Indélicates Satisfactions (titre fac)

WriterDreams

Indélicates Satisfactions (titre fac)

10

13/12/08 à 21:22

"Dans le cadre d'une volonté de ma part d'enfin réussir à écrire quelque chose de cencé et de contigu, je souhaite vous soumettre ce début de roman que j'ai commencé et remanié à plusieurs reprises. Je tiens à préciser que cela est assez court car ce ne sont que les deux premieres pages. Il existe déjà la suite mais que je n'ai pas fini de peaufiner. En attendant je vous laisse avec ce début afin de récolter les avis sur les améliorations que je pourrais encore apporter et juger si oui ou non l'intrigue est déjà bien présente dès le départ

Merci à vous.

Edwin"

Damien Fad n’avait pas encore la moindre idée de ce qui allait se passer. Cela faisait déjà deux heures qu’il attendait le verdict de son procès. Allait-il enfin pouvoir retrouver sa petite fille ou retournerait-il encore une fois dans ce qu’il appelait lui-même : « la cage aux démons » ? Face à lui se trouvaient trois juges qui ne souhaitaient qu’une seule et unique chose, le voir croupir en prison pour le restant de ses jours. Il portait une petite cravate bleue, une veste en cachemire noire et un petit pendentif doré en forme de rose. Tout ce déploiement de petits artifices n’avait pour seul but que de montrer à quel point il était un bon père… à quel point sa fille avait besoin de lui. Un homme s’approcha de la barre avec un gros dossier à la main et d’une voix forte il fit :
- Le sujet Damien Fad, ici présent, est accusé de viol sur mineur. Il aurait été vu nu par sa voisine le 13 janvier 2004 aux côtés de deux jeunes filles ayant approximativement 12 ans chacune. Il les aurait attirées grâce à un astucieux stratagème vidéo ludique, leur promettant gloire et fortune. Il semblerait que les faits aient été niés par la suite par cette même voisine. Néanmoins par soucis de quiétude, je demande à ce que l’affaire soit reportée afin de pouvoir vérifier pleinement si Monsieur Damien Fad, ici présent, ne recèle pas en lui le caractère si particulier d’un pédophile !
Des cris de protestations se mirent à retentir à travers tout le tribunal. Il fallut que l’un des juges fasse demander le silence en frappant son marteau contre le pupitre pour qu’enfin la salle retrouve son calme.
- Je dois avouer que cette histoire est bien étrange ! fit l’un d’eux avec un air sérieux et réprobateur. Seulement, le manque de preuves est assez conséquent et le fait que Monsieur Fad se trouvait apparemment ce soir là à une conférence sur la découverte de la cellule régénératrice MYD en Ouzbékistan ne peut être qu’une preuve de son innocence.

Un homme pénétra violemment dans le tribunal et hurla d’une puissante voix:
- Non vous ne pouvez prouver cela… Ce n’était pas lui qui était à cette conférence… Je le sais !
De nouveau, des cris retentirent dans la salle. Des policiers s’approchèrent de l’homme qui venait de créer cette discorde. Il portait un vieil habit de travail sur lequel était inscrit le signe de la société EDF. Ses chaussures mouillées ne semblaient pas avoir été nettoyées depuis bien longtemps et ses longs cheveux crasseux et gris ne servaient qu’à lui donner l’air encore plus vieux. Ils le saisirent par les mains et le plaquèrent contre le sol afin de lui passer les menottes. Tous les regards étaient fixés sur lui, les gens le regardaient comme un prospecteur, un accusateur trop prompt à vouloir obtenir ce qu’il voulait. Après quelques efforts et quelques coups, les policiers réussirent à calmer l’homme et le relevèrent face aux juges.
- Mais qui êtes vous donc ? Lui demandèrent-ils les uns après les autres.
- Je suis Damien Fad ! répondit l’homme sévèrement.
Un lourd silence envahit la pièce. Damien, qui jusqu’à présent n’avait pas réagit, se leva brusquement et hurla :
- Vous vous foutez de moi ?
- Je suis Damien Fad ! Répéta l’homme, le regard suppliant les policiers de bien vouloir relâcher leur étreinte. Je vous en supplie, ne laissez pas cet homme…
Il n’eut le temps de finir sa phrase. Son corps s’écroula sur le sol, inerte. Les gens se levèrent brusquement. Leurs yeux trahissaient la peur de se retrouver face à un mort. Cependant, les légères convulsions dont le corps fut pris par la suite trahissaient le souffle de vie qui l’habitait encore. Les juges demandèrent aux policiers d’appeler l’équipe médicale qui ne tarda pas à arriver. Ils ne mirent que quelques secondes à retirer le corps de l’homme inconscient du tribunal et lorsque la porte fut refermée, on entendit :
- Vu les conditions actuelles et ce qui s’est passé… Nous nous voyons dans l’obligation de reporter le procès.
Cette fois-ci aucune réaction ne vint troubler les dires des juges, sans doute que les évènements qui venaient de se produire étaient bien trop troublants pour pouvoir laisser place à des réclamations.

