A la respiration de la nuit.
Sous la griffe des jours
Je me suis perdue.
Quand la fièvre s'est tue
J'ai laissé mourir l'espoir
Les rêves s'effritent à la lueur de la réalité.
J'avais voulu résoudre l'écheveau du temps
Boire la coupe de l'espérance
Marier le blanc et le noir.
Sous l'alcôve étoilée
J'avais voulu construire mon antre
En l'aurore sculpter mon temple
Charrier les matins
Apprivoiser l'éternité.
Désillusionnée, j'ai cherché en vain des cieux plus cléments...
Le visage tout de pleurs habillé
Au vent impétueux j'essaime
Les restes de nos amours
Les souvenirs de nos coeurs amants
Et les tumultes de mon âme
A la respiration de la nuit.
Et l'éclat de ton rire
Et l'éclat de la lune
Ont dispercé mes larmes
Dans les secrets de l'écume.
A la respiration de la nuit. |
1/9 |
03/08/2006 à 09:55 |
Metrique minables, rime pauvres ou inexistantes, texte inconsistant...
Une poubelle quoi
A la respiration de la nuit. |
2/9 |
03/08/2006 à 10:06 |
A ce point???
Excuse-moi mais je me suis mise aux vers libres après m'être exercée justement aux alexandrins (cf: Vertige)...
A la respiration de la nuit. |
3/9 |
03/08/2006 à 10:07 |
c'est sur c'est pas transcendant
A la respiration de la nuit. |
4/9 |
03/08/2006 à 12:22 |
Cela coule de part son vocabulaire. Bien sur, ni métrique, ni forme, ni rîme sont présente. Mais on ne peut nier que ce texte reste d'une beauté sans pareil.
Au plaisir de te relire,
Yann.
A la respiration de la nuit. |
5/9 |
03/08/2006 à 14:12 |
Prostitue_Moi, qui a dit que c'était un poême qui se devait de rimer? Tout poême n'a pas nécessairement de rime. Le fait de les faires rimer c'est surtout pour ne pas dépaysé l'humanité qui tend a craindre toutes différences/nouveautés. Et qu'est-ce qui est le plus difficile faire rimé de quoi (suffit de tout faire finir en é ou des affaire commes sa, sa revient très souvent) ou alors d'utilisé un vocabulaire sans pareille? personnelement, j'aime mieu un excellent vocabulaire plutot que de petites rimes sans rien d'extra. Mais bon, sa reste un opinion
A la respiration de la nuit. |
6/9 |
03/08/2006 à 14:14 |
Décidément, il faut croire que je ne me ferai jamais à la poésie en vers libre, et ce quelque soit le poète. J'ai toujours pensé que, même les plus grands s'y sont cassés les dents, et j'ai toujours eu dans l'âme que la poésie en vers libre a pour plus grand mystère l'absence totale de liberté qu'elle réalise.
Vraiment, je préfère tes poèmes lorsque tu les construis sur la contrainte et avec une ponctuation suffisante... Le problème que j'ai avec l'absence de ponctuation est que cela casse la syntaxe et reprend toute vie au texte...Mais, je vais prendre un exemple:
"Quand la fièvre s'est tue
J'ai laissé mourir l'espoir
Les rêves s'effritent à la lueur de la réalité."
Ici, si l'on met les vers bout à bout, on obtient le résultat suivant: Quand la fièvre s'est tue j'ai laissé mourir l'espoir les rêves s'effritent à la lueur de la réalité. Aussi, je suis certain, te connaissant, que tu sauras remarquer qu'il manque un petit quelque chose... Ne serait-ce qu'un brin de ponctuation^^
Sinon, je vais avouer que le changement brutal opéré entre "j'ai laissé mourir l'espoir" et "les rêves s'effritent..." me tient particulièrement en haleine. C'est un changement royal, qui clou le lecteur sur place, le genre de passage soudain que j'apprécie particulièrement.
"J'avais voulu résoudre l'écheveau du temps
Boire la coupe de l'espérance
Marier le blanc et le noir."
J'ai adoré cette strophe, en rajoutant quelque ponctuation dans mes pensées. L'alliance du temps et de l'espérance, n'est elle pas après tout un mariage du blanc et du noir, un doux paradoxe? Une seule objection, j'aurais plutôt vu un "Marier le blanc avec le noir" pour renforcer l'idée de symbiose.
Pour la strophe suivante, j'aurais enlever les deux derniers vers qui perturbent, à mon sens, l'accès au poème en lui-même. En effet, je pense surtout que "charrier les matins" vient dénaturer l'appropriation de la nature lumineuse qui berce le poème. Mais, c'est une question d'avis^^
POur le reste, rajouter la ponctuation suffirait à rendre le tout bien plus agréable. Mais, je me contenterai de dire que je me suis délecté à plusieurs reprises de l'ultime strophe! Un vrai délice.
Pour résumer, je dirais qu'il y a de nombreuses qualités, mais l'intérêt en lui même du poème est desservi par une forme inadéquate et par l'inexistence d'ensemble de la ponctuation. Pourquoi s'éloigner du monde des formes fixes, alors qu'elles sont variables à l'infini et qu'elle contribue à bien plus de libertés que de vagues vers libres? Finalement, je déplore l'absence de l'étincelle de la toute-puissante contrition!
Enfin, bonne continuation tout de même...
A la respiration de la nuit. |
7/9 |
03/08/2006 à 16:25 |
(desole pour les accents, y'en a pas sur mon clavier)
Un poeme en vers libre, j'ai jamais aime, elle a beau utiliser un vocabulaire riche, la forme rend ce poeme une poubelle...
La poesie, c'est fait pour jouer avec les mots, la longueure des syllabe, les sons, c'eest pour ca qu'y'a des regles...
Donc meme si t'as fait de bon poemes, celui est une poubelle...
D'accord avec L'agonie de Phantom...
A la respiration de la nuit. |
8/9 |
03/08/2006 à 17:23 |
prostitue moi : tu trouves que c'est une poubelle précise-le je pense que ça tient à coeur certains lecteurs... Ne fais pas de ton cas une généralité
On est tous atteint d'une maladie mortelle.... Cette vie tendre ou vilaine
Mary
A la respiration de la nuit. |
9/9 |
03/08/2006 à 21:52 |
Je trouve cela un peu idiot de faire d'un cas particulier une généralité Prostitue-Moi, certes mes textes sont bien loin d'être excellents mais je trouvais les alexandrins monotones à la longue et j'ai donc désiré essayer autre chose. Yves Bonnefoy lui-aussi écrivait en vers libres, est-ce pour cela qu'il faudrait qualifier ses poèmes de "poubelle"? Pourtant, comme ici, la métrique est inexistante et les rimes sont rares ou pauvres. Bien sûr, chacun possède ses appréciations et son jugement propre, mais, mon seul but en postant ici ayant été de pouvoir recevoir des critiques intelligentes et développées afin de m'améliorer et de retravailler mes textes, je trouve cela dommage que trop de gens jugent aussi brutalement et d'une façon aussi grossière.
Merci pour ton avis Ludo! En fait chaque changement de ligne dans mes poèmes est censé induire une pause dans la lecture, un peu comme une virgule ou un point, c'est pour cela que la ponctuation est plutôt inexistante (puisque je la considère au fond comme déjà présente). Pour le vers qui parlait du mariage du noir et du blanc, c'était une faute de frappe, le bon vers étant: "Marier le noir avec le blanc" (rime avec "temps"). Et pour ce qui est du reste je pense le laisser en place, ou peut-être ôter simplement "charrier les matins" et "apprivoiser l'éternité" qui font surtout "cliché du vagabond"...