[ ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit de mini-nouvelle de ce genre là. Mais écrire celle-là m'a fait du bien, sans doute parce qu'un peu de réalité se mélange à la fiction. Après, je ne sais pas ce que ça donne. J'attends vos avis .]
Il est là. A la fois terrifiant et vulnérable. Il m’attend. J’espère qu’il ne me verra pas tout de suite, sinon je ne saurais pas quoi faire de mes mains, de mes regards, ce serait fatiguant pendant les quelques pas qui me séparent de lui. J’ai peur. C’est idiot, c’est paradoxal d’aimer si fort, on a peur de celui qu’on aime, de celui en qui on a confiance. On craint les regards de celui dont on aspire, savoure, chaque geste, chaque mot.
C’est terrible l’absence, le manque. On pense si fort à l’autre … On a peur d’oublier, et surtout d’être oubliée. J’ai eu si peur qu’il m’oublie.
Mais il est là, debout, vivant, pour moi. Enfin, je vais le revoir, le retrouver. Nous retrouver. Sa chaleur, sa voix …
Il m’a vue. Il sourit à présent, timidement mais sans ciller. J’avais oublié qu’il était aussi beau …
Je marche vers lui, je regarde en bas, en l’air, je me gratte le nez, je tourne la tête … Je suis ridicule. Je le vois qui rit doucement.
« Ça va ? »
Il m’attrape par la taille, d’une main. Nous nous embrassons. Ça fait bizarre, c’est tout doux … C’est presque nouveau, mais ça sent la bonne odeur de nos jours heureux. Ça fait du bien. Il s’écarte, il me regarde. Je ne sais plus quoi dire, je suis toute troublée. Il le voit. Ça le fait rire, il prend ma main, fermement.
Je regarde un instant les gens, pour me donner une quelconque consistance. Ça me rassure, les gens sont tous comme nous. Tous les gens qui se retrouvent se ressemblent. Heureux et fébriles.
Nous parlons. Je ne sais pas de quoi, mais ça a l’air simple. Je sens son odeur, j’entends sa voix, sa main me serre. A quoi pourrait ressembler le bonheur, sinon à ça ? Doucement, je me rapproche de lui. C’est discret. Il m’attrape par la taille et nous marchons.
C’est si fort tout d’un coup, ce que je ressens. Ça me submerge, c’est trop énorme pour moi. J’ai envie de le poster en face de mes yeux, et de lui dire « Tu es beau, je t’aime, mon amour. ». J’ai envie de le serrer fort contre moi, de ne plus le quitter, d’emprisonner ce moment, et de me laisser envahir par toutes les sensations à la fois tendres et violentes qui l’emplissent. J’ai envie de me laisser aller, ivre.
Il est là ! Fort et doux, je ne sais pas comment dire ces choses si pleines de contrastes. Si vraies, si intenses. Elles me dépassent.
Nous sommes arrivés chez lui, je n’ai rien écouté, j’ai juste acquiescé, vaguement. Je ne sais pas s’il l’a vu.
Tout ça est trop fort pour moi, je n’arrive plus à savoir si c’est du bonheur, c’est trop brutal. Ça pourrait être si simple … J’ai envie qu’il me dise qu’il m’aime.
Gentiment, il enlève ses chaussures, il pose son sac.
Je l’arrête, brusquement. Je l’enlace, je l’embrasse avec force. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je ne sais pas faire autrement, je ne sais pas lui dire. Notre contact charnel essaye simplement de traduire tout ce qui se bouscule dans ma tête, dans mon corps.
Je m’éloigne doucement. Nos regards se croisent. Ses yeux sont surpuissants. C’est étrange. Et je vois qu’il a compris.
Je n’ai pas besoin de lui dire. Il est là, il sait déjà.
Cette intense retrouvaille. (nouvelle) |
1/9 |
25/08/2008 à 21:47 |
C’est idiot, c’est paradoxal d’aimer si fort, on a peur de celui qu’on aime, de celui dont on a confiance.
EN QUI on a confiance.
On craint les regards de celui dont on aspire, savoure chaque geste, chaque mot.
A QUI on aspire.
Autrement, c'est niais hein. Mais bon, c'est plutôt bien écrit dans l'ensemble, cela retraduit bien le sentiment malgré quelques longueurs et quelques répétitions. Il aurait fallu peut-être creuser un peu plus le sentiment et les impressions, montrer le bonheur... Enfin.
Bref.
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2/9 |
25/08/2008 à 21:48 |
C'est très bien écrit et très beau
Cette intense retrouvaille. (nouvelle) |
3/9 |
25/08/2008 à 21:53 |
Lehaim a écrit :
C’est idiot, c’est paradoxal d’aimer si fort, on a peur de celui qu’on aime, de celui dont on a confiance.
EN QUI on a confiance.
On craint les regards de celui dont on aspire, savoure chaque geste, chaque mot.
A QUI on aspire.
Autrement, c'est niais hein. Mais bon, c'est plutôt bien écrit dans l'ensemble, cela retraduit bien le sentiment malgré quelques longueurs et quelques répétitions. Il aurait fallu peut-être creuser un peu plus le sentiment et les impressions, montrer le bonheur... Enfin.
Bref.
Ouups, désolée pour la première faute.
Par contre, la deuxième n'en est pas une. "Celui dont on aspire chaque geste" (c'est une image ^^)
Sinon merci beaucoup de m'avoir donné ton avis
Edit : J'ai relu ton post, et en fait je suis totalement d'accord avec toi, je n'ai pas assez creusé !
Merci à toi Seb7785 !
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4/9 |
25/08/2008 à 22:07 |
Hum, d'autres avis ?
Cette intense retrouvaille. (nouvelle) |
5/9 |
25/08/2008 à 22:11 |
Alhambra, tu as mis un virgule au milieu, ça change toute la phrase.
De rien pour mon avis.
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6/9 |
25/08/2008 à 22:21 |
Tu aurais du mettre une virgule aussi après le "savoure", et là ça aurait exprimé ce que tu voulais, sinon c'est effectivement pas très juste...
Sinon, bien écrit, mais je pense aussi que tu aurais du creuser un peu plus. =)
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7/9 |
25/08/2008 à 22:24 |
Uweyv a écrit :
Tu aurais du mettre une virgule aussi après le "savoure", et là ça aurait exprimé ce que tu voulais, sinon c'est effectivement pas très juste...
Sinon, bien écrit, mais je pense aussi que tu aurais du creuser un peu plus. =)
Voilà, c'est modifié ! Fiou
Oui, je crois que finalement, c'est l'idée à retenir.
Merci beaucoup à toi !
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8/9 |
25/08/2008 à 22:28 |
Certes, c'est bien écrit, mais ce n'est pas pour autant que j'accroche.
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9/9 |
27/08/2008 à 21:51 |
J'ai beaucoup aimé. Je pense que c'est parce que je me suis retrouvée dans ton texte. Enfin bref, j'ai accroché ^^