Glorious Dead a écrit :
mapside a écrit :Glorious Dead a écrit :Un des rares trucs que je peux radicalement pas écouter. Ça me fatigue dès la première note. C'est grandiloquent, prétentieux, c'est à l'opposé absolu de toute idée de rock'n'roll. Ça manque de spontanéité. Tout ce que je me dis en en entendant, c'est que les mecs ils ont du passer plus de temps à chercher quels trucs impressionneraient ceux qui écoutent qu'à vouloir faire du vrai rock'n'roll qui te sort des tripes.C'est ton avis, mais pour moi des agités comme les Sex Pistols ou Muse ne produise pas une once de créativité et je trouve leur musique régressive, c'est pour ça que ce rock ne m'intérèsse pas!Tu sais que le courant le plus important du rock est le punk? Les trois quarts des groupes et genres qui ont suivi répondent à leur manière au punk. Alors que le progressif, à part prétendre être créatif en se compliquant la vie, ça n'a à peu près rien engendré.
mapside a écrit :Blind_Faith a écrit :Je suis fan, pour moi le progressif représente la musique la plus complexe, la plus originale et tout simplement la plus belle.Mes groupes préférés sont : King Crimson (the best), Yes, Genesis, Van der Graaf Generator, Rush, Jethro Tull, Marillion, Pink Floyd, Spock's Beard, Porcupine Tree,... y'en a surement d'autres que j'oublie.Je dirais plutôt le courant le plus ambitieux et riche du rock (merci, j'avais oublié de citer Jethro Tull), en tout cas content de voir un fanAmbitieux? Mélanger du jazz et du rock, Magma le fait aussi bien, hein Et en termes de richesse, je dirais que le punk présente un intérêt artistique, historique, philosophique, musical, beaucoup plus grand.Après, c'est ton avis. Moi, je te dis juste l'impression que me donne le progressif: beaucoup d'esbroufe, mais un résultat qui patine dans un technicisme plus lourdingue que créatif.
Le punk est pour moi est un courant mineur, régressif, mais pour mieux expliquer mon avis voici une critique que j'avais écris sur le "Never Mind The Bollocks" des Sex Pistols:
Bon, je ne reviendrai pas sur le mouvement punk, patin, couffin et tout ce qui va avec. Moi, ce qui m'intéresse ici, c'est l'album en lui-même.
Question musique, tout ceci est assez quelconque. Il s'agit de reprendre, adapté au goût du jour (la fin des années 70) le rock 'n roll des années cinquante. Soit un truc paraît-il dans l'esprit de ce que faisaient des gus comme Eddy Cochran, il y a un siècle sans la crête et l'épingle à nourrice mais avec les falzards à carreaux et la banane gominée. Ce qui était peut-être moins fendard.
Rien de bien nouveau donc question musique. Il s'agit même d'un retour en arrière. Un rock régressif en quelque sorte. (En plus, il paraît que les gars des pistolets du sexe, ils ne jouaient même pas sur cet album.)
L'intérêt ici repose plutôt sur l'énergie dispensée et aussi, pourquoi pas, sur les paroles proposées qui, si elles ne sont pas réellement passionnantes mais plutôt marrantes, vont bien avec le ton de l'ensemble.
L'écoute de l'album dans son entier est assez pénible. Tous les titres se ressemblent comme une bande de punks dans un quelconque attroupement ou un escadron de CRS à une manif.
Bon, un seul titre, c'est sympa. Mais, me les farcir tous à la suite, ça devient vite un pensum et les paroles en perdent assez rapidement en crédibilité (si elles en avaient tant soit peu une).
Bref, cet album - que l'on pourrait traduire par quelque chose comme "on s'en bat les couilles" - a un titre dont la subtilité n'a d'égal que la richesse des mélodies proposées. C'est un cd que tout un chacun (enfin certains autres, pas moi) s'accorde à reconnaître comme quelque chose de monumental dans le rock et que sûrement pas grand monde a aujourd'hui le courage d'écouter plus loin que la deuxième chanson.