscience d'avoir fait des conneries, c'est déja bien! Tous n'ont pas cette chance. Je pense que c'est à toi de ne pas arrêter le raisonnement à ce stade. Mais tu l'as, je l'espère, déjà compris...
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
5/12 |
30/06/2007 à 18:10 |
Death of Ziggy > Merci. Je me sens moins seule à oser dire "ouais, j'ai fais du mal aux autres". Revenir vers lui, j'aimerais bien... J'aimerais vraiment. Mais je ne sais pas si j'en ai le courage, l'audace ? C'est tellement plus facile d'aller vers quelqu'un qu'on ne connait pas et de sortir avec en soirée que de revenir vers quelqu'un qu'on aime encore et de lui dire. Malheureusement...
000 XiWoUz 000 > Oui, c'est sans doute "bien fait pour moi". Ce n'est que le juste retour des choses. Simplement, je ne suis pas certaine d'avoir fait souffrir volontairement, puisque moi-même je le vivais mal. Puisque moi-même je souffrais de ne pas savoir aimer. Là, ça paraît con à dire, mais j'avais réussi, je crois. Je ne saurais pas dire pourquoi lui et pas un autre. Mais ça a été comme ça...
Je ne sais pas si je me fais des idées. Mais il se comporte toujours avec moi comme si nous étions encore ensemble, la tendresse en moins. J'ai tenté de lui faire du mal, en m'affichant sous ses yeux avec mon nouveau "copain", j'ai bien vu que ça a marché... Parce que s'il y a un truc qui ne ment jamais, chez lui, c'est son regard.
Mais je n'arrive pas... je n'arrive pas à m'écraser, aller sonner à sa porte, et lui dire "je t'aime encore". Je n'arrive pas à lui faire comprendre ça, alors que c'est tellement plus simple de lui faire du mal. Alors je dupe tout le monde, je fais croire que tout est fini, tout va bien... Mais au fond de moi, non, tout ne va pas bien.
J'ai l'impression qu'une force malgré moi me pousse à retomber dans toutes ces conneries, ce que je fais sans me gêner, d'ailleurs. Je ne peux pas vivre autrement que dans la démesure. Aimer trop, boire trop, trop, trop, trop. Trop de soirées, trop d'hommes, tout s'enchaîne et sans doute un peu trop vite pour moi car oui, j'ai peur. Peur de tourner le dos à l'un des seuls mecs qui m'a rendue plus qu'heureuse, peur de continuer à l'aimer (oui, tu as raison, sans doute peur de souffrir à nouveau), peur de retomber comme avant. Parce que je n'arrive pas à m'en sortir, tout simplement...
Merci à tous pour vos reponses ^^
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
6/12 |
30/06/2007 à 18:19 |
Fonce .
[ Pas très originale comme réponse , ça va surement pas t'aider mais bon ]
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
7/12 |
30/06/2007 à 20:30 |
@Kill the pop: en fait, la fille avec qui je «suis» en ce moment a déjà quelqu'un d'autre (et un cocu en plus, un). Et ces trois derniers mois, on s'était envoyés les pires insultes à la gueule. Quand on s'est revus, ça a été, heu, assez vite pour qu'on s'«amuse», si je puis dire (on est tous les deux assez trash pour ça, on sait jamais où est la différence entre le jeu et l'amour) et qu'on finisse la nuit comme ça. Je vais pas te juger alors que j'ai pas fait mieux.
Maintenant, fonce, ça serait con qu'il ailler voir ailleurs si on l'aime pendant que tu te fais des peurs comme ça
(mein Gott, ce smiley est trop laid).
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
8/12 |
30/06/2007 à 20:44 |
Je me reconnais dans chacun de tes mots, cette "salope" comme tu dis.
Sauf que pour moi, je pensais avoir rencontré celui qui changerait tout, mais voilà que petit à petit je redeviens cette fille froide, qui n'en a pas vraiment grand chose à faire...
Je ne sais comment t'aider, étant donné que je ne puis m'aider moi-même.
Je me suis aussi dis que je ne devais pas être normale. Sûrement que l'amour n'était pas fait pour moi.
