Le Seigneur des Trolls.

Passio

Le Seigneur des Trolls.

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05/06/10 à 22:58

Jadis en ayant moi même été un, j'ai été ému devant la magnificence de cette prose d'un ami troll... Bien que ce qui nous lie n'ai absolument rien à voir, je vous poste la satyre qu'il a faite d'un groupe. Il s'agit d'un forum qui incitait et justifiait la consommation de plantes/drogues... avec des dérives un peu sectaires. Tout le monde n'y sera et je le comprends, peut-être pas sensible, mais je vous l'affiche néanmoins.



Dirigée par un imbécile prétentieux et autoritaire, c'est une "communauté" où la pensée unique règne en maîtresse abjecte et complaisamment consensuelle. On y justifie ses consommations de substances par une sorte de mystique pseudo-philosophique de comptoir. Gare à celui qui expose des vues inhabituelles sur divers sujets! Le Borgne roi au royaume des aveugles y guette de son oeil glauque et de sa langue venimeuse la moindre incartade. Calomnies, insultes voire menaces sont chez eux une coutume: il faut dire que la "pensée" n'y est pas seulement unique mais quasi-inexistante. Amateurs de potins vous serez comblés par cette cour des miracles de l'esprit sclérosée par un autocentrisme obscène.
Les suiveurs y sont pires encore que les maîtres dans leur veulerie et leur lèchage d'anus constants.
Le "philosophe" de la boîte, amateur inconditionnel de copier coller est incapable d'écrire une ligne de sa main, l'aventurier (qu'on imagine riant dans le vent juché sur un âne étique et fasciné par la vie au grand air) est sucé jusqu'à la moëlle à chaque intervention grandiloquante et fugace. On imagine aisément les réunions dépravées et imbibées de cette clique pathétiquement décadente.
Ah! N'y sont "sacrées" que les plantes (celà est néanmoins aisément concevable) mais le divin y est rudoyé: en vérité ce pays de cocagne ne pisse pas loin et lui je prédis la fin de toutes les familles consanguines: enfants débiles et monstrueux aux idées confuses ainsi qu'arbustes desséchés!
Trolls de tous poils c'est le moment du siège: les apprentis-sorciers fétides s'asphyxient peu à peu dans leurs propre pestilence.
Au maître des lieux je dédie les vers suivants:

"Sombre imbécile qui nie l'évidence de Sa grandeur, tu finiras, mais trop tard par considérer l'étendue accablante de ta cuistrerie et de ta bêtise. Maudit soit tu, ainsi que tes rejetons et les rejetons de ceux-ci. Tu retourneras au limon nauséabond et que pourisse la matrice abjecte qui t'a engendré. Embryon de ver de terre tu te nourriras de cadavres et seras - bienfait s'il en est - privé de conscience."

Ce groupuscule infect et nauséabond nourrit ma plume vitriolée et porte mon inspiration: larves gluantes suivant à la trace fétide des cénobites rageurs aux avatars grotesques nourris aux "marvel" at autres "south park"* (on comprend la "hauteur" de ces improbables ratés) ils louent en un choeur sinistre au son de crécelle une "mue" qui n'est que le bruit cacophonique de leur inéluctable agonie.
On y mêle drogue et spiritualité comme on mélangerait camembert et chocolat (pourquoi pas tous les goûts sont dans la nature!): il ne faut pas oublier les apprentis vampires aux esprits limités et largement influençables fascinés par un folklore de pacotille et sensibles aux sensations fortes qui pulullent en ces lieux malsains.
Car c'est tout le danger de cette lamentable entreprise: engrener de jeunes et malléables individus à d'inavouables fins (je laisse vos imaginations fertiles concevoir lesquelles).
"Gloire aux enthéogènes" gueule en canon cette misérable assemblée!
Consommant n'importe comment, hors de tout cadre rituel, des plantes infiniment respectables et auxquelles doivent être soigneusement éduqués les esprits occidentaux, ils tirent de leurs expériences d'ineptes conversations de salon et se masturbent sans fin sur la meilleure façon de consommer tel ou tel produit, se gargarisant de pratiques "magiques" dont ont de tous temps étés friands les faibles d'esprit et les excités.
Toutes les caractéristiques de la paresse intelectuelle sont réunies et l'étudiant honnête et intègre doit combattre de toutes ses forces ces dérives que je qualifierai sans ambage de "sectaires".
Ici le règne de la quantité trouve sa plus pataude expression en pensant par une pirouette de l'esprit dont les pervers ont le secret, côtoyer des hauteurs qu'il ne subodorera jamais.
[...]
Triste exemple de cette jeunesse désoeuvrée, ivre de pub, de séries télés et de produits chimiques chez qui un salmigondis d'"idées" incohérent qui tiennent ensemble par les lois dictées par les borgnes pervers qui commandent le groupe produit une domination consentie et alimente sans doute de sordides problèmes famùiliaux.
Hors voilà le grand problème: teufeurs sarkozystes, "putridiens", dégénérés de banlieues glauques sont les représentants typiques d'une génération qui ne réflechit plus et se laisse manipuler sans broncher par des artifices souvent aussi grossiers que spectaculaires.

Pauvre de vous tristes ahuris, vous n'êtes que le désolant symptôme (signe des temps s'il en est!) de la décadence que je m'acharne à combattre en provoquant sa chute.

Passio  

Passio  

Goblin