Il y a de ces vins qui ont un goût amer
Senteurs d'une brique sur le mur de l'oubli
L'odeur immodéré de mon hypocondrie
Et ce vin n'est rien moins que le sang de la terre
Il y a de ces femmes aux poussées lacrymales
Trouvant encore grâce aux cœurs libidineux
Sinistres caresses de mes doux doigts poisseux
Qu'enduit lentement le liquide vaginale
Ô vice! roi des plaisirs, vertueux ennemi
Accueille en ta demeure un nouveau converti
Ultime chant du cygne aux faux airs de serment
Vautrons-nous dans la chaire et blasphémons mille fois
Morale et vertu n'ont ici aucun droit
Quant à leurs vieux sermons, c'est un tas d'excréments.
Le sonnet du libertin |
21/27 |
04/01/2010 à 13:21 |
Monsieur Cheval a écrit :
T'utilises des mots trop compliqués pour pas grand chose. Pourquoi ne pas dire bite, chatte, mouille ? Le but de la poésie, c'est d'invoquer des images. Quand tu dis "liquide vaginale", j'me crois sur doctissimo.
Et si c'est l'effet recherché, c'est de mauvais gout.
Si pour toi la poésie ne sert qu'à invoquer des images, on peut pas dire que t'ailles bien loin...
Moi, "liquide vaginal" me semble très approprié dans ce contexte et apporte une petite touche "vulgaire" a un texte qui ne l'est pas tant que ça.
M'enfin, on peut pas plaire à tout le monde.
Merci pour tous les nouveaux avis.
Le sonnet du libertin |
22/27 |
04/01/2010 à 13:27 |
Pour éviter les malentendus, il n'y avait rien de méchant. Si liquide vaginale te plait c'est le principal, on écrit avant tout pour soi.
Samoth a écrit :
Si pour toi la poésie ne sert qu'à invoquer des images, on peut pas dire que t'ailles bien loin...
Pas qu'à, mais 80%. What else ?
EDIT: oublie le 80%, j'ai pas envie de me risquer à quantifier.
Le sonnet du libertin |
23/27 |
04/01/2010 à 15:26 |
Monsieur Cheval a écrit :
Pour éviter les malentendus, il n'y avait rien de méchant. Si liquide vaginale te plait c'est le principal, on écrit avant tout pour soi.
Samoth a écrit :
Si pour toi la poésie ne sert qu'à invoquer des images, on peut pas dire que t'ailles bien loin...
Pas qu'à, mais 80%. What else ?
EDIT: oublie le 80%, j'ai pas envie de me risquer à quantifier.
ça peut aussi servir a draguer, gagner des sous, passer le temps...
Le sonnet du libertin |
24/27 |
04/01/2010 à 17:20 |
Okay tout va bien alors. J'avais compris de travers que pour toi la poésie servait uniquement à invoquer des images, ce qui est extrêmement réducteur, compte tenu tout ce qu'elle peut contenir de symbolique et caetera.
Bref, "chatte", "mouille", "bite", "sarkozy", ça aurait rendu le poème trop brut et là n'était pas mon but.
Le sonnet du libertin |
25/27 |
04/01/2010 à 17:37 |
J'aime ce style ça me plait grandement.
Le sonnet du libertin |
26/27 |
08/01/2010 à 23:14 |
Obsidien a écrit :
Titi Twister a écrit :
Obsidien a écrit :
Toujours au niveau de la métrique, un petit conseil, c'est de faire que tes hémistiches (les deux ou trois parties de ton alexandrin) soient de la même taille (6/6, 4/4/4...), et surtout qu'ils puissent être lus indépendamment les uns des autres. Exemple:
Il n'y a qu'un hémistiche à chaque vers, sinon il y des coupes secondaires, après chaque accent qui se pose normalement sur la dernière syllabe (sauf si e atone) des mots qui ont du sens(= mots pleins), et puis le e caduc peut ne pas être prononcé dans la poésie moderne (c'est le cas j'ai l'impression ^^)
Sinon c'est cool, un rythme un peu bancal des fois mais l'inspiration est là et le style aussi
"Un hémistiche est proprement la moitié d'un vers à césure, c'est-à-dire, en métrique française, d'un vers de plus de huit syllabes. On parle alors du premier hémistiche et du deuxième hémistiche d'un vers."
wikipédia.
ah oui en effet je voulais surement dire césure et du coup ne pas avoir bien quoté, je ne sais plus, par contre on n'est pas obligé de faire des tétramètres et trimètres réguliers, ça c'est bon pour Racine, et encore...
ps: Je ne comprend pas Wikipédia qui dit qu'un vers c'est minimum 8 syllabes, bizarre bizarre
pps: C'est vrai que "liquide vaginale" est une périphrase un peu lourde pour dire mouille qui est d'ailleurs plus jolie, mais c'est le style du sonnet en même temps
Le sonnet du libertin |
27/27 |
10/01/2010 à 19:00 |
"Un hémistiche est proprement la moitié d'un vers à césure, c'est-à-dire, en métrique française, d'un vers de plus de huit syllabes. On parle alors du premier hémistiche et du deuxième hémistiche d'un vers."
wikipédia ne dit pas qu'il n'existe pas de vers de moins de 8 syllabes, simplement que y'a pas d'hémistiche dans un vers de moins de 8 syllabes. Ce qui me semble cohérent d'ailleurs.
(va couper un heptasyllabe en deux...)