Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous !
Ce soir je vous propose un de mes petits récits, relatant l'absence de l'être aimé.
Bonne lecture =)
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L'arbre de la patience est tombé de tristesse et toi tu ne reviens pas.
J'ai usé mes yeux de ton chemin, crié ton retour dans l'oreille des dieux et toi tu ne reviens pas.
Nuit après nuit, dans mon lit froid et désert, je redessine sans cesse la carte secrète de ton corps, moi ton intime géographe. Je réinvente la moindre parcelle de ta peau dont l'absence fait hurler la mienne.
Deux corps salés, en nage, abandonnés, tremblants échoués sur l'ardent rivage du désir.
J'ouvre les yeux avec l'espoir de ta présence, te voir, mais c'est ton absence qui me gifle et me réveille, car tu ne reviens pas.
Dans la chambre intime de la honte, la solitude mouille les yeux du coupable, seulement les yeux. Tout le reste en moi est sec irrémédiablement.
Je suis un homme, c'est à mon cœur, mon cœur d'homme, que mon amour a mis le feu, par ailleurs.
Où est-il l'homme que tu aimes, celui qui se disait ta moitié éternelle, celui qui, à jamais, t'avait fait allégeance ?
Je suis un vestige inhabité, une ville aux maisons vides, aux artères crevées. Mes soupirs, les sanglots de mon âme, rien n'y fait. La porte de l'espoir est ruinée.
Elle donne sur le rien et toi tu ne reviens pas.
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Tu ne reviens pas. (Texte) |
1/9 |
16/02/2010 à 20:15 |
Franchement, j'aime beaucoup. (Je vais donc avoir peu de choses à dire...)
J'aime beaucoup la présence des nombreuses figures de style.
Dommage que ton texte soit trop court.
Obscure_
Tu ne reviens pas. (Texte) |
2/9 |
16/02/2010 à 22:20 |
J'aime bien la forme, mais le fond me paraît un peu superflu. Et le tout est trop court.
Tu ne reviens pas. (Texte) |
3/9 |
16/02/2010 à 22:33 |
C'est beau, bien écrit, les figures de style donnent beaucoup d'émotions à ton texte et permettent de se mettre très facilement dans la peau du narrateur.
Mais je pense que ça reste à développer.
Sinon j'adore.
Tu ne reviens pas. (Texte) |
4/9 |
18/02/2010 à 16:39 |
Je me retrouve beaucoup dans certaines phrases et je suis surprise du *jeveuxvraimentmontrerquejesuistriste* d'autres. Globalement, y'a des trucs à garder.
Tu ne reviens pas. (Texte) |
5/9 |
20/02/2010 à 00:24 |
Excellent !
Mais en effet, je n'appellerais ça ni récit, ni texte, mais
poème en prose.
Il a l'envergure et la tenue majestueuse, les sentiments retenus et dans une sensualité dévoilés. Un poème bien plus profond que la plupart, s'engouffrant à l'origine de nos sentiments et faisant naître des frissons aux lecteurs qui ne peuvent alors qu'être attendris, et même mélancoliques repensant à leurs propres "(mé)aventures". Encore chapeau ! je crois qu'on peut presque unanimement crier
*encore* !
Tu ne reviens pas. (Texte) |
6/9 |
20/02/2010 à 12:29 |
N'exagérons rien ;)
Tu ne reviens pas. (Texte) |
7/9 |
21/02/2010 à 14:20 |
Contrairement aux autres, je trouve ça vraiment basique (pour ne pas employer un autre terme qui pourrait choquer *_* ). En effet, tu as voulu écrire à partir d'une métaphore et je trouve que tu t'es lamentablement ramassé. Y'a pas de rythme, trop de répétitions à mon goût. Tout tourne autour de ces fameuses figures de style ce qui, au fond, dénature plus qu'autre chose le texte, rend le contenu superficiel (ça se voit de loin que t'as travaillé que sur la forme et non sur le fond). En gros, c'est foutrement cliché et peu envoutant.
Je n'aime pas.
Tu ne reviens pas. (Texte) |
8/9 |
21/02/2010 à 15:23 |
j'aime beaucoup. Juste une expression ou je "bloque" un peu : "La porte de l'espoir est ruinée". J'ai pas bien compris ce que tu voulais dire par là.
Enfin, bref, j'aime
Tu ne reviens pas. (Texte) |
9/9 |
21/02/2010 à 22:15 |
J'aime mais jusqu'à ce qu'on parle de lui, de l'homme, j'étais persuadée que c'était une femme :') !