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Anonyme |
Une souffrance inconnue |
7 |
17/07/13 à 23:44 |
Bonjour tout le monde.
Si je poste en anonyme, c'est car je ne souhaite pas déballer ma vie privée sur ce site, mais j'ai néanmoins besoin de parler un peu.
Comme dit plus haut, je poste ici car j'ai besoin de vider ma tête, j'ai besoin d'écrire un peu. Je ne sais pas si je cherche à avoir des conseils de votre part, mais je cherche au moins à me calmer...
J'ai 18ans et suis en couple avec une fille de 18ans depuis 7mois. Notre amour est vraiment puissant et c'est la première fois que je suis vraiment amoureux. Je suis son premier réel petit copain et elle est ma première réelle petite amie.
Notre couple fonctionne plutôt bien, même si je peux lui reprocher certaines choses comme le fait de ne pas être assez organisée et donc d'annuler trop souvent des choses à la dernière minute; nos vacances en font parties.
L'amour que j'ai pour elle est réciproque et j'en suis certain car nous avons fait sa première fois, ses meilleures amie me l'ont plusieurs fois répété, mais cela se voit et se ressent aussi lorsque je suis avec elle (ou pas).
Néanmoins, je suis sujet à une souffrance dont je ne connais pas réellement la raison. Le problème est qu'empêcher une souffrance quand on n'en connais pas la provenance, ce n'est pas possible. Lors de la toute première soirée que nous avons faite ensemble, nous avions bu. Pas jusqu’à être allongé par terre, mais suffisamment. Alors que j'étais dehors en train de prendre l'air, elle est venue et m'a à un moment dit "Heureusement que tu n'étais pas là !" (car je m'étais absenté 10 petites minutes pour souffler un peu). Après avoir forcé un peu, elle fini par me dire pourquoi : "J'ai embrassé ma sœur !"
Sa sœur a 20ans. Avant même ce moment, elle était en train de danser de façon très excentrique, enfin, elle se frottait assez facilement aux filles (pas aux garçons), dansait de manière "sexy"... Déjà à ce moment, je commençais à ressentir un petit pincement au cœur, car je n'aimait pas trop la voir danser comme ça. Elle était en train de s'amuser, de bouger dans tout les sens, en train de rigoler, et elle ne faisait pas vraiment attention à ses actes. Or, je n'aimait vraiment pas la voir dans cet état. Quand elle m'a dit qu'elle avait embrassé sa sœur, j'ai ressenti une douleur énorme dans tout le corps. Ma respiration s'est accélérée, mon cœur me faisait très mal... J'étais vraiment mal dans ma peau. J'ai passé la fin de la soirée à essayer de me calmer dans la salle de bain, à pleurer et à appeler une amie, ma confidente, afin qu'elle m'aide Nous avons mis les choses au claires depuis cette soirée car s'était au début de notre relation, vers le deuxième mois à peu près. Elle avait un peu trop bue, était fatiguée, était dans l'ambiance, et elle n'avait pas fait attention.
Depuis ce jour, nous avons refait quelques soirée. Dans quelques une d'entre elles, je la trouvait encore un peu trop excentrique. Elle avait encore tendance à se frotter facilement aux filles... Je lui ai fait la remarque en pleine soirée, elle s'est excusée et a fait attention.