Damien Fad sortit de la pièce le premier, suivi de deux policiers. Lorsqu’il traversa le seuil de la porte de la grande salle, il mit la main dans sa poche et sortit un petit bout de papier blanc et le laissa tomber au sol. (...)

Indélicates Satisfactions (titre fac)

1/10

13/12/2008 à 22:54

Quelques problèmes d'orthographe et de tournure. Si tu veux plus de détails, demande.
L'introduction de l'homme dans le tribunal est trop brusque. Il faudrait davantage de précision, genre décrire son expression ou la réaction des gens présents, entre le moment il fait irruption dans le procès et celui où il gueule. Quelques répétitions, et tu devrais varier les verbes narratifs : je n'ai pas compté, mais j'ai noté que tu employais souvent "il fit". Tu pourrais alterner avec "il s'écria", "il s'exclama", "il déclara", "il certifia", etc. Une grande palette de termes similaires s'offrent à toi, pourquoi les mépriser ?
Ah oui, évite surtout les pronoms relatifs, ils alourdissent le style.

Au niveau du fond, ce n'est pas assez long pour que je puisse vraiment juger, mais ça m'a l'air assez original. Commencer par un procès est une excellente idée, le lecteur est directement plongé au coeur de l'action. Il y a trop de livres qui commencent par d'interminables descriptions sans intérêt, des ouvrages qu'on a envie de refermer dès la première page. Pas le tien, c'est un bon point, surtout si tu le propose à une maison d'édition (les lecteurs ne lisent généralement que les 6 premières pages pour se faire un avis).
Un autre procédé que j'approuve, c'est le fait qu'on ignore si le prévenu est coupable ou non. Le doute plane, c'est mieux que si tu attribuais des pensées au personnage, style "il se savait innocent". Mieux vaut laisser en place un climat de suspicion.

Voilà voilà... Bonne continuation, et tiens-nous au courant pour la progression de ton roman !

AlwaysA  

Indélicates Satisfactions (titre fac)

4/10

15/12/2008 à 09:46

Je viens de m'y plonger, mon avis ne pourra pas vraiment t'être très constructif. Néanmoins, je trouve que c'est un tout petit peu " précipité ".
Le fait de commencer par une audience au tribunal, est comme l'a dit Eris_ très original et cela peut être très prenant. Mais si tu choisis d'entrer dans le vif du sujet dès le départ, il faut que le lecteur puisse avoir un minimum de description supplémentaire, pour pouvoir s'y plonger complètement. Et une fois qu'il a vraiment accroché sur les trois premières pages, c'est dans la poche ! ^^

C'est quand même un bon début, et je serai ravie de pouvoir lire la suite, quand tout cela sera peaufiné.

