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Antigone_ | Le sens de la vie ? --' | 2 | 12/01/08 à 02:48 |
Je viens d'exhumer ce vieux document, qui traînait dans mes dossiers depuis plus de trois ans. L'un de mes premiers textes... Marrant, ça Et loin d'être agréable à lire. En plus je me demande ce que vient foutre la première phrase, qui semble faire office de titre et qui n'a aucun rapport avec le texte.
Et quoi qu'elle dise, il sera heureux, parce qu'il est sot et amoureux !
Ils passent et se soucient de l'importance de la vie. Je les contemple, les comprend et les plaint aussi. Ecoute ces mots vides et creux qui ne signifient rien. Ce ne sont que des coquilles vides. Les paroles sont plates et inutiles. Ils passent et ils ont peur, ils passent et ils marchent avec tant de hâte ! Comme si leur vie en dépendait. Ils ne courent jamais. Savez-vous pourquoi ? Ils craignent de rater le coche mais n'osent pas s'y cramponner de toutes leurs forces. Et vous savez quoi ? Ils sont morts.
Cette ville, cette vie, est peuplée de cadavres. Des ombres d'hommes aux orbites creux et aux mains froides qui vous observent en murmurant. Ils sont terrifiés à l'idée de mourir, oh, tellement terrifiés ! Et quand je passe, ils se serrent contre les murs de béton tristes à en pleurer.
Parce que moi, je veux vivre.
Parce que moi, je suis vivante et compte bien le rester jusqu'à ma mort.
Je profite de la vie sans me poser la question. Pourquoi remettre au lendemain ce qu'on peut faire le surlendemain ? Je les contemple et j'en crève, croyez-le bien. Et j'en crève de les voir si vides, vides de tout sentiment. Les émotions les ont fuis...
Moi, je veux vivre à tout prix. Pour pouvoir, à la seconde précédant ma mort, ne pas regretter et savoir que j'ai accompli tout ce qu'il est possible de faire en une vie.
Je refuse d'être semblable à tous ces pantins, ces robots, ces zombies. Qui se lèvent le matin et se couchent le soir, toujours en se posant autant de question. Je les observe, je les comprend, je les envie. Et je les plaint aussi.
J'aspire simplement à la Liberté pure et totale. Certains n'ont pas besoin d'être libres. Moi, c'est mon oxygène.
Je n'ai pas peur de courir, ni de marcher à reculons. J'ai toute la vie pour être heureuse ; et vous aussi.
Hier, à minuit, j'étais au sommet d'une colline. En contrebas, une ville. Autours, des montagnes.
Et j'ai crié de toutes mes forces, à m'en faire vibrer les cordes vocales. Rien que me prouver que j'en suis capable.
Ensuite, j'ai retiré mes souliers, dévalé la colline pieds nus en courant. Et j'ai couru, couru dans les rues de la ville, le contact des pavés et du bitume sur ma peau. L'asphalte était dure ; j'ai couru, couru le plus loin possible.
Juste pour savoir jusqu'où je pouvais aller avant d'être obligée de m'arrêter.
Et je peux vous l'avouer : C'est loin, très loin.
Le sens de la vie ? --' | 1/2 | 13/01/2008 à 13:20 |
Le sens de la vie ? --' | 2/2 | 13/01/2008 à 16:43 |