Néanmoins, elle a eu une soirée il y a un peu moins de deux semaines avec ses potes du collège. Je n'était donc pas invité à la fête et malgré ma demande d'incruste, elle m'a dit que s'était une soirée qu'avec ses potes; je n'ai pas pu y aller. Pendant toute cette soirée, alors qu'elle était en train de s'amuser, sans moi, et que moi j'étais seul chez moi, en train de m'ennuyer et de ruminer ma solitude, j'ai ressenti cette souffrance. J'ai perdu tout mon moral, je suis parti en couille. J’eus vraiment très mal. Mais les mots ne relatent pas assez mon ressenti. Je peux vous assurer que s'était absolument intenable, invivable. Une souffrance énorme, horrible, dans tout le corps et qui se concentre de plus en plus sur le cœur. J'ai qu'une envie à ce moment là : me planter un couteau juste là, dans le cœur, pou faire disparaitre tout ça. J'ai remarqué que j'ai mal, très mal lorsqu'elle s'amuse tandis que moi, je suis seul, ou je ne suis pas avec elle. On s'est vraiment pris la tête pendant deux jours à cause de ça, mais c'est passé maintenant. Néanmoins, il y a quelques jours, elle m'a dit que sa cousine de Bordeaux venait la voir. Cela fait un an qu'elles ne se sont pas vues. Il s'avère que l'une de ses autre cousine à proposé qu'elles se retrouvent à 5, toutes des cousines ce samedi 20 juillet au soir. Elles iraient dans un bar, puis très fort probablement en boite. Dès qu'elle m'a dit ça, j'ai souffert une fois de plus. Et cette souffrance qui persiste, qui dure... Dès que j'y pense, j'ai mal, très très mal, j'ai le coeur qui me blesse... J'ai demandé à l'accompagné, car je suis son copain, c'est normal, mais elle à refusé car c'est une soirée entre fille, entre cousines. Je souffre et vais donc souffrir énormément...
Je ne sais absolument pas d’où vient cette souffrance... Manque de confiance en elle ? Si tel est le cas, ce n'est pas voulu. Jalousie plus qu'excessive ? Je suis jaloux (merci à mon ex --') certes, mais pour souffrir à ce point... Et puis jaloux de quoi ? de son bonheur ?
Elle n'est jamais allée en boite. J'y suis allé une fois et j'ai bien vu comment ça se passe... les mecs sont pour la plupart en chien et se frottent à tout ce qui bouge dans le seul but de tremper le biscuit, et pas dans du lait. Puis j'ai peur, extrêmement peur qu'elle ne se lâche un peu trop, qu'elle se mette à chauffer un peu, même une fille, juste parce qu'elle est alcoolisée et dans l'ambiance. Je suis jaloux même lorsque c'est envers une fille en fait...
Mais ce sentiment, ça me tue en ce moment...
Je ressent la même chose en bien moins fort, mais en assez douloureux quand même à d'autres moments : quand elle m'a dit qu'elle est retenue pour bosser tout le mois d'aout, sachant que cela faisait 3 semaines qu'elle cherchait, alors que moi ca fait 3 ans que je cherche et que je ne trouve rien. Quand elle m'a annoncée qu'elle allait une journée à la mer avec les autre moniteurs du centre aéré dans lequel elle va bosser cet été, et que par conséquent, je ne serai pas présent, lorsqu'elle est partie dans un parc d'attraction avec son cousin alors que moi j'étais chez de la famille, et que ca fait 10ans que je rêve de retourner dans un parc...
Bref, j'ai vraiment très mal, et j'ai peur de retombé dans tout ce dont je suis sorti il y a un peu plus d'un an : dépression, mutilation, visites chez le psychiatre, échec scolaire, solitude, exclusions sociales.
Je dois préciser que lorsque je ressent cette souffrance, j'ai de très grosses pulsions m'incitant à re prendre la mutilation, néanmoins je résiste malgré la tentation, car j'ai pris conscience de la merde que c'est pour en sortir, et de la stupidité de le faire.
Je suis complétement perdu... Je le lui ai dit tout ça, je lui en ai parlé, et elle m'a dit que je ne pourrai pas être présent à chaque fois qu'elle sort car parfois ce sont des sorties entre filles, ou justement là, avec sa famille, mais en général aux autres sorties, elle me propose de venir, sauf une. Elle ne sort pas souvent, mais ses derniers temps, elle sort un peu plus du fait des vacances.