La seule chose que je peux te dire, vu que tu as trouvé celui qui t'as fait changer, remballe ta fierté, une vie on en a qu'une. Etant donné que c'est le seul avec qui tu te sens à l'aise, ne le laisse pas passer. Fais moi confiance, je rêve d'être à ta place =)
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
9/12 |
30/06/2007 à 21:14 |
tout sa a lire pour moi c'est tu es impossible dsl
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
10/12 |
30/06/2007 à 21:35 |
Tu sais pourquoi tu as peur, et tu sais ce qui a déclenché ton comportement.
Tu as déjà fait un travail d'analyse énorme, ou alors c'est juste que tu es lucide ; je pense que c'est un peu des deux.
En fin de l'année dernière (décembre donc), j'ai fait une bourde avec un type que j'aimais beaucoup, et à qui je ne l'avais jamais dit. Il m'avait dit que j'étais un coeur de pierre, parce que je n'ose pas exprimer mes sentiments, que c'est moi que je n'ose pas exprimer quant il s'agit de quelqu'un à qui je tiens de cette manière. Après avoir rompu avec lui, pour de mauvaises raisons, j'ai un jour mis ma fierté de côté et je lui ai écrit. Un mail, sincère, qui m'a coûté beaucoup en eau dans les yeux et en courage, mais qui a été un plaisir à écrire, le plaisir de dire ce qu'on a sur le coeur. Je comprends ce que tu ressens, parce que j'ai ressenti la même chose à l'époque, les conséquences en moins.
Je lui ai dit quelque chose qui me faisait risquer ma fierté, pas que je l'aimais encore, mais que je pensais qu'on avait encore du chemin à faire ensemble. Le jour où j'ai écrit, j'ai compris que mon véritable intérêt ça n'était pas de préserver ma fierté au détriment de mon bonheur. La dignité est inestimable ; la fierté et l'orgueil sont nocifs pour une relation à deux. Parce qu'ils empêchent une communication efficace, élément central d'un équilibre propre à tenir des années.
C'est impossible de tenter de te convaincre rationnellement de dire à P. ce que tu ressens. C'est toi qui doit savoir si tu es prête ou pas. Plus tard, tu en connaîtras d'autres des galères, avec d'autres types ou peut-être avec P. lui-même, on ne sait pas ; le fait est que tu ne pourras pas les éviter. Tu ne trouveras pas toujours une dose de cocaïne pour éviter les obstacles de ta vie future.
Le seul truc que je peux te dire de plus, c'est un peu cucu mais j'y crois, c'est que tu as les moyens d'accéder au bonheur et que tu ne pourras pas te les refuser éternellement par peur que ça rate.
Les gens t'appellent une salope parce qu'ils ne savent pas. Chacun ses erreurs, et chacun ses peurs.
Redonne toi une chance, tu es injuste avec toi-même de te faire mériter quelque chose qui te rend malheureuse.
Bonne chance
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
11/12 |
30/06/2007 à 22:39 |
Flop_02 Je dirais pas envie de lire
ne t'inquiète pas tu es pas la seule
Un verre ?
Repartir à zéro, BESOIN D'AIDE. |
12/12 |
01/07/2007 à 02:14 |
Juste une dernière fois, je reviens sur ce que tu as dit. Tu n'as pas forcément choisi de faire souffrir les autres, mais peu importe la cause, le résultat est là. Et le fait que tu souffrais aussi ne t'obligeait pas à en entraîner d'autres avec toi. Pas sûr que la souffrance soit meilleure quand elle est partagée, preuve en est avec ton histoire.
Je n'ai pas grand chose à répondre, tu es grande, tu assumes tes choix. Je te conseillerais juste de te méfier. Tu commences à te méfier de toi, c'est bien, c'est sans doute à poursuivre. Mais il faut aussi que tu te méfies de lui, et de ce que tu ressens pour lui. Il ne faudrait pas que tu l'élèves trop haut, auquel cas le rapport de forces deviendrait fortement inégal. Tu as peur, et je crois que tu as raison d'avoir peur. La peur permet la prudence.
Méfie toi, on ne connait sans doute jamais assez bien les gens qui nous entourent.