WriterDreams  

Indélicates Satisfactions (titre fac)

5/10

15/12/2008 à 11:44

elegy02 a écrit :
Ca ne va pas etre trés constructif xDLe début du texte, INCIPIT =D, est tel un roman réaliste, en IN MEDIAS RES, trsé bien utilisé, chapeau bas =)En effet, il y a toujours un doute, pas vraiment de sentiments dans le texte, un narrateur qui n'en sait en fait pas plus que nous pour l'instant.J'ai hate de voir la suite, trés bine paufiné à mon gout .Mais je ne suis pas d'accord avec Eris, je ne trouve pas ca trop brusque, et pour ma part, je ne prefere pas en savoir plus sur ces deux pages , on est dans un climat un peu étrange, pas familier et novateur .Il me fait penser à autre livre .. mais j'ai perdu le nom, je rechercherais ! =)Et je rajoute encore un point positif si le nom est chois en circonstance.Car Damien vient de Damia, surnom de la deessede la fertilité chez les grecs, alors fertilité, sexe, pédophilie, tout ça se rejoint, surtout avec des jeunes filles de 14ans, le début [ enfin plus vraiment xD ] des changements dus à l'adolescende .Ou alors ca vient aussi de "dompter" dans le sens "mettre sous le joug de quulqu'un", pas mal aussi pour une histoire de pédophilie =)Et puis Fad = fade, sans sentiments, car en effet, pour l'instant, pas de sentiments de sa part vraiment !Et puis si tu viens de découvrir ça, tu pourras toujours t'en inspirer xDJ'aim aimé en tout cas =)

Pour le choix du prénom, effectivement j'ai fait quelques recherches

Eris: Je suis d'accord avec toi sur certains points et je travaille déjà d'arrache-pied à l'amélioration de mon texte avec comme tu l'as si bien souligné, un développement de la description de la fameuse entrée de l'homme dans le tribunal et quelques changements dans les différents verbes narratifs. Pour ce qui est des pronoms relatifs, je ne vois pas vraiment de quoi tu parles lorsque tu dis que j'en abuse mais je serais ravi que tu m'éclaircisses un peu les idées sur ça .

Arkeo: Le fait d'avoir choisi de commencer mon texte en en disant le moins possible sur les personnages et les raisons de leur présence dans ce tribunal est volontaire. En effet je ne souhaite pas en révéler trop dès le départ car je pense que cela gâcherait le plaisir de découvrir l'histoire dans toute sa complexité.

WriterDreams  

Indélicates Satisfactions (titre fac)

7/10

16/12/2008 à 08:37

Eris_ a écrit :
Pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont, où. C'est bien connu, mieux vaut les éviter autant que tu peux, tout comme les auxiliaires. Au lieu de, par exemple, "sans doute que les évènements qui venaient de se produire", pourquoi pas "sans doute les derniers évènements" ? Ce n'est bien sûr qu'une suggestion, mais je le répète, les pronoms relatifs alourdissent le style, et tu en emploies très souvent. Je sais qu'il est compliqué de les utiliser avec parcimonie, mais essaie... Enfin, si tu veux hein, je ne fais que donner des conseils.

Je pensais que tu me croyais tout de même plus intelligent que ça et que tu n'oserais pas citer la liste des pronoms relatifs ^^... mais tu l'as fait.

Effectivement les pronoms donnent aux textes une certaine lourdeur par contre ici je trouve que cela fait plus parti du style d'écriture. Néanmoins je tâcherais de refaire le texte en modifiant ce "problème" afin de voir ce que cela pourrait donner de nouveau.

Merci encore des conseils

Frosties  

Pchiiit  

Indélicates Satisfactions (titre fac)

9/10

17/12/2008 à 19:03

Frochtiz a écrit :
Ca va trop vite ouais. J'aime pas.

Critiqueuse acharnée va !!

Non non, je floude pas

WriterDreams  

Indélicates Satisfactions (titre fac)

10/10

17/12/2008 à 19:35

Pchiiit a écrit :
Frochtiz a écrit :
Ca va trop vite ouais. J'aime pas.

Critiqueuse acharnée va !!

Non non, je floude pas


Il faut de tout pour faire un monde et à vrai dire les critiques de frofro ne m'intéressent pas vraiment car elles sont rarement constructives. Après la personne en elle même est intéressante