J'ai extrêmement mal, je suis perdu, je ne sais plus quoi faire, et je souffre, vraiment, à un point qui est difficilement imaginable. Je suis passé par énormément de choses dans le passé, et je peux affirmer que de tout ce que j'ai vécu, c'est bien cette souffrance qui est la plus puissante. Malgré 5 années de malheur profond, je n'ai jamais autant eu mal.
Merci de m'avoir lu.
A tous les futur trolls, vos propos ne me touche pas (on en trouve de plus en plus de nos jour, des immatures qui ne méritent pas leur humanité, mais sur SE, c'est devenu une mode).
A tout ceux qui y répondront, tâchez d'être constructifs, un simple message par pitié n'a pas grande utilité; je ne cherche en aucun cas à la susciter.
Une souffrance inconnue |
1/7 |
22/07/2013 à 22:08 |
Je me félicite d'avoir lu jusqu'au bout ^^
Bon, je pense que tu as besoin de prendre de la distance avec elle. Là, il ne s'agit plus de jalousie, mais de possessivité. Ta copine vit sa vie autant avec toi qu'avec ses cousines, ses copines, ses soirées et tu vis mal son excentricité et sa proximité avec les filles autant que les garçons, en particulier depuis qu'elle a embrassé sa soeur, parce que ça t'a fait réaliser que ça peut dériver autant avec les filles qu'avec les garçons.
C'est simple, il va falloir que tu apprennes à te calmer. Et que tu cherche intérieurement, en toi même, le problème qui te conduit à être jaloux de sa vie, parce que dans le fond, tu l'es. Vois d'autres personnes, ne passent pas tout ton temps avec elle, laisse la faire ses sorties entre filles sans te morfondre quand tu ne viens pas. Une fois que tu te seras rendu compte et que tu auras accepté de toi même qu'elle doit aussi s'amuser sans toi et que normalement ça ne devrait pas te gêner, il te sera bien plus facile de supporter et de faire disparaître la douleur dont tu parle.
Une souffrance inconnue |
2/7 |
23/07/2013 à 01:58 |
On va dire que je suis méchante mais... Arrête de chouiner parce que ta copine s'amuse sans toi?
C'est une réaction franchement immature (en même temps, c'est ta première vraie relation, donc ça se tient).
Je m'explique. Tu n'es pas juste jaloux quand elle est en soirée, ça, passe encore, c'est le quotidien de pas mal de couples (donc pas la peine de raconter que le monde s'effondre autour de toi, c'est faux, elle sort et tu psychotes, rien de plus). Tu es jaloux dès qu'elle est occupée, en famille, avec des filles, dès qu'elle trouve un travail parce que toi tu n'en trouves pas, dès qu'elle se marre bien et que toi tu t'ennuies. Pas la peine de décrire toute la souffrance physique que tu encaisses si bravement. Savoir où ça pique, où ça palpite, comment ça suinte ne justifiera pas ton égocentrisme et ta possessivité.
Remue-toi, fais de ta vie un truc agréable où tu n'auras plus à envier ta copine jusqu'à t'en rendre malade. Cherche le (ton) problème et prends confiance en toi, en elle, prends ton indépendance et laisse-la faire ses soirées entre filles. Stop lui en vouloir (et te détruire, bouhou) parce que toi, tu te fais chier. Rappelle-toi lors des crises existentielles que tu es censé apprécier son bonheur, et non l'apprécier uniquement si tu es heureux toi aussi, au même moment, à la même intensité.
Franchement elle est déjà bien aimable. On me ferait le même discours, avec un fond sous-entendu de "je vais me mutiler si tu vas en boîte", je serais bien tentée de partir en laissant quelques lames sur la table et un petit mot "Grandis." Mais moi je suis vache et je préfère le rentre-dedans au "je te rassure bb, ya que toi dans ma vie, tout le reste c'est peanuts".
