Le Petit Square Et La Jeune Femme

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Le Petit Square Et La Jeune Femme

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20/01/09 à 17:15

Bonjour tout le monde =D

Alors voilà j'ai un peu hésité avant de poster ma premiere nouvelle ici... mais finalement je me lance =)
J'aimerai que vous lisiez mon texte lentement et que vous essayer de bien vous imaginer la scène. Si vous avez des remarques à faire,fautes d'orthographe, des choses qui ne vont pas, que je poourrait améliorer ou des petites idées, n'hésitez pas je poste ma nouvelle pour ça =)



Elle était là, à quelques mètres de moi, appuyée nonchalamment contre le vieux mur de briques rouges du square. L’après midi touchait à sa fin. Les derniers rayons du soleil de septembre s’éternisaient sur elle, comme s’accrochants de toute leur force pour ne pas la quitter et continuer de diffuser leur lumière qui dorait les mèches blondes de ses cheveux. Des feuilles rousses, jaunes et rouge sang tourbillonnaient près d’elle, l’invitant à les regarder. Elle n’en fit rien. Elle regardait toujours devant elle, les yeux perdus dans le vague. D’un geste souple, elle porta sa cigarette à son visage.

Je profitais qu’elle ne me vit pas pour pouvoir la contempler tranquillement. J’admirais tout d’abord son visage angélique. Mon regard caressa lentement ses yeux de biche couleur noisette, en descendant sur ce nez parfait, puis sur sa magnifique bouche. Je m’y attardais un instant, passant mon pouce doucement sur le petit coussin barbe-à-papa qui recouvrait ses dents, et je déposais un rapide baiser sur la commissure de ses lèvres. Ma main ne put s’empêcher de venir toucher ses cheveux, les enroulant autours de mes doigts.


Son menton, sa fossette quand elle souriait, son front, ses joues, ses lobes que je ne me retins pas de goûter, ses fines épaules…


Mes yeux furent ensuite attirés par son cou. Je le pris tendrement entre mes deux mains et approchais mon nez pour respirer son odeur, mélange subtil de musc et de tabac. Je caressais ensuite ses bras, blancs et doux, en continuant jusqu’à ses mains, ses longs doigts et ses ongles courts recouverts d’un vernis rouge coquelicot espiègle. Je pris le bout de son index entre mes lèvres et passais ma langue autours de son petit ongle, avant de recouvrir sa paume de dizaines de baisers chauds et légers. Je me redressais et continuait mon observation silencieuse.
Ses pieds étaient chaussés de ballerines de danseuses roses pâles, avec un ruban remontant en croisé vers le haut, mais dissimulé par le jean de son slim fripé. Je remontais des yeux le long de son mollet, passait par-dessus son genou, jusqu’à ses cuisses.
L’envie me pris de continuer mon exploration sensorielle.
J’approchais timidement ma bouche de son genou, et frôlais de mes lèvres tremblantes sa jambe, parcourant le tissu tendu de son jean, jusqu’à son bassin.
Elle portait une chemise cintrée d’une fine ceinture de cuir un peu usée, avec en son centre un médaillon en ivoire, qui semblait dater d’une autre époque. Le coton blanc enserrait sa poitrine ronde et généreuse avec perfection. Je le soulevais délicatement au niveau de son ventre pour découvrir sa peau de pêche. Ses poignets d’amours insoupçonnés au premier coup d’œil ne faisaient qu’augmenter la sensualité qui se dégageait d’elle.
Je remis sa chemise en place, et mes yeux escaladèrent les petits boutons blancs qui refermaient le tissu.


Premier bouton.
Elle est si belle.
Deuxième bouton.
Puis-je l’approcher ?
Troisième bouton.
Elle est trop bien pour moi.
Quatrième bouton.
Peut-être oserais-je ?
Cinquième bouton.
J’en suis incapable .
Sixième bouton.
Seulement lui parler, la regarder dans les yeux…
Septième bouton.
Je ne peux pas.
Huitième bouton.
Elle est divine.

Les secondes s’écoulèrent, imperturbables, à la fois si longues que j’avais la sensation que cet instant était sans fin, et si courtes que je ne voulais pas perdre une miette du spectacle, la peur au ventre que tout s’arrête d’un instant à l’autre.


Tandis que le voluptueux poison s’échappait de ses lèvres roses et pulpeuses, son regard se détourna pour se poser sur moi. Un léger frisson me secoua.
Elle me fixait dans les yeux. « J’ai tout deviné, tout compris, tout vu » semblait-elle me lancer. J’avais l’impression de n’être plus qu’un livre ouvert, qu’elle pouvait ouvrir et refermer à sa guise. J’avais beau essayer de me cacher, de prendre un air détaché, je n’étais plus que son jouet.

Au même instant, un cri déchirant me parvint et me tira de mon sommeil éveillé. Non, tout ne pouvais pas se finir comme ça, pas encore une fois !
Je réussi à assez reprendre mes esprit pour déchiffrer ce que j’entendais : « Dépêche toi Tim, on a déjà commencé de manger depuis 5mn, on va s’énerver si ça continue ! »

J’ai mis le dvd sur pause, ai éteint la télé et ai descendu les escaliers en me dépêchant.

A la prochaine, Scarlett…

Frosties  

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