Bon, sur les conseil de Alhambra, j'vais poster mon premier texte sans sujet. Stress.
Comme tu le sais, je suis allée au salon de l'étudiant. Et dans le métro, des tonnes de couple en train de se bégoter. Au début, ca a été comme d'habitude, je les méprisais. Je ne sais même pas pourquoi, en plus, mais je ressentais ça. Puis, ca a été bizarre. Comme de l'envie. Pas l'envie d'être en couple, non, plutôt l'inverse. Mais ils avaient l'air heureux ..
Tu y crois, toi, au bonheur ? Pour tout ce monde, il a l'air tellement facile à atteindre, tellement proche .. J'aimerais enlever toutes mes idées de ma tête, devenir stupide. Les connes sont heureuses. Et parfois, je me surprends à m'imaginer en être débile. Limite si je ne préfèrerais pas. Parce qu'au moins, le bonheur serait atteint.
Et puis, la soirée. J'ai changé de tenue, d'ailleurs. Chaussures à talon violettes, taille haute noir, chemisier blanc rayé de violet décolté, et collier violet; le tout agrémenté d'un chapeau. Ca me fait des fesses et une poitrine sublime, t'imagine pas à quel point, pour une fois que j'en étais fière. Enfin bref, là n'est pas l'histoire. J'ai dansé et ris comme une folle, provoquant les bourges frigides par mes mouvements, tapé dans l'oeil d'un gars, je crois.
Mais à un moment, saturation. Trop de mise en scène, trop d’émotions fausses. Je quitte la salle comme une ombre et fais dehors, sous une douce pluie. J’ai ravalée la crise avec difficulté, mais j’ai laché plus de larmes que depuis de nombreux mois.
Je ne comprends plus rien. Il me semble que je ne puis plus être heureuse. Mais pourquoi tout ce monde l’est-il ? Zut, j’ai ma place, aussi ! Je veux être heureuse ! Vraiment ! Pas ces pâles moments de marche avec une douce musique. La vraie, comme celle que j’ai éprouvé il y a trois ans.
Je veux arrêter le jeu. Etre celle que je suis, vraiment. Pas cette conne chaudasse que tout le monde veut sauter. Supprimer les cicatrices de cet enfoiré. Mais bon. C’est beau de vouloir, mais j’ai l’impression que c’est impossible. Comme si le masque s’était encastré en moi, à jamais. Que jamais je n’aurais une âme sœur tel un frère ou une sœur pour moi. Qui me prendrait dans mes bras quand il faut.
Je me suis senti terriblement seule, dehors. Aucun bras pour me rassurer. J’en peux plus, de cette solitude. Je suis réellement folle à lier ? A enfermer dans un asile ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas connaitre ce genre de relation ? Je ne demande pas grand-chose, juste une personne. Même pas d’amour, de la fraternité. Une présence.
Je reste passive, encore et toujours. La vie coule sur moi, sans effet. Pourtant, je suis sûre que l’on peut en faire quelque chose, d’elle. Mais à quoi bon. Comme si la fatalité avait décidé que je n’éprouverais plus rien. Mes actes ont-ils été si néfastes ?
Oh, et puis à quoi bon. Des textes, encore des textes. Je suis une incapable qui ne sait pas faire autre chose que de se lamenter sur son sort, bien trop peureuse pour oser, s’investir.
J’ai posé le revolver sur mon lit. Ne t’inquiète pas, je ne ferais rien. Mais il m’attire. Sa beauté morbide .. Mh .. Le pire, c’est que je ne sais s’il est chargé ou non. Dose de mystère.
Je vais te laisser, maintenant. Plus de force pour résister à la crise. Elle va être violente, aujourd’hui. J’ai peur que l’hyperventilation aussi. Brr. Autant elle peut donner des sensations fortes, autant j’ai parfois l’impression de crever.
T’facon, je vivrais. Dommage. Ma vie servirait tellement à quelqu’un qui sait y faire. Je gâche. Je sais. J’ai mal.
Bonne nuit.
Je n'avais jamais ressenti ça. |
1/5 |
08/03/2009 à 22:57 |
Le style est pas mauvais (même s'il pourrait être amélioré) , mais le fond ne me touche pas.
Et je trouve que les mots vulgaires ne vont pas avec le reste.
Je n'avais jamais ressenti ça. |
2/5 |
08/03/2009 à 22:58 |
En fait, j'avais pensé que les mots vulgaires se détacheraient du reste qui est plutôt plat.
J'vais essayer de revoir le style.
Je n'avais jamais ressenti ça. |
3/5 |
08/03/2009 à 23:00 |
Moi je trouve qu'au contraire les mots vulgaires vont biens, en fait je ne les ai pas spécialement remarqués, je trouve que ça va avec la sincérité du texte.
Sinon, je t'ai déjà donné mon avis
Je n'avais jamais ressenti ça. |
4/5 |
09/03/2009 à 13:12 |
J'ignorais que tu avais destiné ce texte au "grand public". Et j'avoue que ça me déçoit, d'être ton cobaye et d'oser croire que tu puisses te confier à moi.
Je n'avais jamais ressenti ça. |
5/5 |
09/03/2009 à 13:20 |
je n'aime pas trop, ça fait trop "style parlé" et contrairement à ce qui a été dit avant, je trouve que ça manque de style, comme si tu avais écrit ton texte à la va vite, balancé les mots comme ils venaient...