Et te traîne pas cette souffrance (et ses descriptions) où tu t'apitoies sur ton sort et en fais un truc énorme. Tu fais que saboter ton bonheur, et à terme : ton couple. Réalise que tu inventes des problèmes qui n'ont pas lieu d'être et qu'il n'y a pas à chercher mille ans l'origine du pourquoi du comment de ton mal-être intense et gnagnagna. Faut avancer, se forcer, s'habituer. Point.
Si au fond, tu as juste peur qu'elle se barre avec le premier inconnu rencontré dans la rue en ton absence, demande-toi ce que tu rates dans ce cas. Si elle est du genre à faire ça, tu ne perds rien, et finalement tu pourrais difficilement l'éviter à part en la tenant en laisse H24. Si ça n'est pas son style, alors tu te fais du souci et l'emmerde pour rien. Dans les deux cas, tu te fais du mal pour rien. Alors occupe-toi et distrais-toi quand elle est occupée et ça finira bien par passer (peut-être).
Une souffrance inconnue |
3/7 |
23/07/2013 à 09:59 |
Ce que je vais te dire ne va pas te plaire.
Je pense que le problème c'est pas que tu sois jaloux qu'elle te trompe mais plutôt que tu sois jaloux d'elle.
Tu te rends compte qu'elle a une vie cool et toi, à part elle tu as une vie de merde. C'est _ça que tu supportes pas, et c'est pour ça que tu ne la laisse pas tranquille quoiqu'elle fasse.
T'as de la chance que ça ait duré six mois parce que moi j'en aurais même pas tenu trois. Bouge toi le fion et fais quelque chose rien que pour toi, sors ta tête du cul, cherche un emploi toi aussi et remets toi au sport (rien à voir avec les problèmes de poids mais le sport aide à se défouler et reprendre confiance en soi), vas voir un psy, bouffe toi un sorbet à la mangue parce qu'il fait chaud et ensuite fait l'amour torridement à ta copine.
Ensuite, matte tous les matrix, parce que c'est cool :3 (sauf le 2 et le 3)
Plus sérieusement, apprends à être heureux en améliorant ta vie, parce que ça pue à 100 kilomètres que t'es pas satisfait de ta vie pour pourrir celle de ta copine.
Une souffrance inconnue |
4/7 |
24/07/2013 à 22:03 |
Je vais te répondre parce que je pense avoir déjà vécu ce genre de souffrance. Je ne pense pas que ce soit directement lié à ta relation avec ta copine. Ce n'est pas de la vrai jalousie mais plutôt une peur d'être abandonné. Je pense que tu as peur de te retrouver seul et de revivre d'autres souffrances.
Je ne déballerai pas ma vie ici, mais envoie moi un MP si tu veux plus d'informations.
Une souffrance inconnue |
5/7 |
24/07/2013 à 23:24 |
Coucou,
aie confiance en toi. Valorise toi dans une activité, passe le bafa et kiffe encadrer des gamins, fais du sport, trouve un truc qui te met en valeur et donc te donnera confiance en toi. J'ai été comme toi avant, puis j'suis devenu moniteur de voile l'été. Depuis j'ai vraiment pris confiance en moi et j'ai plus de problèmes de ce côté. (aussi bien avec ma copine que de parler devant un jury, un auditoire, plus de timidité, plus de jalousie maladive etc)
Une souffrance inconnue |
6/7 |
30/07/2013 à 02:17 |
Tout a déjà été dit. J'ai juste un truc qui apparemment ne turlupine que moi donc je suppose que j'ai du mal comprendre; wtf l'histoire où elle embrasse sa soeur?
Une souffrance inconnue |
7/7 |
30/07/2013 à 03:27 |
T'as souffrance inconnue c'est de la jalousie, de la grosse jalousie pas belle du tout. Et personne ne supporte longtemps la jalousie maladive. Faut arrêter quand on est dans une relation de toujours vouloir vire à travers son/sa copain/copine.
Tu devrais te trouver des activités, quelque chose à faire avec TES amis. Une bonne relation c'est aussi savoir garder deux vies privées respectives.